Besançon
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Une pétition contre l’installation de voyageurs à la Grette
Des riverains de la rue de la Grette lancent une pétition contre deux terrains familiaux que le Grand Besançon souhaite implanter dans le quartier. L’Est Républicain qui relate cela, explique que l’agglomération prévoit la démolition d’une maison vide qui lui appartient pour y installer deux familles en voie de sédentarisation. Une pétition a commencé à […] -
Hôpital de jour psychiatrique Catalpa de Besançon fermé
En raison d’une recrudescence du nombre de personnels infectés par la Covid-19 et placés en arrêt maladie, le centre hospitalier de Novillars a décidé de fermer le 16 février son hôpital de jour psychiatrique Catalpa à Besançon. Cela permet de transférer les soignants dans ses unités les plus en difficultés, qui pour certaines comptent la moitié […] -
Le cinéma a 125 ans : Premières projections et premiers tournages à Besançon
Alors que les frères Lumière se passionnent pour de nouvelles inventions, par un beau jour de printemps, la première projection a lieu en 1896 à Besançon au Square Saint-Amour. Et dès 1908, des caméras tournent de petites scènes de fiction. Premiers films, premiers truquages puisque le cinéma permet désormais de regonfler un homme passé sous un rouleau compresseur avec une pompe à vélo ! - Separateur
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Une thèse sur l’Occupation à Besançon
Anne-Laure Charles a soutenu sa thèse d’histoire le 10 février pour comprendre les relations entre les occupés et les occupants à Besançon lors de la Seconde Guerre mondiale. Elle a utilisé des archives française et allemande depuis 1937, marquée par deux rencontres franco-allemandes pour la paix d’anciens combattants de 14-18, à Fribourg et Besançon. Le […] -
Aménagement - Collectivités - Culture - Environnement - histoire - Politique - Urbanisme
Des forts en ruine mais pas sans vie autour de Besançon
"A deux kilomètres de là, deux énormes brasiers flambent dans les cheminées des abris sous roc d’Estel et Jean-Marc Gros. Leur chienne monte la garde devant les portes, sous la neige. Il fait bon sous les roches, bien que la tempête s’agite au-dehors." Si la Citadelle de Besançon, construite par Vauban au XVIIème siècle, est connue des bisontins et bien au-delà, les autres forts d’enceinte, notamment ceux du système « Séré de Rivières » datant de la fin du XIXème siècle, sont bien moins célèbres. Impossibles à rénover pour les petites communes ou les particuliers qui les possèdent, ils s’écroulent doucement, tandis qu’habitants et fans de vieilles pierres des alentours leur inventent des usages. Une poignée de passionnés tentent de les valoriser, le milieu de la fête alternative y trouve des lieux idéaux pour laisser libre cours à ses envies de « gros son », et les coureurs du Trail y passent, prêtant plus ou moins attention à ce patrimoine méconnu. -
Environnement - Etat - Politique - Quartiers - Sécurité - Société - Urbanisme
Le renouvellement urbain débute à Planoise : « on se croirait dans un film de zombies »
La vie quotidienne vire au cauchemar pour les derniers habitants de certains bâtiments promis à la démolition à Planoise. Dans l’attente d’un relogement, plusieurs foyers vivent dans des bâtiments désormais insalubres et ouverts aux quatre vents, où se croisent dealers, squatteurs toxicomanes et récupérateurs de métaux. La situation s’enlise à cause des modalités de mise en œuvre du Nouveau programme national de renouvellement urbain (NPNRU), qui prévoit de ne pas reloger les Planoisiens à Planoise, où des logements sont pourtant disponibles. Reportage initialement publié sur le blog Le Compost, Factuel reviendra sur ce dossier prochainement.
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Collectivités - Education - Environnement - Logement - Politique - Société - Sport - Urbanisme
La caravane des pieds d’immeubles
Depuis l'été 2020, le Club Sauvegarde de Besançon se mobilise pour les enfants du quartier de Planoise avec sa Caravane des pieds d'immeubles pour "créer du lien et occuper le terrain". -
Arts plastiques et graphiques - Collectivités - Culture - Education - Justice - Politique - Société - Université
ISBA : l’enquête administrative pointe de graves dysfonctionnements, mais écarte les accusations d’agressions sexuelles
Les premiers résultats de l’enquête administrative diligentée par la mairie suite aux accusations d’agressions, de harcèlements sexuels et de viols lancées par l’association Balance ton école d’art ont été rendus. Celle-ci n'est pas en mesure d'apporter d’éléments suffisamment probants pour accréditer ces faits, toujours l’objet d’une enquête judiciaire. En revanche, de graves dysfonctionnements sont constatés au sein de l’Institut Supérieur des Beaux-Arts de Besançon, au point que trois autres études sont lancées. Elles concernent les questions de budget, le volet pédagogique et des faits de discriminations racistes et sexistes.
