Littérature
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Un roman d’émancipation individuelle et collective
Dominique Gros, lors d'une présentation de son livre à Montain. « La Beauté des choses », c'est celle de l'amitié, du travail, des arbres, des marcassins traversant la nuit une route enneigée... Dans le roman de Dominique Gros, ces « belles choses » et quelques autres, telles la lutte contre la fermeture d'une usine de lunettes ou la bataille pour préserver la forêt d'un village-vacances, s'inscrivent comme le décor de la renaissance d'une femme en danger. -
histoire - Littérature - Sciences humaines et sociales - Théâtre
Au Canada, la cabane brûle…
Lundi 6 septembre 2021, la chaîne Radio Canada a révélé qu’une école de la province de l’Ontario avait procédé à un autodafé. Cela s’est passé en 2019. Il y avait urgence à brûler Tintin en Amérique qui stigmatise les Peaux-Rouges ; La Conquête de l’Ouest par l’ignoble Lucky Luke ; et Astérix et les Indiens... L'occasion pour l'anthropologue Jean-Michel Bessette de réfléchir, avec Ariane Mnouchkine, aux notions qui affleurent par les temps qui courent : appropriation culturelle, cancel culture, woke... -
« Lent séïsme » de Juliette Cortese
« Lent séisme » (éditions publie.net), premier roman de Juliette Cortese, a pour cadre Besançon. Sous une plume poétique, l’autrice revient sur la mémoire d’une douleur intime. Son territoire fantaisiste s’ouvre sur un tremblement intérieur. Magnifique. - Separateur
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Les enfants vieux
Suite de la publication des nouvelles reçues pour notre concours "Confiné et après" qui ont obtenues le plus grands nombre de votes du jury. -
Judith
Judith, de Patrick Uguen, remporte le prix Page 27 de notre concours de nouvelles. -
Cafés de campagne
"Ces cinq nouvelles très courtes sont écrites en hommage à toutes ces femmes tenancières de bar de village qui tout en survivant chichement ont su accueillir, servir et écouter des générations de gens venus pour trouver dans leurs cafés convivialité et chaleur humaine." Voici le 2ème accessit de notre concours de nouvelles. - Separateur
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Déconfi…ture
« Déconfi...ture » de Charlotte Elise a remporté le deuxième prix de notre premier concours de nouvelles dont le thème était "Confinés, et après ?". Nous publierons chaque mercredi une dizaine de nouvelles sur les 40 que nous avons reçues. -
Ce que tu ne saurais voir
Illustration : Marine Daubenfeld « Ce que tu ne saurais voir » de Marine Daubenfeld a remporté notre premier concours de nouvelles dont le thème était "Confinés, et après ?". Nous publierons chaque mercredi une dizaine de nouvelles sur les 40 que nous avons reçues. Bravo à elle et un grand merci à tous les participants ! -
Le pseudonyme
Cinéma « Les 400 coups d’Angers » D’où sort-il ton macchabée ? interroge le rédacteur en chef. Fred n’en sait fichtre rien. Les crimes obéissent à des lois étranges. On avait retrouvé le corps d’une jeune femme dans un étang, à vingt kilomètres de toute habitation. Aucune trace de pneus sur le chemin. Aucune brindille sur le lieu du meurtre. C’est à croire […] - Separateur
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Culture - Environnement - Idéologie - Littérature - Philosophies - Politique - Société - Société civile
Dix ans pour bâtir une civilisation nouvelle ? Dix ans pour écologiser la société ?
Il nous reste peut-être une dizaine d'années pour agir de façon drastique, si nous voulons sauver la planète qui nous porte, si nous voulons sauver l'Humanité. Dominique Bourg, philosophe, fait un retour sur les raisons historiques, sociales, politiques, économiques... qui nous conduisent à notre perte, à notre autodestruction. Il ne fait pas que constater. 35 propositions d'action élaborées avec 6 autres chercheurs nous sont faites. Dont beaucoup sont radicales, en réponse à la radicalité de la catastrophe annoncée.
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Concours de nouvelles de Factuel.info : plus que quelques heures !
