Emploi
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Elections - Emploi - Industrie - Justice - Santé - Transports
Les candidats prennent la route de Saint-Claude
La fonderie MBF de Saint-Claude, lieu incontournable pour les candidats en campagne pour les élections régionales... Une enquête ouverte après décès consécutif à la panne des numéros d'urgence... Toujours des camions indésirables sur la RN83... -
Manifestation et occupation de la DREETS à Besançon contre la réforme du chômage
Après 43 jours d’occupation du CDN de Besançon, la mobilisation est encore montée d’un cran en ce jour de « vendredi de la colère » : des intermittents ont hissé le drapeau noir orné d’une croix blanche qui symbolise leur lutte sur la façade de la DREETS (ancienne Direccte), ils ont occupé les locaux, coupé les serveurs et retiré souris et claviers en exigeant une réponse du ministère du Travail et l’abandon de la réforme chômage. Des fumigènes ont été déployés aux fenêtres du bâtiment quand la manifestation festive contre la précarité les a rejoints. -
Economie - Emploi - Industrie - Social
Une journée à Paris avec les MBF de Saint-Claude
Après une journée d’action le 6 avril devant le siège social de Stellantis (ex-PSA) à Sochaux, une centaine de salariés de la fonderie MBF, en grève depuis le 31 mars, est montée à la capitale ce jeudi afin de se faire entendre. Au programme : mobilisation devant le siège social de Renault, accusé avec PSA de ne pas respecter ses engagements de commandes, rendez-vous à l’Assemblée nationale puis au ministère de l’Économie à Bercy. Récit d’une journée de lutte, d’attente et d’espoir alors que 220 emplois sont menacés par une potentielle fermeture du site. - Separateur
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Succès du rassemblement du monde des arts et du spectacle à Besançon
C’est à la Cité des Arts de Besançon, que la Coordination des intermittents et précaires de Franche-Comté (CIP FC) avait appelé à un rassemblement ce dimanche à 11 h. La foule, y compris des familles avec enfants et poussettes, a répondu présente. Se sont succédées les prises de parole des têtes de file du monde de […] -
Covid-19 - Culture - danse - Economie - Emploi - Théâtre
À bout, les intermittents occupent le CDN de Besançon et veulent amplifier leurs actions
Pour faire monter la pression et s’inscrire dans la lutte qui s’enracine dans toute la France, la Coordination des intermittents et précaires de Franche-Comté occupe depuis jeudi le Centre dramatique national de Besançon avec l’accord, fébrile, de sa direction. Un an après la mise sous cloche du monde de la culture, et face aux difficultés à venir, les intermittents du spectacle revendiquent la reconduction de « l’année blanche », qui leur assure une prolongation de leurs droits au chômage jusqu’au 31 août. Après cette date, beaucoup sombreront dans la grande précarité si rien n’est fait. Outre la réouverture des lieux culturels, ils demandent notamment aussi le retrait de la réforme de l’assurance chômage. -
Covid-19 - Economie - Emploi - Santé - Social - Société - Syndicats
Mises en demeure de Teleperformance, qui gère les appels de vaccination Covid-19
Teleperformance, qui bénéficie du contrat du gouvernement pour la gestion des appels liés à la prise de rendez-vous des vaccinations contre la Covid-19, vient d’être mis en demeure par l’inspection du travail pour inégalité de traitement envers les nouveaux embauchés « vaccination » qui travaillent à domicile avec leur propre équipement informatique et … pour l’insuffisance des mesures de prévention des risques de propagation du coronavirus. Aussi pointé pour ces évaluations illégales et l’impossibilité pour les représentants du personnels de rentrer en contact avec tous les salariés, 6 saisines ont été déposées ce vendredi auprès du conseil de prud’hommes de Belfort, il y en a déjà 10 depuis le début de l’année. - Separateur
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Economie - Emploi - Social - Syndicats
Plus de repreneur pour Jacob Delafon à Damparis
L’entreprise avait été mise en vente par le groupe américain Kohler en septembre 2020. L’entreprise française de robinetterie d’Etain Kramer s’était portée volontaire pour la reprise, mais vient de jeter l’éponge. Elle prévoyait la préservation de 91 emplois sur 140 avec l’objectif d’augmenter les effectifs au bout de trois ans. Dans un communiqué relayé par […] -