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Aménagement - Collectivités - Environnement - Politique - Société civile - Urbanisme
Un marché public sur les Vaîtes, mais pas de GEEC avant février
La composition du Groupe d’étude de l’environnement et du climat (GEEC) voulu par la maire de Besançon pour donner un avis scientifique sur certains projets devait être connue en octobre. Il travaille déjà tant bien que mal, mais ne sera officiellement présenté qu’à la fin du mois de janvier au plus tôt. Si la ville n’avance pas de ce côté-là, elle a toutefois publié un appel d’offres pour mettre en œuvre le projet des Vaîtes, ce qui outre l’association des Jardins des Vaîtes qui milite pour son abandon et qui regrette l’opacité autour de ce dossier.
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Soins de suite à l’hôpital : le CHRU de Besançon perd définitivement ses lits SSR
Les 28 lits de Soins de Suite et de Réadaptation (SSR) de l’hôpital Saint-Jacques sont définitivement fermés à compter de ce vendredi 16 octobre au soir. La mesure a été validée ce matin au conseil de surveillance du CHRU de Besançon. Cette fermeture, longtemps annoncée comme temporaire, marque la fin de ce service au sein de l’hôpital public de Besançon. Elle met en péril toute cette activité, et l’ensemble du système de soins au sein de l’agglomération qui souffrait déjà d’un déficit de lits SSR.
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Economie - Emploi - Etat - Politique - Santé - Social - Société - Société civile - Syndicats
« Tant que l’on n’aura pas résolu le problème des lits et des embauches, le Segur est une imposture »
Alors qu’une deuxième vague de patients Covid-19 est attendue dans les hôpitaux, les soignants ont manifesté une nouvelle fois le 15 octobre leur colère et leur épuisement. Près de deux ans après le début d’une mobilisation exceptionnelle dans les hôpitaux, ils regrettent toujours le manque de moyens. Ils dénoncent aussi une injustice. Le personnel médico-social, soumis aux mêmes contraintes, n’a pas eu droit à une hausse de salaire. Le lendemain, la fermeture définitive de 27 lits de SSR à Saint-Jacques était actée.
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Collectivités - Economie - Environnement - Justice - Logement - Politique - Société - Société civile - Urbanisme
Après avoir déjà versé 5,6 M€ pour les Vaîtes, Besançon continuera de payer 1 M€ par an
Anne Vignot indique attendre les avis juridiques et scientifiques sur l’urbanisation des Vaîtes pour se prononcer sur le devenir du projet. Mais sur le papier, rien n’a vraiment changé. Alors que, sans compter le tram, la ville de Besançon a déjà dépensé plus de 5,6 M€, le conseil municipal vient de voter la poursuite des versements à hauteur de 1 M€ par an. La ville est cependant incapable de justifier avec des études récentes son besoin en logement, qui fonde la déclaration d’utilité publique et qui conditionne la reprise des travaux.
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Collectivités - Environnement - Nature - Politique - Société civile - Urbanisme
Statut quo aux Vaîtes
Une ZAD qui s’enracine, Anne Vignot la maire EELV de Besançon qui souhaite la destruction de la vigie, une tour de guet de 8 mètres de haut érigée le 17 juin, la menace d’une expulsion qui se précise et la promesse de la municipalité de mettre en place un conseil de scientifiques et d’experts pour étudier la question. Censé trancher l’avenir des Vaîtes dans une démarche participative, son indépendance est déjà remise en cause par les opposants. Ceux-ci ne partiront pas avant l’arrêt du projet et se disent prêts à s’allonger devant les pelleteuses.
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Anne Vignot (EELV) élue de justesse à Besançon
Avec une abstention énorme de 60,9%, la liste emmenée par Anne Vignot (EELV) arrive en tête des élections municipales à Besançon (43,84%), avec seulement 566 voix d’avance sur celle de Ludovic Fagaut (LR, 41,69%). Eric Alauzet (LREM) paie ce duel avec 14,46% des suffrages exprimés.