Ce concours est d'ores et déjà un succès. Nous avions tablé sur une vingtaine de participants. A la veille de l'échéance, nous avons reçu une trentaine de textes. Amatrices et amateurs d'écriture, il vous reste jusqu'à jeudi 15 octobre pour participer.
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Cinéma - Culture - Littérature
François Bégaudeau, ou l’art de la fugue
François Bégaudeau offre deux visions de deux mondes aux antipodes l'un de l'autre. Dans son livre, Un enlèvement, celui d'une famille bourgeoise aculturée, traitée de façon satirique. Dans son film documentaire, Autonomes, des femmes et des hommes ont opéré un choix : celui du retour à la terre, celui de la plus grande autonomie possible en opposition au système capitaliste, en opposition à la frénésie d'achat de biens de consommation superflus. Revenir à l'essentiel. Une présence problématique, celle de Camille, un faux homme des bois, vient apporter une note un peu discordante dans la recherche d'un certain art de vivre, du réalisateur.
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De la satire à la poésie
Un enlèvement. Un enlèvement ? Il n'y en a pas dans ce roman, une satire d'une famille bourgeoise parisienne en vacances à Royan. Une vie un peu ennuyeuse, organisée autour de la compétition (sportive, du savoir...), Une famille branchée sur les fringues branchées et connectée à tout ce qui permet d'être connectés... à quoi, au juste ? Une famille qui connait tout des séries, qui lit La fille du train... Le seul personnage sympathique, intrigant, c'est le plus jeune des deux enfants, Louis. Il creuse des trous de plus en plus profonds dans le sable de la plage. Il prépare son évasion de cette famille parisienne bourgeoise, branchée, connectée. Pourquoi ce titre, Un enlèvement ?
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« L’odeur de la mort et du passé est tenace »
Myriam Madjidi raconte comment ses parents, communistes dans l'Iran de Kohmeiny, la contraignent à donner ses jouets aux enfants du quartier, avant de quitter leur pays. Une décision qui, principes communistes ou pas, meurtrit la petite fille. Une première déchirure qui laisse des traces indélébiles. C'est ensuite l'exil en France, la douleur de quitter sa grand-mère, ses amies… L'effacement de sa langue au profit d'une autre langue. C'est la prise de conscience de la torture. MARX et la POUPÉE est un récit en forme de puzzle, dont certaines pièces sont poétiques, d'autres brutales…
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“… et il pleura de honte, se sentant indigne, avili…”
Hommage à Luis Sepulveda.
Amazonie. El Idilio, un village au bord du Nangaritza. Un vieil homme, Antonio José Bolivar Proaño. S'il ne sait pas écrire, il sait lire. Il aime les romans qui parlent de l'amour, le vrai, celui qui fait souffrit. La forêt Amazonienne, ses animaux. Les Shuars, des indiens au cœur de cette nature sauvage dont ils connaissent les codes, les pièges… Une ocelote assoiffée de vengeance parce qu'un gringo lui a tué ses petits… Un duel entre le vieil homme et l'animal, qui se comprennent si bien...
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« En frapper un, pour en éduquer cent ! »
Le même jour, en juin 2022, des hommes et une femme sont enlevés dans plusieurs pays. L'action est revendiquée par l'IVC, l'Internationale des Victimes du Capitalisme. L'affaire secoue les équilibres du monde entier. L'inspecteur-chef El Gordete, un flic proche de la pensée anarchiste, mène l'enquête pour l'Espagne.
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Covid-19 - Culture - Littérature - Santé - Société
Trois femmes et un confinement /Jour 8
Jour où la question de la vie de famille/ en famille se pose...
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confinement - Covid-19 - Culture - Littérature - Santé - Société
Trois femmes et un confinement / Jour 7
« Hier j’ai commencé à avoir une toux sèche et le souffle court, et j’ai passé une très mauvaise nuit, avec des douleurs dans les membres, un mal de crâne qui paraît-il est semblable à une gueule de bois (moi qui n’ai jamais eu la gueule de bois je vois maintenant à quoi ça ressemble c’est pas rigolo)… »
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confinement - Covid-19 - Culture - Littérature - Santé - Société
Trois femmes et un confinement / Jour 6
Il va falloir tenir sur la longueur. Un marathon nous attend ! Alors aujourd'hui, jour 6, une pause.
