Camille Jourdan
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Quand les bâches publicitaires deviennent des sacs…
Chez « Oh la Bâche ! », à Lons-le-Saunier, Béatrice Weidenmann transforme les bâches publicitaires et banderoles événementielles en accessoires de mode. Un réemploi qui évite d’enfouir ou d’incinérer quelques-uns des milliers de mètres carrés de PVC produits et jetés chaque année. Une filière de collecte tente de se mettre en place au niveau national à partir d'une initiative née en Loire Atlantique. -
Fougerolles : « Moi, gynécologue rurale de 63 ans, je rends ma blouse… »
Condamnée à rembourser plus de 3.000 euros à la Caisse Primaire d’Assurance Maladie de Haute-Saône, Élisabeth Aubry-Boco, a décidé de prendre sa retraite prématurément pour dénoncer la « maltraitance » du monde rural. Son erreur ? Elle a réalisé des frottis dans des délais trop rapprochés et facturé des consultations et des échographies au sein d’uniques rendez-vous. Les démêlés de cette « médecin de campagne » avec la Sécu surviennent dans un département qui déplore des fermetures de services hospitaliers et n'a plus qu'une seule maternité... -
Salles de concert et festivals se démènent pour rallumer le son en 2021
Du Bœuf sur le Toit à Lons-le-Saunier aux Eurockéennes de Belfort, en passant par la Rodia de Besançon, Echo System à Scey-sur-Saône ou le Terminus à Morteau, des concerts résonnent en temps normal dans les quatre coins de la Franche-Comté. Mais dans les salles de musiques actuelles comme dans les festivals ou cafés-concerts, les notes de pop, rock, métal, rap, slam, électro tardent à se faire entendre depuis le début de la pandémie. Après les dernières réponses incomplètes du ministère de la Culture et dans un profond sentiment d’injustice, les organisateurs trépignent et se réinventent, prêts à accueillir de nouveau les artistes, les techniciens, mais surtout, le public. - Separateur
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Agriculture - Economie - Energie - Environnement - Etat - Nature - Politique
Méthanisation agricole : une ruée vers le gaz « vert » qui divise
En Franche-Comté comme dans toute la France, de nombreux agriculteurs transforment leurs déchets agricoles en biogaz. Une façon pour eux de se diversifier, de produire une énergie « recyclable » et « locale » et d’avoir un revenu supplémentaire et stable. Mais face à la multiplication de projets de plus en plus grands et qui se rapprochent des agglomérations pour se brancher directement au réseau de gaz de ville, certains riverains et militants se montrent sceptiques et dénoncent un gaz pas si vert que cela. -
Agriculture - Déchets - Economie - Energie - Environnement - Etat - Nature - Politique
Nourrir le méthaniseur, un casse-tête agricole
Dans leur méthaniseur, les agriculteurs recyclent effluents, résidus agricoles et autres déchets, mais réservent aussi certaines cultures à la production de gaz, quitte à détourner l’agriculture de son rôle traditionnel. Les projets se concentrent aujourd’hui sur des méthaniseurs à injections, qui envoient directement le gaz dans les canalisations, ce qui demande beaucoup plus de matières que les méthaniseurs en cogénérations, plus petits et qui transforment le gaz en chaleur et en électricité. Le « digestat » qui résulte de la méthanisation est ensuite utilisé comme engrais. Ce processus, une fois encore, divise, et certains cas de pollutions sont soupçonnés. -
Soins de suite à l’hôpital : le CHRU de Besançon perd définitivement ses lits SSR
Les 28 lits de Soins de Suite et de Réadaptation (SSR) de l’hôpital Saint-Jacques sont définitivement fermés à compter de ce vendredi 16 octobre au soir. La mesure a été validée ce matin au conseil de surveillance du CHRU de Besançon. Cette fermeture, longtemps annoncée comme temporaire, marque la fin de ce service au sein de l’hôpital public de Besançon. Elle met en péril toute cette activité, et l’ensemble du système de soins au sein de l’agglomération qui souffrait déjà d’un déficit de lits SSR.
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Environnement - Etat - Nature - Politique - Société civile
Chasse dans le Jura : des consultations publiques qui ne servent à rien ?
La préfecture du Jura proposait aux citoyens d’exprimer leurs observations sur deux projets d’arrêtés relatifs à la chasse d’été d’une part, et aux quotas d’animaux à prélever durant la saison de chasse qui arrive d’autre part. Malgré les 855 commentaires s’opposant à ces textes, les deux arrêtés ont été publiés sans modifications.
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Collectivités - Ecole - Education - Politique
Réouverture des écoles : une décision sur les épaules des maires
Depuis le 14 mai, les écoles franc-comtoises rouvrent progressivement leurs portes à une poignée d’élèves : 16% avaient repris mardi 19. Ce sont aux maires, mais aussi aux équipes enseignantes, que l’État a confié la lourde tâche de préparer cette réouverture, lorsqu’elle est possible. « Notre devoir est de créer les conditions d’une montée progressive en charge, qui va dans le respect d’un protocole sanitaire qui ne permet pas, a priori, un retour à la normale », reconnaît le recteur.
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L’école soumise au protocole sanitaire, est-ce vraiment l’école ?
Les petits Franc-Comtois rejoignent peu à peu les bancs de leur école, transformée pour respecter les règles sanitaires. La manière de faire classe, elle aussi, a été transformée. « Si j'envoie les élèves au tableau, dit une enseignante, il faudrait que chacun ait sa craie, qu’il ne la passe pas aux autres… Si je leur donne un travail écrit, je ne peux plus passer parmi eux et me pencher sur leur cahier pour les aider… »
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