Salles de concert et festivals se démènent pour rallumer le son en 2021
Du Bœuf sur le Toit à Lons-le-Saunier aux Eurockéennes de Belfort, en passant par la Rodia de Besançon, Echo System à Scey-sur-Saône ou le Terminus à Morteau, des concerts résonnent en temps normal dans les quatre coins de la Franche-Comté. Mais dans les salles de musiques actuelles comme dans les festivals ou cafés-concerts, les notes de pop, rock, métal, rap, slam, électro tardent à se faire entendre depuis le début de la pandémie. Après les dernières réponses incomplètes du ministère de la Culture et dans un profond sentiment d’injustice, les organisateurs trépignent et se réinventent, prêts à accueillir de nouveau les artistes, les techniciens, mais surtout, le public. -
Collectivités - Collège - Lycée - Ecole - Economie - Education - Emploi - Justice - Politique - Société - Société civile
Après Besançon et Damparis, Lons-le-Saunier ratifie la, timide, charte pour l’égalité femmes-hommes
La dernière des 236 communes de France à avoir ratifié la charte européenne pour l’égalité des femmes et des hommes dans la vie locale est Lons-le-Saunier, qui s’est engagée à suivre ses recommandations en décembre. En Franche-Comté, seules Besançon et Damparis l’ont adopté, en 2007 et en 2017. Cela dit, voter les principes de la charte n’engage pas légalement les signataires et le suivi des actions est minime. La société civile doit donc rester vigilante pour que les mots prennent forme sur le terrain.
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Economie - Emploi - Energie - Environnement - Etat - Industrie - Politique - Sécurité - Social - Société - Syndicats
Belfort : vente imminente des activités nucléaires stratégiques de General Electric
Un nouveau plan social important touche General Electric à Belfort dans son unité consacrée au charbon et au nucléaire. Alors que des compétences clés vont disparaitre, cette division stratégique est mise en vente par les Américains. Deux options seraient encore en arbitrage à la tête de l’État, à la manœuvre pour retrouver sa souveraineté dans ce domaine vital : l’offre EDF/Framatome et celle portée par l’ancien dirigeant d’Alstom Frederic Pierucci. Au cœur des enjeux : la société Geast, fondée après la vente de la branche énergie d’Alstom en 2014 et dont dépendent les fameuses turbines Arabelle ainsi que la maintenance des centrales nucléaires de France et des bâtiments nucléaires de la marine nationale. Depuis quelques semaines, son conseil d’administration est dirigé par Hugh Bailey, directeur de GE France, par ailleurs visé par une enquête pour « prise illégale » d’intérêt depuis son passage de Bercy à GE. -
Collectivités - Economie - Emploi - Environnement - Justice - Politique - Société - Société civile - Urbanisme
La preuve que Amazon s’implantera à Belfort
Après les indices et les soupçons, la preuve. Le permis de construire déposé par la société Vailog mentionne bien Amazon comme étant le client final de sa plateforme logistique sur la ZAC de l’Aéroparc. Cette trace avait été caviardée, mais mal effacée sur une annexe du permis de construire validé par les services du Grand Belfort et signé par le maire de Fontaine. Contrairement à ce qui a été affirmé, c’est donc bien Amazon qui se cache derrière le nom de code Citadelle.
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Economie - Education - Emploi - Formation - Politique - Santé - Social - Société - Société civile
Crise et démissions à la MGEN du Doubs
Après plusieurs mois de crise entre élus et la direction, les membres du bureau de la section du Doubs de la mutuelle MGEN ont collectivement démissionné en fin de semaine dernière. L’ancien président, Sébastien Barbati, estime avoir été poussé vers la sortie et dénonce un affaissement des principes mutualistes, une gouvernance démocratique défaillante et une gestion désastreuse des ressources humaines. Tout cela questionne l’application pour elle-même des valeurs prônées par la MGEN, celles de l’économie sociale et solidaire. Selon la mutuelle, il s’agit d’une décision personnelle, de problèmes de relations humaines et d’une situation singulière.