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confinement - Covid-19 - Culture - Littérature - Santé - Société
Trois femmes et un confinement/Jour 3
Le plein, le vide. L’utile, l’inutile. L’essentiel, le futile… Je vais revoir le contenu de tous mes tiroirs, placards… Mais pas le contenu de MES bibliothèques. Là, c’est sûr, c’est de l’utile, de l’essentiel, du fondamental, du vital…
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confinement - Covid-19 - Culture - Littérature - Santé - Société
Trois femmes et un confinement/ Jour 2
Et puis tout d’un coup tout s’arrête. Ce n’est pas moi qui cale. C’est toute la France, c’est toute l’Europe. C’est même mondial. C’est une panne généralisée du système. Et là, on se rend compte à quel point on est fatigué. Tout à coup il n’y a plus une voiture dans les rues, c’est le silence. Tout à coup, on entend les oiseaux chanter… alors que le frigo n'a jamais été aussi rempli.
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confinement - Covid-19 - Culture - Littérature - Santé - Société
Trois femmes et un confinement / Jour 1
Trois femmes, une grand-mère, qui accueille sa fille et sa petite fille qui ont quitté Paris pour Besançon, obligées de partager leur quotidien face au coronavirus. Chaque jour, Mimi, Anouk et Nina vous racontent comment elles font face à ce confinement imposé. Amour vs névroses - humour vs conflit générationnel. Qui va gagner? Les paris sont ouverts !
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Culture - Justice - Littérature - Sécurité - Société
» Alors tout ça, c’est vrai ? Je ne suis pas… une fiction ? «
L’enfant, La proie, L’emprise, La déprise, L’empreinte, Écrire, sont les titres -
» La guerre dans la banlieue de Roubaix, comment pouvait-on prévoir ? «
Dans le deuxième opus de la trilogie de Frédéric Paulin, Prémices de la chute, nous partons de Roubaix, jusqu'à Tora Bora, dans les zones tribales entre l'Afghanistan et le Pakistan. Au bout du chemin, les attentats du 11 septembre 2001. Pièce par pièce, Frédéric Paulin reconstitue l'image d'une pieuvre dont les tentacules s'étendent inexorablement sur le monde. Des personnages fictifs rencontrent des personnages de la vie réelle, engagés dans des actions réelles. Quand le roman noir se met au service de l'Histoire, cela donne un document criant de vérité.
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Survivre à Noël
« Que se passera-t-il à Noël ? Rien, bien évidemment. Mais, peut-être, le malaise une fois énoncé, il nous sera plus facile de l’endurer et de se protéger derrière une douce chappe d’ennui. » Ces mots mis en exergue de Survivre à Noël, sont extraits de la lettre lue face caméra par Henri (Mathieu Amalric) à sa sœur Élisabeth (Anne Consigny), dans le film Un conte de Noël d’Arnaud Despleschin. Survivre à Noël, une proposition faite par Stéphane Floccari (Éditions encre marine) dans un essai écrit d’une plume alerte, joyeuse, moqueuse ou grave. Et des solutions pour se constituer un « kit de survie », à cette fête à laquelle personne ne peut échapper.
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Meurtres et Transjurassienne… le commissaire Morteau se les gèle à Mouthe !
Où l'on retrouve le Commissaire Morteau, enneigé jusqu'au cou dans une affaire qui menace le bon déroulement de la Transjurassienne, course de fond mythique, sur laquelle plane une menace : Il y aura du sang sur la neige, prévient un informateur anonyme. Un premier mort et plusieurs suspects. S'agit-il d'une affaire de cœur ? De sexe ? De rivalité sportive ? Il faut toute la ruse et le professionnalisme du vieux flic Morteau, pour démonter le mécanisme d'un meurtre diablement bien monté. Neige, froid, gastronomie… un roman à lire au coin du feu, en imaginant quand même que l'on participe à la Transjurassienne.