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« On sera sur des maisons individuelles pour développer les Vaîtes »
Surfant sur son opposition au projet des Vaîtes, Ludovic Fagaut (LR) précise que son projet Terra Vesontio comprendra tout de même des « constructions raisonnées ». Sur le reste, il refuse que Besançon devienne un « laboratoire écologiste et communiste » et place sa liste comme celle du rassemblement de l’union de la droite et du centre et mise sur un plan de relance de 32 millions d’euros à destination des entreprises et des commerçants pour sauvegarder les emplois.
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« Je suis celui qui ressemble le plus à la sociologie de Besançon »
Face aux listes qu'ils jugent gauchisante pour l'une et droitière pour l'autre, Éric Alauzet veut porter un projet au centre, qu'il estime proche des habitants de Besançon, plutôt de centre-gauche. Il revient longuement sur sa trajectoire politique et mise sur un « plan de relance et de transformation » de 120 millions d'euros sur son mandat pour relancer l'économie et préparer la transition écologique, soit « le doublement du budget naturellement prévu ».
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Aménagement - Collectivités - Environnement - Politique - Urbanisme
« Je mettrai en place un « GIEC » sur l’ensemble des projets de la ville »
Avec 31,2 % des voix, Anne Vignot est arrivée en tête du premier tour à Besançon avec une liste regroupant les écologistes et une partie de la gauche. Engagée dans une triangulaire face à Ludovic Fagaut, LR, et Éric Alauzet, LREM, elle fait figure de favorite. Dans cet entretien, Anne Vignot revient sur les politiques qu'elle souhaiterait mettre en place à Besançon si elle est élue le soir du 28 juin et indique sa volonté de mettre en place un collège de scientifiques et d’experts pour évaluer l'impact environnemental des politiques de la ville, "pas que sur les Vaîtes".
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Quartiers - Sécurité - Société
1000 personnes contre les violences policières à Besançon
Ils étaient environ un millier à s’être rassemblés sur la place du huit septembre à 15h pour participer à la « marche pour la justice et la dignité ». Un appel lancé par des citoyens ayant reçu de nombreux soutiens dont l’intersyndical, des collectifs de défense des étrangers et des minorités comme la CDDLE ou encore SolMiRé, du mouvement des Gilets jaunes, de militants LGBTQI+, de partis politiques, de la Ligue des Droits de l’Homme du Jura et SOS racisme Jura.
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Etat - Idéologie - Politique - Sécurité - Société - Société civile
Des drones qui interrogent
Si la dotation de drones policiers n’est encore qu’un vague projet, des tests réalisés le 6 mai dernier à Besançon posent question. Le commissariat local est resté peu loquace à ce sujet, mais tente de rassurer. Juristes, associations, figures syndicales, et partis politiques craignent à terme une utilisation dans le cadre de mouvements sociaux et une extension du contrôle et de la surveillance des individus.
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Economie - Politique - Social - Société civile - Syndicats
Un cortège « pour la liberté de manifester » bloqué par la police
Comme chaque samedi depuis les Gilets jaunes, ils étaient une centaine réunie sous la bannière de « citoyens » place de la Révolution à Besançon. Après une longue prise de parole afin d’évoquer le cas des « premiers de cordée » et en particulier de l’hôpital public, c’est la situation des libertés publiques en temps de crise sanitaire et les restrictions liées à la pandémie qui se poursuivent pour les mouvements sociaux après le 2 juin qui ont cristallisé les critiques.
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confinement - Covid-19 - Quartiers - Société
« Jusqu’alors, je ne savais pas qui habitait en face… »
Confiner au centre ville de Besançon aura été une drôle d'expérience. Quartier habituellement très vivant, le secteur de la fac de lettres est devenu méconnaissable. La place du Jura s'était transformée en lieu de rencontres grâce à un petit marché bio (déplacé vers la mairie, photo ci-contre) et un festival d'arts de la rue... Aujourd'hui, les chamois et les canards sont presque chez eux... Mais on découvre aussi ses voisins !
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Collectivités - Covid-19 - Etat - Politique
Comment Besançon s’est adaptée à l’épidémie de Covid-19 ?
Jean-Louis Fousseret a présenté aux conseillers municipaux un rapport d'information « sur les impacts et l'adaptation de la ville à la crise sanitaire ». En considérant l'intérêt d'un tel document, nous avons choisi de le reproduire en intégralité et sans aucune modification. On y suit ainsi la mise en place à Besançon du Plan de continuité des activités avec un fonctionnement dégradé pour ensuite n'assurer que les services d'urgence. Le but : assurer la continuité du service public malgré tout.