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Collectivités - Economie - Emploi - Environnement - Nature - Politique - Société civile - Urbanisme
Center Parcs de Poligny et du Rousset, aucun accord en vue entre la région et Pierre et Vacances
Après un revers devant le Conseil d’État et une forte mobilisation sur le terrain, le groupe Pierre et Vacances a annoncé l’abandon du projet de Center Parcs à Roybon, mais aussi la poursuite des projets d’extension dans l’Eure et de ses nouvelles implantations en Saône-et-Loire et dans le Jura. Pour ces deux projets, le soutien de la région Bourgogne-Franche-Comté n’est plus à l’ordre du jour. Pour maintenir la pression, les opposants se sont réunis pour dénoncer cette « industrie du tourisme » qui détruit la nature et contribue à l’épuisement de la ressource en eau.
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Economie - Emploi - Etat - Politique - Santé - Social - Société - Société civile - Syndicats
« Tant que l’on n’aura pas résolu le problème des lits et des embauches, le Segur est une imposture »
Alors qu’une deuxième vague de patients Covid-19 est attendue dans les hôpitaux, les soignants ont manifesté une nouvelle fois le 15 octobre leur colère et leur épuisement. Près de deux ans après le début d’une mobilisation exceptionnelle dans les hôpitaux, ils regrettent toujours le manque de moyens. Ils dénoncent aussi une injustice. Le personnel médico-social, soumis aux mêmes contraintes, n’a pas eu droit à une hausse de salaire. Le lendemain, la fermeture définitive de 27 lits de SSR à Saint-Jacques était actée.
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Economie - Emploi - Industrie - Social - Syndicats
Vers un avenir sans General Electric à Belfort ?
Après le plan social de la branche turbines à gaz, General Electric vient d’annoncer la suppression de l’entité Hydro à Belfort. Des emplois seront aussi supprimés dans la branche Steam, celle des turbines à vapeur. Alors que plus grand monde ne croit aux promesses du géant américain, l’idée de réorganiser l’industrie belfortaine sans General Electric fait son chemin.
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Economie - Emploi - Industrie - Syndicats
Philippe Martinez dans le Jura : « Ce n’est pas moi qui décide, sinon le pays serait déjà arrêté… »
Le secrétaire général de la CGT, qui tenait un bureau national décentralisé à Dijon, a fait le détour par SKF à Perrigny, près de Lons-le-Saunier, pour « remobiliser » les salariés. Il a expliqué que son principal donneur d'ordre, Airbus, a « huit ans de carnet de commandes ». Il est aussi passé par Dole chez Jacob Delafon qui a « besoin d'investissements » et a évoqué MBF, sous traitant automobile à Saint-Claude : là, il faut « raisonner en filière, que les grosses boîtes aident les petites » et que le gouvernement « conditionne les aides publiques ».
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Economie - Emploi - Industrie - Politique - Syndicats
Journée d’action contre la précarité : faible participation en Franche-Comté
Ils étaient moins de 500 à Besançon, 250 à Montbéliard, 150 à Belfort... Des 300 manifestants dans le Jura, plus de la moitié étaient à Lons-le-Saunier (notre article) où le défilé était conduit par une cinquantaine de salariés de SKF-Aérospace (photo ci-contre) où 110 des 340 emplois basés à Perrigny sont menacés après l'annonce d'un plan par la direction devant le CSE. Le PCF propose une table ronde pour préserver emplois et savoir-faire.
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Arts plastiques et graphiques - Culture - Economie - Emploi - Social - Théâtre
La conjuration des jardins
A Besançon mardi soir on a pu assister à une performance poétique organisée dans le plus grand secret par les artistes locaux. 18h. Place de la Révolution. Des porteurs apportent un cercueil. Ils le posent sur des tréteaux. Quelqu’un installe du rubalise : symbole de l’ère du Covid-19 ou mise à distance de la mort de l’art ? Ou les deux ? Peut-être.