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Culture - Economie - Emploi - Industrie - Littérature
Les commerçants de Lons réceptifs à la campagne d’ATTAC visant Amazon
La campagne nationale Stop Amazon et son monde, destinée à faire pression sur les gouvernements pour qu'ils taxent vraiment les GAFAM, a été relayée par ATTAC-Jura qui a recouvert des vitrines fermées d'affichettes percutantes et proposé à des commerçants d'appuyer leur action. Le libraire Philippe Guyot-Jeannin explique pour sa part qu'un emploi créé par Amazon en détruit 18 dans son secteur…
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Vis et deviens… La voie de la truite
"On pense être maître de notre vie en toutes circonstances alors qu’une foule de petits détails bouleverse en permanence notre destin à notre insu." Polar et nature. Le nouveau roman de Philippe Kœberlé, Vis et deviens, remonte dans le temps, jusqu'à l'enfance de Séverin Menigoz, le héros principal de ses quatre précédents polars. Un récit souvent émouvant, toujours porté par le respect de la nature, par le souci de sa préservation. Depuis tout petit, Séverin Ménigoz suit "la voie de la truite".
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Il est peut-être temps que les philosophes deviennent rois et que les rois deviennent philosophes à Farafinaso…
Paul Stokely, nom de plume de Paul Minssêmin Kwitô, journaliste engagé dans la dénonciation d'un certain nombre de dérives du pouvoir en place à Dougoutiana, doit fuir à Kluiklui-land, un pays voisin. Il est accusé de s'être compromis avec les terroristes, dont l'attentat qu'ils viennent de commettre défigure le pays. Un roman grave, qui traite de sujets graves au sujet du continent Africain. Une plume alerte, documentée, humaniste, pleine d'humour et de tendresse.
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Mon père, ce tueur
Le père de Thierry Crouzet, Jim, était un tueur. À sa mort, il lui a laissé une lettre que l'auteur a mis trois ans avant d'oser l'ouvrir, de peur "qu'elle m'explose à la figure". Un récit autobiographique autour de la figure ce ce père terrifiant embarqué dans la guerre d'Algérie. Une guerre dont il ne revient pas indemne. Un récit troublant, parce qu'intime. Un récit qui nous fait nous interroger sur nos propres héritages. Qu'est-ce qu'on garde ? Qu'est-ce qu'on laisse tomber dans les oubliettes de la mémoire ?
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« Partir ou périr ? L’étouffante équation existentielle »… Entretien avec Fidèle Goulyzia
Le journaliste ivoirien, Fidèle Goulyzia, sort un premier roman, Tchapalo Tango (Éditions Captiot). Un roman dans lequel Paul Stokely, nom de plume d'un journaliste qui pourrait être le frère jumeau de Fidèle Goulyzia, doit fuir son pays, le Dougoutiana. Magouilles politiques, compromissions, sexe, monde du journalisme… Pour couronner le tout : un attentat. Paul Stokely a sans doute trop remué la vase. On lui fait porter le chapeau ! Dans un entretien à Factuel, il revient sur son Itinéraire, de la Côte d'Ivoire à Besançon. Itinéraire d'un journaliste, vers le monde du roman.
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Culture - histoire - Littérature
Mon père était un tueur… Entretien avec Thierry Crouzet
Mon père, ce tueur. Il faut être très courageux, ou poussé par une absolue nécessité, pour écrire ce genre de récit-témoignage, qui n’a laissé que très peu de place à la fiction, dit Thierry Crouzet. Mon père était un tueur, annonce-t-il avec calme, avec même un certain étonnement dans la voix. Tel qu’il en parle, il ne s’agit pas d’un psychopathe, il s’agit d’un homme à la personnalité complexe embarqué dans une histoire elle aussi complexe : la guerre d’Algérie. Il s’agit de l’histoire partielle d’une lignée d’hommes portés vers la violence, de génération en génération.
