Les candidats prennent la route de Saint-Claude

La fonderie MBF de Saint-Claude, lieu incontournable pour les candidats en campagne pour les élections régionales... Une enquête ouverte après décès consécutif à la panne des numéros d'urgence... Toujours des camions indésirables sur la RN83...

Nos confrères se sont fait l'écho d'un ouveau chapitre dans le feuilleton du drame social de la fonderie MBF de Saint Claude. Dans l’attente du verdict du tribunal de commerce de Dijon, le 15 juin, sur l’avenir de l’usine jurassienne, Fabien Roussel, candidat communiste à l’élection présidentielle de 2022 y a fait le déplacement. Après être allé dans deux fonderies poitevines et bretonnes, le candidat voulait montrer son soutien aux ouvriers. Il a indiqué la responsabilité de l’État et des entreprises Renault et Peugeot dans le choix de délocaliser la production à l’étranger. À l’occasion de cette visite, la Voix Du Jura rapporte que Nail Yalcin, porte parole de l’intersyndicale, a émis la possibilité de créer une Société Coopérative et Participative (SCOP) où les salariés auraient la direction entre leurs mains.Plus tard, mercredi 2 juin, les salariés sont allés manifester devant la permanence de la député LR Marie-Christine Dalloz. Les manifestants ont ouvert la grille de fer devant la porte et y ont déposé des pièces de leur usine, indique Le Progrès. Contactée par la Voix Du Jura, l’élue indique avoir fait tout ce qu’elle avait pu, de la réception des syndicats aux amendements à l’assemblée nationale. Julien Odoul, tête de liste RN aux régionales a également voulu faire le déplacement dans la ville du sud du Jura. L’accueil qu’il a eu n’était pas le même que celui de Fabien Roussel, des pancartes indiquant « RN = déchet dangereux, la déchetterie c’est par là » attendaient le candidat RN qui a rebroussé chemin. Ce dernier a alors déplacé son rendez-vous avec la presse au centre ville... 

Les soutiens nationaux se succèdent

Après la venue de Marine Le Pen le 25 mai dans la région pour soutenir Julien Odoul, Yannick Jadot est venu soutenir Stéphanie Modde, tête de liste Écologiste et Solidaires, le 28 mai à Besançon pour rendre visite aux acteurs de l’horlogerie française. Après des problèmes de transports que rapporte l’Est Républicain, les deux écologistes sont allés visiter Sibra, entreprise de bracelet de montres de haut de gamme. Ils étaient accompagnés par Anna Maillard, Eric Oternaud et Claire Mallard, les têtes des listes départementales du Doubs, du Territoire de Belfort et de Saône-et-Loire, et Anne Vignot, maire de Besançon. Les écologistes ont notamment parlé de relocalisation mais aussi de stratégie pour les régionales. Yannick Jadot indique qu’ils vont « tout faire dans la campagne pour que l’écologie arrive le plus haut possible et qu’elle participe à un gouvernement dans cette région, ou qu’elle la dirige, pour le meilleur. »

Enquête sur un décès suspect en Haute-Saône après la panne des numéros d’urgence

Mercredi soir, une panne géante des numéros d’urgence a touché plusieurs régions de métropole et d’outre-mer. Il était alors très difficile de joindre les pompiers, la police ou le samu. Des numéros de substitution ont été mis en place dans les quatre départements franc-comtois. Cela dit, le Progrès et l’Est Républicain indiquent que le Jura et le Doubs n’ont été que « faiblement impactés ». Malgré tout, les numéros de substitution ont été maintenus jusqu’à vendredi 4 juin au matin. Cette panne aurait causé la mort d’un homme de 77 ans en Haute Saône, rapporte France 3 Franche-Comté. L’homme, en arrêt cardiorespiratoire, n’a pas pu être secouru à temps, sa famille n’arrivant pas à contacter les sapeurs-pompiers. Une enquête a été ouverte pour connaître les causes exactes.

Le procès de l’attaque raciste de Dole repoussé

Initialement prévu vendredi 28 mai, le procès du septuagénaire qui a attaqué Adil Sefrioui le 21 avril dernier, est finalement repoussé au 22 juin. France 3 Franche-Comté explique que l’affaire nécessite un tribunal collégial, donc à plusieurs juges. Or, au tribunal de Dole, il s’agissait d’une audience à juge unique. Le tribunal s’est alors déclaré incompétent et le dossier a été envoyé au tribunal de Lons-Le-Saunier. La chaîne de télévision indique également que l’avocat de la victime, Me Randall Schwerdorffer, souhaite que l’affaire soit requalifiée en homicide volontaire. L’homme de 72 ans est actuellement poursuivi pour violences volontaires avec arme et injures racistes. 