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Covid-19 - Economie - Emploi - Etat - Industrie - Politique - Social - Syndicats - Transports
PSA se prépare à la reprise dans le brouillard
Contrairement à certains de ses concurrents, PSA n’a pas encore redémarré ses usines et n’a indiqué aucune date. A Sochaux comme aiileurs, les salariés sont dans le flou le plus complet, tout comme la direction qui mise sur la réouverture des concessions pour faire repartir la machine. La rentrée ne se fera pas avec tout le monde et les syndicats craignent une coupe dans les effectifs, en particulier des intérimaires. Après les ratés de Vesoul, qui ne s’était pas complètement arrêté, le protocole sanitaire est maintenant validé au niveau du groupe. Mais il reste à le confronter à la réalité… et aussi à s’assurer d’un stock de masques suffisant.
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Collège - Lycée - confinement - Covid-19 - Ecole - Economie - Education - Emploi - Etat - Politique - Santé - Société - Société civile
La vie d’un village sous coronavirus
Après un week-end d’interrogations et de digestion des nouvelles de fermetures en cascade des établissements scolaires et de différents commerces, ce lundi matin était placé sous le signe de l’expectative. Enseignants et commerçants attendaient les instructions. Reportage à Clerval, une commune du Doubs de 1000 habitants.
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Economie - Emploi - Politique - Social - Société civile
Besançon : la marche pour le droit des femmes fait le plein
Environ six-cents personnes défilaient ce samedi après-midi à Besançon, dans le cadre de la journée internationale des droits des femmes. Une marche mixte et féministe dans les rues du vieux centre, afin de sensibiliser l’opinion et les autorités aux questions de l’égalité salariale, des violences sexuelles et sexistes, de la situation des minorités, de la répartition des tâches domestiques, la sanctuarisation de l’IVG, ou encore de la défense des travailleurs du sexe.
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Economie - Emploi - Environnement - Etat - Finance - Idéologie - Nature - Partis - Politique - Social - Syndicats
Forum commun pour une réforme des retraites progressiste, mais pas d’union
S’organiser pour la suite et faire des propositions pour combattre la réforme des retraites. C’était le mot d’ordre d’un forum initié par le PCF en décembre salle Battant à Besançon et qui a rassemblé l’ensemble des syndicats et des partis politiques écologistes et de gauche : EELV, NPA, FI, PS, LO et Génération.s. Cela ne s’était pas vu depuis longtemps, mais malgré un constat commun, l’heure n’est pas tout à fait à l’union. Fin janvier, certains partis dont le PS, le PCF et EELV présentaient un contre-projet commun de réforme des retraites financé en taxant le capital et en créant des emplois liés à la transition énergétique.
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Agriculture - Economie - Emploi - Politique - Social - Société civile
Jean-Guy Henckel, « bricoleur » à l’origine des Jardins de Cocagne
Rien ne prédestinait certains travailleurs sociaux à devenir des entrepreneurs. Devant les besoins de réinsertion de personnes en difficulté, l'absence de réponses adaptées, plusieurs ont mis les mains dans le cambouis ou dans le bois... Jean-Guy Henckel les a mises dans la terre. Bio, la terre. 30 ans après la création du premier jardin de Cocagne, à Chalezeule, près de Besançon, il raconte l'aventure. À son actif, 136 entreprises solidaires - jardins, restaurants, laboratoires de transformation - emploient 5000 personnes en insertion, 800 encadrants et fournissent 25000 adhérents consommateurs...
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Collectivités - Collège - Lycée - Culture - Economie - Education - Emploi - Etat - Justice - Politique - Presse - Quartiers - Sécurité - Social - Société - Syndicats
Laurent Nuñez n’annonce rien de neuf pour Planoise et nie les violences policières
Laurent Nuñez est venu à Besançon d’abord auprès des policiers pour les féliciter du travail déjà mené et en les invitant à le poursuivre, jusqu’à éradiquer tous les points de deal en misant sur les enquêtes judiciaires. Il explique d’ailleurs les fusillades de Planoise par les vides laissés après le démantèlement de réseaux de trafic de drogue. Il n’est pas là pour promettre plus de policiers aux habitants, si ce n’est trois semaines de plus de CRS dans le quartier. Le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur n’a pas souhaité rencontrer l’intersyndicale, qui a fini nassée, et a contesté l’existence des violences policières. Tout en déniant aussi les entraves à la presse alors qu’une journaliste avait été empêchée de filmer l’irruption d’une manifestante dans le cortège officiel plus tôt dans la matinée.