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Collectivités - Covid-19 - Politique - Santé - Société
Déconfinement : première distribution de masques à Besançon
Jusqu’à ce samedi, ce sont près de 250.000 masques qui vont être octroyés à l’ensemble des Bisontins et des habitants de la métropole par l’agglomération. Dont quelques 15.000 pour le seul quartier de Planoise où nous étions ce matin en reportage. Dans les semaines à venir, c’est au total environ 1,5 million de protections qui seront dédiées aux habitants du Grand Besançon, soit deux par personne
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Disparition de Bernadette Curty, inlassable militante bisontine du droit au logement
Elle fut dès 1968 à l'origine de l'Amicale des locataires de Planoise qui devint la section locale de la Confédération nationale du logement. Soucieuse de l'action collective, elle commença par défendre l'implantation de cabines téléphoniques ou d'une pharmacie... Adhérente de la CGT jusqu'au bout, elle obtint 24% à Planoise aux élections cantonales de 1976 où elle fut candidate du PCF qu'elle quitta l'année suivante...
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Elections - Partis - Politique
Besançon : Ensemble ! appelle à voter pour une des trois listes de gauche
Le Mouvement pour une alternative de gauche écologiste et solidaire veut empêcher la droite de prendre la ville.
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Collectivités - Etat - Politique - Quartiers - Sécurité - Société
Assassinat du 8 mars à Besançon, portrait d’un gamin, d’une affaire, d’un quartier
Ce 8 mars, une énième fusillade a eu lieu à Besançon. La treizième depuis novembre, principalement concentrées sur le quartier de Planoise. Le bilan de cette guerre des territoires pour le contrôle du marché de la drogue est très lourd : onze blessés par balles, un centre commercial ravagé par un incendie et désormais un mort, abattu à proximité du centre-ville. Peut-être celui de trop. Houcine, la victime, un Planoisien comme les autres occupants du véhicule pourchassé et cible des tirs, n’était lui pas dans le business. C’est ce que décrivent ses proches et la police. C’est une victime « collatérale », car c’est, vraisemblablement un des passagers qui était visé.
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Aménagement - Collectivités - Elections - Environnement - Politique - Société civile - Urbanisme
Citoyens et Insoumis pour « une règle verte » à Besançon
Claire Arnoux a tenu dimanche son meeting avec la liste Besançon verte et solidaire, qu’elle présente comme « citoyenne et soutenue par la France Insoumise ». L’opposition au projet des Vaîtes est un de leur argument majeur face à un « maire bâtisseur », et « épinglé à de multiples reprises pour ces liens avec la promotion immobilière. » Cela les démarque de la liste des écologistes et de partis de gauche menée par Anne Vignot, encore au conseil municipal. Les Insoumis dénoncent le bilan d’un maire « autoritaire » et entendent instaurer par exemple « l’état d’urgence écologique », une mutuelle de santé municipale et un RIC local.
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Economie - Emploi - Politique - Social - Société civile
Besançon : la marche pour le droit des femmes fait le plein
Environ six-cents personnes défilaient ce samedi après-midi à Besançon, dans le cadre de la journée internationale des droits des femmes. Une marche mixte et féministe dans les rues du vieux centre, afin de sensibiliser l’opinion et les autorités aux questions de l’égalité salariale, des violences sexuelles et sexistes, de la situation des minorités, de la répartition des tâches domestiques, la sanctuarisation de l’IVG, ou encore de la défense des travailleurs du sexe.
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Elections - Idéologie - Partis - Politique
Anne Vignot reçoit des pointures nationales en soutien au « laboratoire politique » bisontin
Pour son grand meeting, Anne Vignot a invité les chefs de file des partis de sa coalition pour célébrer cette large union, plutôt rare, des écologistes et de plusieurs forces de gauche aux municipales de Besançon. Julien Bayou de EELV, Olivier Faure du PS, Pierre Laurent du PCF et Sophie Taillé-Polian pour Génération. s sont venus soutenir « ce laboratoire nouveau », qui a su « mettre en harmonie le social et l’écologie. » Sans parvenir à véritablement galvaniser son auditoire, elle a su s’imposer comme la favorite et la rassembleuse de ce scrutin en attaquant ses principaux adversaires : la droite et LREM.