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Arts plastiques et graphiques - Culture - Littérature
À la recherche de Virginie Binet
Qui était Virginie Binet ? Pierre Perrin a retracé l’histoire du destin improbable de cette Dieppoise, que rien ne destinait à devenir la compagne de Courbet pendant plus de dix ans. La correspondance entre les deux amants a été détruite par Juliette, une des trois sœurs de Courbet. Pierre Perrin, dans Le modèle oublié, doit donc inventer, pressentir, se plonger dans une époque, chercher dans la littérature ce que l’on pensait des femmes… Il trouve également Virginie dans certains tableaux de Gustave, dans des croquis, cachée sous une couche de peinture… Petit à petit, grace à une écriture souple et réaliste, elle se met à exister, à vivre, puis elle meurt, loin de son peintre.
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Culture - histoire - Littérature
« Je suis né en bonne santé dans les bras d’une civilisation mourante »
La parole d’Amin Maalouf, né le 25 février 1949, à Beyrouth, est précieuse. Il a été, est encore, témoin, acteur, spectateur éclairé, parfois victime, des courants souvent violents de l’Histoire. Ces courants qui portent les civilisations vers un naufrage annoncé. Pourra-t-on éviter la catastrophe ? Amin Maalouf est pessimiste. Il est même infiniment triste. La tristesse, c’est sous ce vocable qu’il réunit ses regrets, ses remords, sa nostalgie ou sa mélancolie.
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Filles entières, filles coupées : la malédiction
« Nommer, même crûment, est parfois la seule façon correcte de contrevenir aux désastres. Les violences faites aux filles sont des désastres individuels et collectifs. Pour que nous y mettions fin, encore devons-nous les désigner. C’est à quoi humblement, je m’attelle, avec d’autres, pour qu’on ne puisse pas dire à leur sujet “je ne savais pas” » écrit Dominique Sigaud, grand reporteur, écrivain, essayiste qui était présente à Livres dans la Boucle, à Besançon. Lors d’un café littéraire, elle a présenté son dernier ouvrage : La malédiction d’être fille.
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Culture - Economie - Littérature - Politique - Social - Société civile
Un portrait de Macron brandi à Besançon
Ils étaient plus de 1000 à fouler les rues ce samedi à Besançon, dans le cadre de la marche pour le climat rejointe par les Gilets jaunes. Après une jonction dans une avenue d’Helvétie noire de monde, le cortège s’est arrêté place Flore, où l’un des portraits réquisitionnés de Macron est même apparu. Alors que les premiers rejoignent ensuite le quartier des Vaîtes, les seconds retournent place de la Révolution au festival « Livres dans la Boucle » pour y soutenir l’apparition du lanceur d’alerte Maxime Renahy.
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Collectivités - Culture - Idéologie - Littérature - Politique
L’espion qui voulait s’infiltrer au Salon du livre
Non sélectionné pour le salon Livres dans la Boucle à Besançon, l'écrivain et lanceur d'alerte Maxime Renahy dénonce une « censure politique » du Grand Besançon et de son président Jean-Louis Fousseret. La collectivité explique pour sa part qu'il est « hors du temps de la rentrée littéraire » et que la place manquait pour l'accueillir. L’auteur de "Là où est l’argent", ancien informateur pour la DGSE, est pourtant bien décidé à venir y présenter son enquête sur l’impunité financière…
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« Si je n’avais pas été écrivaine, j’aurais été serial killeuse »
Ce que ça fait de tuer, (Éditions La manufacture de livres) de Serena Gentilhomme, relate un fait divers qui s'est déroulé à Rome en 2016. Après Circeo, Serena Gentilhomme continue d'explorer certaines facettes très noires de la ville de Rome, et de notre humanité. Dans l'entretien qu'elle a accordé à Factuel.info, la romancière née à Florence et vivant à Besançon, raconte son itinéraire littéraire, fortement imprégné par la lecture de Dante Alighieri, de sa Divine Comédie, surtout.
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Son plus beau trophée
Une nouvelle écrite par Danièle Secrétant, illustrée par Guy Simoulin, en mémoire des femmes mortes sous les coups d'hommes violents, pervers...
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La guerre est une ruse
Premier roman d'une trilogie qui évoque le terrorisme islamique, La guerre est une ruse, de Frédéric Paulin, plonge dans les années noires que l'Algérie a connues dans les années 90. Tedj Benlazar, agent de la DGSE, s'emploie à montrer les connivences contre nature entre le DRS algérien et le GIA. Il pressent que le conflit s'exportera en France… Récit entre fiction et réalité, glaçant.