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Les avocats rejoignent le cortège contre la réforme des retraites
Ils étaient près de 3.000 à Besançon ce 24 janvier pour cette septième journée de mobilisation nationale contre la réforme des retraites, un chiffre en hausse par rapport à celle de la semaine dernière. Et pour la première fois, les avocats en grève depuis trois semaines ont défilé aux côtés des autres salariés. Avec un col rouge en guise de résistance.
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Economie - Emploi - Etat - Justice - Politique - Social - Société - Syndicats
Rassemblement devant les prud’hommes contre l’affaiblissement de la juridiction
En pleine mobilisation contre la réforme des retraites, l’intersyndicale de Belfort avait appelé à un rassemblement devant le conseil des prud’hommes pour perturber l’audience de rentrée solennelle. La CGT et FO avaient décidé de ne pas participer à cette audience pour protester contre les suppressions de postes à venir, la complexification des requêtes, le plafonnement des indemnités, le recours accru au juge professionnel, etc. À terme, ils redoutent une « disparition pure et dure des conseils de prud’hommes. » Plus tôt dans l’après-midi, la CFDT avait obtenu la présidence, alors que la CGT la revendiquait.
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Economie - Education - Emploi - Etat - Politique - Social - Syndicats - Syndicats
Retraites : mobilisation difficile dans le privé
Bien que concerné, le secteur privé est largement sous représenté dans les manifestations pour défendre le système de retraite. Éclatement des bastions ouvriers, déclin syndical, isolement, précarité, intérim, peur des sanctions, sont autant de raisons qui expliquent cette faible implication. Le manque d’information sur les impacts concrets de la réforme et l’accent mis sur les régimes spéciaux rendent aussi la mobilisation difficile, ce que regrettent les salariés du privé que nous avons pu rencontrer dans les cortèges à Besançon et Montbéliard.
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Economie - Emploi - Etat - Politique - Social - Société civile - Syndicats
Retraites, climat, Gilets jaunes… grosse mobilisation à Besançon
La démonstration de force a été impressionnante dès le jeudi 5 décembre dans la capitale comtoise. Avec 5 500 manifestants d’après la Préfecture et de 7 500 à 8 500 pour les organisateurs, c’est un raz-de-marée qui s’est abattu contre la réforme du système de retraites. Au-delà du cortège syndical, les actions se sont ensuite multipliées jusqu’au week-end : barrage filtrant à Micropolis à l’issue de la manifestation de jeudi, blocage économique d’Easydis dans la nuit, marche pour le climat samedi matin suivi d’un après-midi jaune, incluant l’occupation de l’enseigne Quick. Une fin d’année détonante s’amorce.
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Economie - Emploi - Etat - Politique - Social - Syndicats - Transports
Après un nouveau blocage, interdiction de manifester devant Easydis
La préfecture du Doubs vient de rédiger un arrêté d’interdiction de manifester à proximité de la plateforme Easydis de Besançon. Dans la nuit de jeudi à vendredi, quelques heures après l’immense manifestation contre le système de retraite et quelques blocages de la circulation vers Micropolis, une trentaine de manifestants, Gilets jaunes ou non, s’étaient rendus à 3h du matin sur le site logistique Easydis pour empêcher les camions de sortir du site ou d’y rentrer. Ils ont bloqué le site deux heures avant de partir d’eux-mêmes, et alors que la police était sur place.