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Aménagement - Collectivités - Economie - Energie - Environnement - Industrie - Nature - Politique - Société civile - Transports
Des pubs plus petites mais plus numériques ?
Besançon devra se doter d’un règlement local de publicité avant juillet, mais les candidats aux municipales sont restés bien discrets sur le sujet alors qu’une consultation publique est prévue au printemps. Nous vous révélons avant les élections le projet des élus : points d’entrées de ville préservées, densité plus faible et réduction de la taille des panneaux de 12 à 8 m². Mais à l’heure où toutes les listes se revendiquent de l’écologie, la publicité numérique ne sera pas interdite. La voie est donc ouverte pour toujours plus d’écrans, alors que le contrat sur le mobilier urbain liant la ville à JCDecaux arrivera bientôt à échéance.
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Aménagement - Collectivités - Economie - Environnement - Industrie - Politique - Société civile - Urbanisme
Dix ans de lutte anti-pub à Besançon
L’action anti-pub d’Alternitiba et d’ANV COP21 le jour de la dernière Saint-Valentin s’inscrit dans une lutte longue à Besançon, où des modes d’action différents ont été utilisés. Alors que la publicité gagne du terrain et qu’elle s’affiche maintenant sur écran, retour sur 10 ans d’action anti-pub à Besançon, de l’ouverture des sucettes, en passant par l’extinction des enseignes lumineuses et la casse.
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Economie - Politique - Social - Société civile - Syndicats
1 000 manifestants à Besançon ce jeudi
À l’appel de l’intersyndicale CGT, FO, FSU, SUD/Solidaires, MNL, UNEF, et UNL, un cortège « métro-boulot-caveau » était organisé ce 6 février. Engagé depuis le 5 décembre dernier, le mouvement entendait démontrer qu’il ne faiblissait pas. Esplanade des Droits de l’Homme près de la Mairie à 11 h, le pari fut en partie gagné. Entre 900 et 1 200 personnes s’étaient ainsi retrouvées, un score honorable après plus de deux mois et une neuvième mobilisation nationale. Les organisateurs ont enchaîné les allocutions, avant de partir déambuler dans la vieille ville.
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Idéologie - Politique - Sécurité - Société - Société civile
À Besançon, trois nouvelles agressions attribuées aux néonazis
Depuis notre premier article, nous pouvons documenter d’autres agressions récentes attribuées à l’extrême-droite radicale. Une première victime décrit ainsi avoir subi un véritable « tabassage » à connotation raciste entre Noël et Nouvel An, une seconde avait déposé plainte suite à des coups reçus fin novembre. Plusieurs témoins rapportent aussi des rassemblements réguliers et tendus dans certains bars de la cité, dont l’un se serait soldé « à un cheveu de l’expédition punitive » mi-janvier. Les citoyens, parfois inquiets, s’interrogent désormais sur la réactivité des pouvoirs publics.
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Laurent Nuñez n’annonce rien de neuf pour Planoise et nie les violences policières
Laurent Nuñez est venu à Besançon d’abord auprès des policiers pour les féliciter du travail déjà mené et en les invitant à le poursuivre, jusqu’à éradiquer tous les points de deal en misant sur les enquêtes judiciaires. Il explique d’ailleurs les fusillades de Planoise par les vides laissés après le démantèlement de réseaux de trafic de drogue. Il n’est pas là pour promettre plus de policiers aux habitants, si ce n’est trois semaines de plus de CRS dans le quartier. Le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Intérieur n’a pas souhaité rencontrer l’intersyndicale, qui a fini nassée, et a contesté l’existence des violences policières. Tout en déniant aussi les entraves à la presse alors qu’une journaliste avait été empêchée de filmer l’irruption d’une manifestante dans le cortège officiel plus tôt dans la matinée.
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Les avocats rejoignent le cortège contre la réforme des retraites
Ils étaient près de 3.000 à Besançon ce 24 janvier pour cette septième journée de mobilisation nationale contre la réforme des retraites, un chiffre en hausse par rapport à celle de la semaine dernière. Et pour la première fois, les avocats en grève depuis trois semaines ont défilé aux côtés des autres salariés. Avec un col rouge en guise de résistance.