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Culture - histoire - Littérature
Tu dormiras quand tu seras mort
Guerre d'Algérie. Un roman au cœur de la vie d'un commando de chasse à la poursuite des rebelles. Un jeu du chat et de la souris entre deux hommes. André Leguidel et Mohamed Guellab. Le premier est chargé de faire la preuve que le second, chef de section du commando est resté fidèle à la France. S'il est proche de passer à l'ennemi, il doit être abattu.
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Patrick Pécherot était à Pas serial, s’abstenir !
Patrick Pécherot participait au 22e festival des Littératures policières, noires et sociales. Pas serial s'abstenir ! L'occasion, d'une balade dans sa jeunesse, sa découverte des idées libertaires, son engagement syndical jusqu'à devenir permanent CFDT… Et l'écriture qui s'impose.
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Culture - Education - Justice - Littérature - Société
Les droits humains, un combat qui n’attend pas
500 lycéens et collégiens ont participé à Besançon au concours de nouvelles Plumes rebelles organisé par Amnesty international. Une façon de marier écriture et combat pour les droits humains. Une occasion pour l'ancienne présidente de l'ONG, Geneviève Garrigos, de mettre en garde la jeunesse : « à chaque recul, on met des années à reconquérir un droit... »
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Le temps de la terre, des hommes et de la vigne…
Dans Etoiles pourpres, dernier roman d'une trilogie ancrée dans le terroir viticole jurassien et les passions humaines, Michel Clerc parle des générations et de la maladie, de la nature et des sens dans une langue imagée, sensuelle et précise...
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« Assassins ? Peut-être le sommes-nous tous… »
C'est une première : l’Association des Lecteurs et Auteurs Comtois (ALAC), a décerné le prix Marcel Aymé 2018, à un auteur de polars noirs et historiques, Patrick Pécherot, pour Hével. Un roman qui se passe dans le Jura, entre Dole et la frontière, en pleine guerre d'Algérie...
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Trois mois d’hiver dans une yourte en Mongolie
Marc Alaux passe son temps libre depuis vingt ans à étudier ce pays qu'il a arpenté à pied. Il a tiré un livre de sa saison passée dans l'intimité d'une famille de bergers... « Je sais mieux à présent ce que j’ai dans le ventre mais n’en reviens pas transformé pour autant », écrit-il...
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Guy Boley, des Chaprais à Grasset
L'écrivain bisontin, dont le second roman, Quand Dieu boxait en amateur, était dans la pré-selection du prix Goncourt après que Fils du feu a été primé huit fois, participe cette semaine à plusieurs rencontres avec des publics variés dans le cadre du festival littéraire des Petites Fugues. « Dans un roman, dit-il, la mémoire, le réel, la vérité se recoupent... »
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Culture - Environnement - Littérature - Nature
L’éruptive passion d’un prof jurassien
Enseignant en SVT puis formateur d'enseignants à Lons-le-Saunier et Besançon, Patrick Marcel publie La Fièvre des volcans, petits épanchements sur le feu des origines et les mystères telluriques... Un petit livre de découvertes de voyages qui dit l'essentiel avec émotion, érudition et simplicité.
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Le Service
Février 2026, un homme reçoit une convocation du Ministère de l'Identité Nationale pour ne pas s'être rendu au centre de mobilisation de Pontarlier pour effectuer sa « période de vigilance aux frontières »... Écrite par un Bisontin, cette nouvelle de fiction a été distinguée à l'occasion d'un concours organisé par l'association Réfractaires non violents à la guerre d'Algérie sur le thème « Non à l'inacceptable ».
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Culture - Ecole - Education - Littérature - Petite enfance - Santé - Société
Entendre ou refuser d’entendre, voir ou ne pas voir…
Pierre Gemme signe avec une ancienne élève de maternelle devenue lycéenne un livre poignant et délicat sur l'enfance maltraitée : « L'Instit et l'enfant ». Ou comment écrire aide à se sauver après que la question de comment se souvenir a réussi à émerger...