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Agriculture - Aménagement - Economie - Emploi - Environnement - Nature - Politique - Social - Société civile
Blocage et occupation de commerces contre les excès du « Black Friday »
Les militants d’ANV COP21 et d’Extinction Rebellion ont organisé une action massive de désobéissance civile à Besançon. Ils déclarent « l’état d’urgence climatique et sociale », et entendent « dénoncer une société de surproduction dont le “Black Friday” est le symbole ». À près de 200 personnes, ils sont parvenus à bloquer pendant près de 3 heures, non sans de vives tensions, les entrées du Géant casino à Chateaufarine et à mener ensuite une action beaucoup plus festive l’après-midi aux Passages Pasteur en centre-ville.
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Culture - Economie - Emploi - Industrie - Littérature
Les commerçants de Lons réceptifs à la campagne d’ATTAC visant Amazon
La campagne nationale Stop Amazon et son monde, destinée à faire pression sur les gouvernements pour qu'ils taxent vraiment les GAFAM, a été relayée par ATTAC-Jura qui a recouvert des vitrines fermées d'affichettes percutantes et proposé à des commerçants d'appuyer leur action. Le libraire Philippe Guyot-Jeannin explique pour sa part qu'un emploi créé par Amazon en détruit 18 dans son secteur…
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Economie - Emploi - Politique - Social - Société civile
Acte 47 des Gilets jaunes à Besançon : « silence, on casse »
Sous le mot d’ordre de « convergence contre la casse des services publics », gilets jaunes, syndicats, et autonomes, se sont retrouvés ce samedi à Besançon. Environ 700 personnes ont ainsi entamé un défilé sous des trombes d’eau, où les prises de parole se sont enchaînées devant plusieurs institutions. En fin d’après-midi, après avoir gagné la préfecture qui a été prise pour cible, une confrontation s’est engagée entre les plus téméraires et la gendarmerie mobile. La situation restera tendue avec d’autres heurts notamment à Chamars et à gare Viotte. Il y a eu six interpellations.
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Economie - Emploi - Etat - Industrie - Politique - Social - Société - Société civile - Syndicats
« Pour les retraites, mais pas que »
La mobilisation contre la réforme des retraites que le gouvernement souhaite faire voter avant l’été 2020, après une phase de concertation, entre dans le dur. Les manifestants dénoncent la fin des régimes spéciaux qui compensent des conditions de travail difficile, tout comme le remplacement des cotisations au trimestre par un système par point, dont on ne connait pas la valeur, et qui pourrait fluctuer dans le temps. Parmi les quelque 800 personnes dans la rue à Besançon ce matin, tous craignent que cela se traduise par une diminution du montant des retraites et un âge de départ plus tardif.
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Economie - Emploi - Etat - Industrie - Politique
General Electric affaiblit le site de Belfort avec sa politique financière
Un audit financier de l’usine de turbines à gaz General Electric de Belfort que nous avons pu nous procurer révèle des performances dégradées année après année du fait de la politique menée par la maison mère. Si le creux du marché explique en partie ces résultats négatifs, l’entité pâtit fortement de la politique financière de GE, qualifiée de « destructrice », tant elle bénéficie largement aux actionnaires au détriment de l’investissement, aux échanges intragroupes, qui visent à rapatrier les bénéfices dans des pays où la pression fiscale est moins forte et à une forte hausse des pénalités infligées en raison de retards ou de non-qualités, causées par de multiples changements d’organisation qui ont dégradé les conditions de travail.
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Sochaux 2022 : la Région demande à PSA de veiller à la sécurisation professionnelle des salariés
La première brique du projet «Sochaux 2022» réorganisant le site PSA de Sochaux est posée. Il s'agit d'une presse grand gabarit. Marie-Guite Dufay et Charles Demouge étaient parmi la délégation qui a assisté à une démonstration ce mercredi 26 juin 2019 au terme de laquelle un protocole d'accord a été signé entre PSA et la Région.
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Mutations industrielles et agricoles en question au conseil régional
General Electric, PSA, Faurecia, l'hydrogène... les sujets industriels furent nombreux à la dernière session du conseil régional où il fut aussi question d'agriculture biologique. Quelques passes d'armes eurent lieu y compris avec des bretteurs inattendus. Compte rendu détaillé de l’assemblée plénière des 27 et 28 juin à Dijon.