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Collectivités - Collège - Lycée - Education - Etat - Politique - Quartiers - Sécurité - Social - Société - Société civile
Planoise, entre peur et sentiment d’abandon
Le Conseil citoyen de Planoise organisait un rassemblement de soutien aux commerçants et aux habitants touchés par la violence. Au micro, les habitants ont pu exprimer leur sentiment d’abandon des pouvoirs publics et de dégout des accès de violence liés au trafic de stupéfiants qui pourrit la vie des habitants ici. Ils n’aspirent qu’à une chose, vivre normalement. Dans un autre article, nous reviendrons sur la réunion publique qui a suivi, où le maire et le préfet ont été mis en difficulté.
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Ecole - Economie - Education - Syndicats
50% des professeurs d’école du Doubs en grève vendredi 24 janvier
Selon le SNUipp-FSU, premier syndicat du premier degré, de très nombreuses écoles seront fermées.
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La députée Fannette Charvier privée de ses vœux
Fannette Charvier, députée LREM du Doubs, devait présenter ses vœux ce samedi matin à l’école des beaux-arts de Besançon. Mais attendue de pied ferme par une centaine de manifestants qui bloquaient le site, la cérémonie a dû être annulée. Ce qui n’a pas empêché l’élue de venir au contact des « perturbateurs », instaurant tant bien que mal le dialogue.
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Economie - Politique - Social - Société civile - Syndicats
Manif modérée et blocage sulfureux à Besançon
Ils étaient environ 4000 à manifester ce 9 janvier contre la réforme des retraites à Besançon, un chiffre en légère baisse par rapport aux précédents rendez-vous du mois de décembre. Les participants gardent confiance, beaucoup de professions étaient encore représentées. Certains s’étaient donné rendez-vous après la manifestation pour une action de blocage fugace de la circulation vers Micropolis. Elle s’est soldée par 14 interpellations et 7 gardes à vue.
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Collectivités - Economie - Elections - Politique - Social - Société civile - Syndicats
Besançon : syndicats et Gilets jaunes perturbent les vœux du maire
La semaine de reprise du mouvement social commence fort avec déjà plusieurs actions menées, dont la perturbation des vœux présentés mercredi soir par le maire de Besançon Jean-Louis Fousseret. Membres et proches de syndicats, Gilets jaunes et assemblée citoyenne, voulaient « marquer le coup » avant la manifestation du 9. Le Palais des sports a été envahi, mais la cérémonie a pu se tenir avec plus d’une heure de retard et sous bonne garde policière.
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Economie - Politique - Société civile - Syndicats
Pas de trêve sociale pour Noël
La discussion était animée lors de l’assemblée générale du mercredi 18 décembre à Besançon, où syndicats, gilets jaunes et autonomes fixaient les objectifs et modalités du mouvement d’opposition à la réforme des retraites. Au cœur des débats, la poursuite des « hostilités » à Noël / Nouvel An alors que la prochaine mobilisation nationale est prévue le jeudi 9 janvier. Les plus téméraires ont tranché : passage à France 3, reprise du rond-point de Roche-lez-Beaupré, « invasion » d’un conseil visant la vente de Saint-Jacques, opérations péages gratuits, tractages, manifestations, protestations devant les grandes surfaces…
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Economie - Politique - Sécurité - Social - Société - Société civile - Syndicats
Une fin de manif chaotique à Besançon
Dans la capitale comtoise, le cortège contre la réforme des retraites et « tout un monde d’injustices et d’inégalités » a rassemblé 3.300 personnes selon la police et 6.000 selon la CGT. Certains n’avaient pas envie de partir à l’heure de la dispersion à Chamars. Une centaine de personnes a poursuivi vers la CCI et la City, où le préfet, le maire et la présidente de Région signaient un contrat de transition écologique. La police a chargé et poursuivi les téméraires jusqu’à Battant. Il y a eu six interpellations, dont Frederic Vuillaume, figure des Gilets jaunes.
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Economie - Politique - Syndicats
« Un taux de grévistes en baisse, mais une détermination toujours présente »
Après le succès du jeudi 5 décembre les manifestations étaient moins garnies mardi 10 décembre, avec 2 à 3000 manifestants selon les comptages à Besançon (photo), un millier à Dole, près de 1500 à Lons et Belfort. Syndicats, retraités, Éducation nationale, cheminots, hospitaliers, étudiants, avocats, gilets jaunes, mais aussi salariés du privé, chômeurs, intérimaires, petits artisans, et autonomes, représentaient le gros des troupes, qui reste très déterminées.
