À la une

  • Factuel.info, la fin d’une audacieuse aventure

    Un cairn... pour ne pas se perdre...
    Nous ne sommes pas parvenus à franchir le double écueil que constituaient une délicate transition-transmission et une situation politico-sanitaire plombante. Factuel interrompt sa production éditoriale professionnelle et son activité commerciale. Nous vous souhaitons malgré tout le meilleur pour cette année 2022.
  • Salariés et employeurs du social dans la rue mais séparément

    Les secteurs du travail social, du médico-social et du handicap sont quasiment aussi sinistrés que celui de la santé. Familles de personnes prises en charge, employeurs et salariés réclamaient mardi 7 décembre à Besançon les moyens d'appliquer le Ségur pour améliorer les salaires et les conditions de travail en embauchant. Mais les syndicats SUD, CGT et FO ne voient d'un bon oeil la revendication patronale d'une convention collective unique qu'ils estiment au rabais.
  • Vers la catastrophe annoncée ou un débouché politique ?

    Comment faire barrage au duel entre néolibéralisme et extrême-droite ? Relayant les initiatives « 2022 vraiment en commun » et la « Primaire populaire » qui a déjà 225.000 inscrits, un collectif pour une candidature unique de la gauche et de l'écologie voit le jour à Besançon. Un premier rendez-vous se tient samedi 11 décembre place du 8-Septembre pour aller à la rencontre des électeurs et sympathisants.
  • Le renard, prédateur prédaté…

    Les super prédateurs, clefs de voûte des pyramides alimentaires ont peu d'ennemis « naturels », mais un faible taux de reproduction, une maturité sexuelle tardive et une mortalité juvénile importante due à de dangereux apprentissages...
  • RN 83 : un « fossé immense » entre riverains et services de l’Etat

    Une réunion entre militants de l'association Bonne route et services de l'Etat a débouché le 11 décembre sur un constat de divergences, soulignent les auteurs du compte-rendu que nous avons consulté. Néanmoins, une nouvelle rencontre est prévue pour janvier. Pour l'association de riverains excédés par le trafic de transit international, « si la porte n'est pas fermée, il faudra encore de grandes mobilisations pour obtenir satisfaction », à savoir un arrêté d'interdiction de la nationale qui pourrait être testé à l'occasion de travaux en 2022.
  • « Les syndicats brillent par leur absence ou leur parti pris pro vaccination »

    Olivier Soulier, le porte parole du Syndicat Liberté Santé créé cet été par des militants de RéinfoCovic explique suppléer aux carences des organisations traditionnelles qu'il accuse de ne pas défendre les soignants non vaccinés suspendus. Homéopathe dans le Nord, il défend une approche basée sur la prévention et considère que les effets secondaires des vaccins sont sous-estimés. Il dit vivre un drame en constatant que l'extrême-droite relaie ces positions, tout en disant « apprécier beaucoup Ruffin qui a les mêmes qualités que Philippot », ce qui illustre une certaine confusion politique... Le SLS est présidé par l'acupuncteur bisontin Jean-Philippe Danjou.
  • « Le passe sanitaire est intenable d’un point de vue épidémiologique et médical »

    Etre favorable à la vaccination mais pas à son obligation, défendre la levée des brevets, critiquer le passe sanitaire et les suspensions affligeant les non vaccinés : tel est le complexe exercice que tente de résoudre la gauche radicale. Militant bisontin du mouvement Ensemble, composante de La France insoumise, Gabriel Viennet, ancien médecin hospitalier, déplore le « sectarisme » de la gauche classique et regrette l'absence de « défense syndicale nationale » des soignants suspendus.
  • Social et médico-social en souffrance

    Devant l'ARS
    Le Conseil départemental du Jura et l'Agence régionale de santé sont interpellés par les salariés des secteurs social et médico-social qui sont descendus dans la rue avec la CGT pour réclamer de meilleures conditions de travail et des augmentations de salaire. Les aides à domicile défendent une revalorisation de l'aide personnalisée d'autonomie, une des plus faible de France. La réintégration de salariés non vaccinés suspendus a aussi été réclamée.
  • Un roman d’émancipation individuelle et collective

    Dominique Gros, lors d'une présentation de son livre à Montain.
    « La Beauté des choses », c'est celle de l'amitié, du travail, des arbres, des marcassins traversant la nuit une route enneigée... Dans le roman de Dominique Gros, ces « belles choses » et quelques autres, telles la lutte contre la fermeture d'une usine de lunettes ou la bataille pour préserver la forêt d'un village-vacances, s'inscrivent comme le décor de la renaissance d'une femme en danger.
  • Les suspensions suspendues au Conseil constitutionnel