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Rafale, Parly et jeunes du SNU à la BA 116 de Luxeuil
Florence Parly, ministre des Armées, a visité lundi 24 juin la base aérienne 116 de Luxeuil-les-Bains et a pu rencontrer des jeunes volontaires du Service national universel (SNU). Elle a surtout annoncé que la BA 116 serait dotée à partir de 2032 d’avions Rafale en remplacement des vieux Mirages 2000-5. De quoi rassurer les élus qui craignaient la disparition du plus gros employeur de la ville.
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Le plan social de General Electric devant les juges le 27 juin
Selon nos informations, un référé liberté a été déposé aujourd’hui en début d’après-midi auprès du Tribunal de grande instance de Belfort par l’intersyndicale turbine à gaz de General Electric à propos du plan de licenciement envisagé par GE. Celui-ci a été accepté et l’audience aura lieu le 27 juin. Le juge devra se prononcer sur le manque de mesures d’accompagnement pointées par les syndicalistes et le manque de sérieux sur le suivi et la mise en œuvre des pistes de diversifications. Cette procédure d'urgence pourrait éventuellement aboutir à une suspension du plan, qui devrait, selon les vœux de la direction, débuter officiellement demain.
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Avant la manif du 22 juin à Belfort, General Electric encaisse les coups
Les salariés de General Electric ont remporté une première victoire en empêchant la tenue de la réunion qui devait lancer le plan social. Le maire de la ville, Damien Meslot, a ensuite refusé de louer une salle à GE pour une nouvelle réunion prévue vendredi et les syndicats, qui ont rencontré la Direccte, menacent de porter l’affaire en justice pour contraindre l’État à faire respecter les engagements pris par GE dans l’accord qui conditionnait la vente de la branche énergie d’Alstom. Et samedi, tout le monde s’attend à une manifestation massive à Belfort en soutien aux salariés de GE.
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Révélations : l’accord signé entre GE et l’État prévoyait un centre mondial de décision à Belfort
Outre la création de 1.000 emplois, l’accord signé entre l’État français et General Electric pour l’acquisition de la branche énergie d’Alstom comportait aussi l’obligation pour la firme de maintenir ou de créer des centres de décisions mondiaux en France. L’activité turbines à gaz à Belfort, menacée par la suppression de près de la moitié de ses effectifs, est concernée. D’après le document, l’État conserve la possibilité d’attaquer GE en justice pour l’obliger à respecter ses engagements, dont presque aucun n’a été respecté.
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Belfort : La bataille commence dans les usines General Electric
Après le comité d’accueil houleux réservé à Bruno Le Maire lundi, les salariés de General Electric ont décidé en AG jeudi de démarrer les actions. Ce vendredi matin, ils ont bloqué une turbine et un rotor qui devaient sortir du site. Dans les ateliers, c’est la grève du zèle. Chacun est appelé à suivre rigoureusement les protocoles, et donc de à ralentir la production. L’intersyndicale a appris pendant le blocage que le gouvernement indique ne pas avoir ne se donnera pas les moyens d’annuler le plan de licenciement ni de retarder le début du processus qui devrait s'enclencher le 17 juin. Eux ne veulent pas négocier un plan jugé obsolète après les propos du ministre et exigent que la direction étudie les pistes de diversifications avant de licencier.
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A Belfort, Le Maire met la pression sur General Electric
En visite à Belfort sur le site de General Electric où se trouvaient presque mille personnes, Bruno Le Maire exige que GE revoie sa copie pour baisser le nombre d’emplois supprimés et demande le maintien de la compétence turbine à gaz à Belfort. Après sa rencontre avec les dirigeants de GE et les syndicats, il évoquait aussi sa crainte d’une « liquidation dissimulée ». Il annonce également la création à Belfort d’une société aéronautique financée par GE et l’État et l’implantation d’un centre dédié à l’hydrogène. L’intersyndicale évoque une rencontre positive, mais n’est guère rassurée. Dehors, après avoir accueilli et salué le ministre par des huées, certains ne croient plus aux discours et parlent de blocage, alors que des turbines s’apprêtent à être livrées…
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Bruno Le Maire assure le SAV de General Electric
Après l’annonce par General Electric de la suppression de plus de 1.000 postes à Belfort aux membres du conseil d’administration, c’est Bruno Le Maire qui a justifié cette décision à l’Assemblée nationale. Il répondait à Michel Zumkeller lors des questions au gouvernement. Le député de Belfort évoque un jour noir et des paroles non suivies d’actes, tandis que le ministre enterre définitivement l’activité gaz tout en promettant de garantir un avenir industriel au site.