Un maillot de bain trop « échancré »

Alors qu’elle sort du bassin de la piscine de Port-Joint à Besançon, Tara Paillard se fait interpeller par un maître-nageur pour son maillot de bain « trop échancré ». L’incident s’est produit vendredi 28 mai dernier, indique l’Est Républicain. La femme de 27 ans a écrit à la mairie après un moment « d’humiliation ». « Ça me révolte, quel est le degré d’échancrure toléré ? C’est suivant sa morphologie ? Est-ce qu’un homme subirait la même réflexion ? », ajoute-t-elle. Contactée par le journal, la mairie a indiqué que des excuses allaient être présentées à la nageuse.

Un nouveau « vaccinodrome » à Besançon

Depuis lundi 31 mai, tous les majeurs peuvent se faire vacciner contre le Covid-19, sans raison médicale particulière. Cette date a été également choisie par la ville de Besançon pour ouvrir le nouveau « vaccinodrome » de Micropolis. Géré par les Sapeurs-Pompiers du Doubs, le centre de vaccination pourra accueillir jusqu’à 2000 personnes chaque jour en rythme de croisière, indique l’Est Républicain. Il sera ouvert 7 jours/7 de 9h à 19h et des créneaux sont ouverts sur Doctolib. Une centaine de personnes seront mobilisées, des Sapeurs-Pompiers aux étudiants en passant par des agents de la sécurité civile. Les vaccins seront administrés par les infirmiers et des médecins libéraux ou pompiers. Hormis le centre de vaccination du gymnase Résal de Besançon, les treize autres centres de vaccination du Doubs vont continuer de fonctionner. Le centre de Micropolis sera ouvert jusqu’au 30 septembre prochain. Côté jurassien, la Voix Du Jura ajoute que 42% de la population a reçu au moins une dose de vaccin dans l’un des treize centres de vaccination du département.

À 250 km près...

C’est une histoire dont on pourrait rire, mais qui a créé beaucoup d’inquiétude lorsqu’elle est arrivée. Lundi 31 mai, la famille de Cyril Mollard, un habitant de Salins-Les-Bains dans le Jura, lance un appel sur les réseaux sociaux et à la gendarmerie pour le retrouver. L’homme n’a plus donné de signe de vie depuis le samedi 29 mai en fin de matinée. Finalement, il revient chez lui le lendemain 1er juin, sain et sauf. La raison de sa disparition est simple, alors qu’il a été pris en auto-stop par un camionneur polonais pour aller de Beure dans le Doubs à Salins Les Bains, il a été confronté à la barrière de la langue. L’Est Républicain explique qu’il s’est donc retrouvé à Sarrebourg en Moselle, soit à plus de 250 km de son lieu d’arrivée d’origine… L’homme de 49 ans est ensuite retourné à Salins-Les-Bains par ses propres moyens. 

Action contre les camions à Larnod

Après avoir manifesté le 13 mars dernier à Samson, l’association Bonne Route ! avait donné rendez-vous à Larnod samedi 29 mai. Près de 200 personnes ont répondu à l’appel, raconte l’Est Républicain. L’action était simple, traverser sur les passages piétons en continu. Les manifestants étaient appelés à amener des poussettes, des déambulateurs voire des brouettes. Des prises de parole ont eu lieu, dont celle du maire de Larnod. Des animations ont été organisées comme un vote pour le « transport le plus absurde ». L’association veut dénoncer les 2000 camions qui passent quotidiennement sur la RN83. Elle demande l’interdiction des poids lourds en transit sur cette route. En plus de l’argument sonore, les manifestants ont avancé la sécurité pour les habitants et l’impact écologique des camions.

Un Canadair sudiste de passage dans la région

En prévision de feux de forêt dans la région, la sécurité civile a envoyé un Canadair tester et homologuer deux lacs franc comtois : le lac de Vouglans dans le Jura et celui de Saint-Point dans le Doubs, raconte la Voix Du Jura. L’avion a d’abord écopé sur le lac jurassien avant d’aller tester le lac du Haut Doubs. L’équipage est ensuite allé se poser à Dole avant d’aller en Côte d’Or réaliser les mêmes exercices. 

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