    Une trentaine de personnes ont soutenu les deux éducatrices devant le tribunal.
    La Question prioritaire de constitutionnalité dont est saisie la juridiction suprême était au centre de l'argumentation de Me Fabien Stucklé devant les prud'hommes de Lons-le-Saunier siégeant en référé avec un juge départiteur après une première audience infructueuse. Avocat de deux éducatrices privées de salaire depuis trois mois, il plaide l'urgence sociale et la violation d'une règle de droit : « Les suspensions bouleversent l'économie et l'équilibre contractuel : c'est une modification du contrat de travail sans consentement... Je reçois dans mon cabinet des gens en situation catastrophique. Comment fait on pour manger ? Avec les emprunts ? Les enfants ? »
  • Nail Yalcin : « les salariés de MBF Saint-Claude s’impatientent »

    Nail Yalcin
    Le délégué CGT de la fonderie liquidée au début de l'été s'appuie sur la promesse de PSA de maintenir 30% des volumes, mais déplore que Renault envisage plutôt de passer commande via un intermédiaire. Pour redémarrer sous forme de SCOP avec 130 salariés, l'entreprise a besoin d'engagements.
  • Le syndicalisme ébranlé par l’état d’urgence sanitaire

    Photo d'archives
    Coincés entre une défense de principe de la vaccination et une hostilité à l'obligation vaccinale, les syndicats ont été pris de court par la loi du 5 août. Certains n'ont pas analysé, ou alors bien tard, les atteintes graves aux garanties de l'Etat social. Au point de brouiller les critiques relatives à l'aggravation des conditions de travail à l'hôpital ou dans la médecine libérale tout en peinant à accompagner des salariés suspendus privés de salaire. Un comble pour des défenseurs historiques du monde du travail. Les partis de gauche, qui ont voté contre la loi, sont pour leur part piégés par le risque d'être accusés d'être antivax...
  • Armistice, nous voilà !

    Otto Dix, Assaut sous les gaz, 1924, Musée historique allemand, Berlin
    Le discours mémoriel classique du 11 Novembre brosse le portrait de soldats dont le rôle consiste surtout à survivre - ou mourir - dans les pires conditions sur un terrain de boue et de sang, tout cela pour un résultat militaire nul, ce qui en fait le symbole de l’inanité de toute guerre industrielle.
  • Quand l’ARS reconnaît « un déficit de personnel » dans les hôpitaux franc-comtois

    Début de la discussion dans le hall de l'ARS
    Lors d'une réunion improvisée avec des soignants protestant contre les suspensions de travail et de salaires, dont Factuel a été témoin, un cadre de l'Agence régionale de santé de Bourgogne-Franche-Comté a souligné : « Nous sommes clairement sur un déficit de personnels. On serait bien content d'avoir les suspendus au travail, mais il y a une obligation des soignants d'être vaccinés ». Remercié pour son écoute, le représentant de la tutelle a promis de faire remonter une proposition d'alternative formulée par un médecin suspendu : des tests salivaires pour que les personnels retournent soigner les malades. Il a également critiqué les directeurs d'hôpitaux qui font du zèle en suspendant des personnes en congé maladie ou maternité : « ce n'est pas légal ».
  • L’urgence sociale devant les prud’hommes de Lons-le-Saunier

    Me Stucklé dans la cour du tribunal : Si on me dit que je suis dans l'ancien monde et que depuis la loi du 5 août on peut sanctionner sans procédure, je peux jeter ma robe d'avocat... »
    L'une n'envisage pas de rester sans travail. Seule avec de grands enfants, l'autre ne sait « pas comment faire » et se dit « en insécurité psychologique ». Ces deux travailleuses sociales dont le contrat et le salaire ont été suspendus parce qu'elles ne sont pas vaccinées, espèrent que la juridiction les réintégrera le 2 novembre, comme l'ont déjà fait dans une autre affaire les prud'hommes de Saint-Brieuc, en attendant les nombreux mois nécessaires à l'examen d'une question prioritaire de constitutionnalité décidée par les prud'hommes de Troyes le 4 octobre. D'autres audiences sont annoncées à Besançon et Vesoul.
  • L’hôpital de Lons-le-Saunier limite les analyses de laboratoire : « irresponsable » et « inadapté », s’insurgent des médecins