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Economie - Emploi - Etat - Industrie - Politique - Social - Syndicats
Du gaz à General Electric Belfort
Sous pression. Comme tous les acteurs du dossier General Electric et son usine à Belfort. Personne ne dit rien, mais le bruit de 1.000 suppressions de postes est persistant. La branche turbines à gaz, 1.900 salariés sur 4.200, semble la plus menacée. Bruno Le Maire vient presque de l’enterrer, faute de débouchés. Les syndicats dénoncent un mensonge pour mieux faire passer la pilule du plan social. Chiffres à l’appui, ils tablent, tout comme GE, sur la reprise du secteur. Pour pérenniser l’excellence industrielle de Belfort, son savoir-faire et ses emplois, ils ont élaboré des pistes de diversification : aéronautique, hydrogène et nucléaire.
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Economie - Emploi - Santé - Société - Syndicats
Urgences au CHU : « c’est aujourd’hui que ça craque »
Au moins 62 services d’urgences sont en grève, dont ceux de Besançon, en grève illimitée depuis le 14 mai, Vesoul, Pontarlier et Lons-le-Saunier. A bout, les soignants dénoncent un manque d’effectifs et des conditions de travail dégradées. À l’hôpital Jean-Minjoz, la suppression d’un poste d’infirmière de nuit a été le déclencheur, six mois après un mouvement entamé suite à la tentative de suicide d’un médecin. Une action est prévue jeudi de 13h à 15h devant l’hôpital.
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Economie - Emploi - Etat - Politique
«Les demandeurs d’emploi n’ont plus droit à l’erreur, contrairement aux grands fraudeurs fiscaux»
Une quarantaine de personnes, dont Charles Piaget, entendaient dénoncer un décret aux conséquences différées dans le temps. Les suspensions d'indemnisation sont remplacées par des suppressions. Cela va fragiliser un peu plus les demandeurs d'emploi estiment plusieurs organisations associatives, syndicales et politiques.
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101.120 inscrits à Pôle emploi en Franche-Comté au troisième trimestre 2018
La Direccte enregistre plus de mille inscrits supplémentaires en trois mois dans toutes les catégories. Les 53.870 chômeurs de catégorie A sont 910 de moins qu'il y a un an, ont été 1750 de moins en juin, mais depuis il y a 840 inscrits de plus...
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Economie - Emploi - Santé - Société - Tertiaire
La CFDT inquiète pour les 28 emplois de l’Association Famille Laïque de Besançon
Spécialisée dans l'aide à domicile, l'entreprise a été placée en redressement judiciaire. Le syndicat CFDT Santé-Sociaux du Doubs a saisi les élus du risque de rachat à des conditions salariales inférieures.
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Economie - Emploi - Etat - Politique - Social - Syndicats
Fonctionnaires : Dole défend ses hospitaliers
Plus de 1000 manifestants à Besançon, 300 à Belfort, des salariés de PSA dans le cortège de Vesoul... Factuel était à Dole où 400 personnes ont participé à un défilé où il a beaucoup été question des hôpitaux Louis-Pasteur et Saint-Ylie touchés par des fermetures de lits, de services et des suppressions de postes.
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Fonction publique et cheminots : 6500 manifestants en Franche-Comté
C'est sensiblement plus que le 10 octobre 2017 qui avait vu défiler 5500 Franc-Comtois dans huit manifestations au lieu de sept ce 22 mars. Les critiques contre la politique libérale du gouvernement montent en intensité... Logique : ses projets commencent à devenir concrets alors que les souvenirs de mai 68 et décembre 95 sont convoqués.