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Nouveau blocage des Gilets jaunes à Besançon : « peser sur les flux commerciaux »
Après la plateforme Easydis vendredi dernier, les Gilets jaunes se sont attaqués mardi 10 décembre à Trans Proxim Froid qui livre de petites et moyennes enseignes en Franche-Comté. Pour les participants, l’opération avait d’abord pour objectif de persister dans la logique de « blocage économique » accrue avec le contexte de protestation lié au projet de réforme du système de retraite. C’était également une réponse assumée, en l’occurrence à l’arrêté préfectoral interdisant les manifestations sur la zone initialement choisie.
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Economie - Emploi - Etat - Politique - Social - Société civile - Syndicats
Retraites, climat, Gilets jaunes… grosse mobilisation à Besançon
La démonstration de force a été impressionnante dès le jeudi 5 décembre dans la capitale comtoise. Avec 5 500 manifestants d’après la Préfecture et de 7 500 à 8 500 pour les organisateurs, c’est un raz-de-marée qui s’est abattu contre la réforme du système de retraites. Au-delà du cortège syndical, les actions se sont ensuite multipliées jusqu’au week-end : barrage filtrant à Micropolis à l’issue de la manifestation de jeudi, blocage économique d’Easydis dans la nuit, marche pour le climat samedi matin suivi d’un après-midi jaune, incluant l’occupation de l’enseigne Quick. Une fin d’année détonante s’amorce.
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Economie - Emploi - Etat - Politique - Social - Syndicats - Transports
Après un nouveau blocage, interdiction de manifester devant Easydis
La préfecture du Doubs vient de rédiger un arrêté d’interdiction de manifester à proximité de la plateforme Easydis de Besançon. Dans la nuit de jeudi à vendredi, quelques heures après l’immense manifestation contre le système de retraite et quelques blocages de la circulation vers Micropolis, une trentaine de manifestants, Gilets jaunes ou non, s’étaient rendus à 3h du matin sur le site logistique Easydis pour empêcher les camions de sortir du site ou d’y rentrer. Ils ont bloqué le site deux heures avant de partir d’eux-mêmes, et alors que la police était sur place.
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Agriculture - Aménagement - Economie - Emploi - Environnement - Nature - Politique - Social - Société civile
Blocage et occupation de commerces contre les excès du « Black Friday »
Les militants d’ANV COP21 et d’Extinction Rebellion ont organisé une action massive de désobéissance civile à Besançon. Ils déclarent « l’état d’urgence climatique et sociale », et entendent « dénoncer une société de surproduction dont le “Black Friday” est le symbole ». À près de 200 personnes, ils sont parvenus à bloquer pendant près de 3 heures, non sans de vives tensions, les entrées du Géant casino à Chateaufarine et à mener ensuite une action beaucoup plus festive l’après-midi aux Passages Pasteur en centre-ville.
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Claire Simon : être femme et travailler dans le cinéma
Du 19 au 28 novembre à Besançon, une manifestation intitulée « Quand je dis non c’est non » est organisée par une dizaine d’associations. A cette occasion, nous publions un entretien avec Claire Simon cinéaste rencontrée au dernier Festival de Pontarlier, le cinéma au féminin…
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Collectivités - Elections - Politique
« On n’a pas d’autres choix que de faire confiance au peuple »
Les Insoumis entrent en campagne à Besançon avec l’annonce d’une liste ouverte : Besançon verte et solidaire. Ils refusent de s’associer à l’Equipe, qui réunit plusieurs forces de gauche issues de la majorité actuelle au conseil municipal et font part de leur souhait de faire table rase en invoquant une « révolution citoyenne ». Plusieurs appels du pied ont été lancés aux Gilets jaunes, dont certains sont à la France Insoumise, tandis que la joute est lancée avec Éric Alauzet au sujet de la gratuité des transports en commun, un des socles de leur programme.
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Culture - Politique - Presse - Société
Factuel et Le Compost interdits de réunion LREM
Une réunion du parti LREM s’est tenue samedi à Besançon sur fond de tensions internes au sujet des municipales. Un contre-rassemblement s’était également formé, donnant lieu à des tensions extrêmement vives. Surtout, un « tri » a été orchestré par les organisateurs, choisissant quels médias avaient le droit de couvrir l’événement. Notre rédaction a été privée d’exercer son activité, pour la première fois lors d’une réunion politique. Samedi dernier, ce fut aussi le cas de notre confrère du Compost.