    Chaque samedi, la manifestation contre le passe sanitaire fait une halte dans la cour de l'hôpital de Lons-le-Saunier.
    La kiné et le bloc opératoire sont également concernés par la baisse d'activité générée par les suspensions de personnels. Au CHRU de Besançon, des lits sont fermés et 34 infirmiers anesthésistes en grève sont assignés. A l'hôpital Nord-Franche-Comté, la moitié des agents suspendus sont en arrêt-maladie. Au DITEP de Revigny, après plus de deux semaines de grève soutenue par 80% des salariés, un quart de l'effectif est arrêté par son médecin... Le passe sanitaire aggrave des situations déjà difficiles dans la santé et le médico-social.
  • Vaites : « c’était un bourbier depuis 2005, on propose une porte de sortie… »

    Un potager informel aux Vaîtes...
    La formule est du conseiller municipal délégué à l'urbanisme de Besançon Aurélien Laroppe. Il a porté le projet revisité d'écoquartier, adopté jeudi 30 septembre par le conseil municipal avec les seules voix de la majorité EELV-PS-PCF-GénérationS-A Gauche citoyens. Les oppositions LR et LREM-MoDem-MEI, qui ont critiqué une unité de façade et l'absence de politique du logement, se sont abstenues. Une centaine d'opposants ont manifesté sous les fenêtres de l'hôtel-de-ville.
  • La Chambre régionale des comptes éreinte l’aéroport de Tavaux

    Le rapport d'observations 2013-2019 de la juridiction financière au Conseil départemental du Jura épingle la collectivité pour un « dérapage juridique et financier » de l’aéroport Dole-Jura. Sans compter les investissements, elle a dépensé 12 millions de plus que prévu par la convention initiale...
  • Mais que prépare le département du Jura pour le lac de Chalain ?

    La communication verrouillée du conseil départemental interroge les riverains et plusieurs associations. Sous couvert d'écologie, un projet d'aménagement, dont quelques détails sont distillés au compte-goutte mais on ne sait rien de précis, fait craindre une privatisation des rives et la construction d'un important complexe hôtelier. Un collectif associatif a créé un site internet interactif dédié pour agir et faire le point.
  • Terrorisme : poubelles de l’histoire et ordures…

    Les Enfers (détail) de Monsu Desiderio - Musée des Beaux-Arts de Besançon
    A l'occasion du procès des attentats du 13 novembre 2015 à Paris et des commémorations de ceux du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis, le sociologue et anthropologue Jean-Michel Bessette interroge les comportements de certains « fous de Dieu ». Le passage à l'acte peut aussi être analysé comme une quête éperdue de reconnaissance de sacrifiés de la société techno-industrielle qui tentent de garder la face dans des rites susceptibles de leur permettre de se forger une identité reconnue...
  • Le mythe de l’exemplarité de la peine de mort

    Exécution d’Eugène Weidmann, Versailles, 1939 (dernière exécution publique)
    C'était il y a quarante ans, plus d'une génération. Le 18 septembre 1981, par 363 voix contre 117, l'Assemblée nationale adoptait le projet de loi portant abolition de la peine de mort présenté, au nom du Gouvernement, par Robert Badinter, garde des Sceaux, ministre de la justice. Douze jours plus tard (30 septembre), le texte était voté dans les mêmes termes par le Sénat, par 160 voix contre 126. La loi fut promulguée le 9 octobre 1981.
  • Questions de genre… A quel sein se vouer ?

    Les termes récemment employés par les tenants des nouvelles générations pour exprimer les diversités sexuées semblent manifester un caractère passablement volatil et abstrait, alors que les termes plus anciens offrent de leur côté davantage de connotations charnelles...
  • Ça rigole pas… Réflexion sur la « pensée » algorithmique

    Prenant en février dernier une photo de 1963 bien connue des historiens et des amateurs d'art pour une image déplacée, un célèbre réseau social a considéré qu'elle ne respectait pas ses standards de moralité. Et a restreint pendant 24 heures l'activité du compte qui l'a publiée, avant de le suspendre quelques mois plus tard trois jours pour un trait d'humour mal interprété... La gigantesque entreprise comprend-elle ce que font ses algorithmes ?
  • Une nouvelle chronique faune sur Factuel

    Hymne à la survie du sauvage et de la biodiversité, de la richesse de la nature, ce nouveau rendez-vous proposé par un naturaliste expérimenté vivant en Franche-Comté, entend dépasser les idées reçues et outrageusement colportées. Vous doutiez-vous par exemple des conséquences bénéfiques sur le plan sanitaire des prédateurs sur les populations de proies ?
    • Factuel.info, la fin d’une audacieuse aventure

      Un cairn... pour ne pas se perdre...
      Nous ne sommes pas parvenus à franchir le double écueil que constituaient une délicate transition-transmission et une situation politico-sanitaire plombante. Factuel interrompt sa production éditoriale professionnelle et son activité commerciale. Nous vous souhaitons malgré tout le meilleur pour cette année 2022.

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