Toufik-de-Planoise
-
communiqué - Sélection de la rédaction
Le mardi 4 mai à 13h00 audience d’appel au palais de Justice de Besançon à l’encontre de Toufik-de-Planoise
Le mardi 4 mai prochain, Toufik-de-Planoise est convoqué à la cours d’appel de Besançon. Il lui est reproché d’avoir défendu un collègue et des tiers, le samedi 13 avril 2019, en marge d’une manifestation des gilets jaunes, qu’il couvrait en tant que correspondant de presse pour Factuel.info. Il avait alors en effet repoussé un passant […] -
Planoise : square Van-Gogh, ou la chronique d’un déracinement
À Planoise, le « nouveau programme de renouvellement urbain » continuer d’imposer ses règles. Bien des barres ont disparu depuis 2009, mais État et municipalité souhaitent poursuivre l’offensive. Au menu du jour, le square Vincent Van-Gogh. Ses occupants sont aujourd’hui contraints de quitter les lieux, leur « bloc » devant être prochainement démoli. Sans avoir eu leur mot à […] -
Ludovic Fagaut : de la critique de l’extrême gauche à une accointance avec la droite ultra ?
Voilà près d’un mois que les élections municipales sont relancées, où localement trois candidats restent à départager. Tous tentent de se poser en sauveurs de la ville, tant en solidifiant leur électorat de base qu’en attaquant les concurrents. Pour Ludovic Fagaut de la liste « Besançon maintenant », cette stratégie semble poussée au paroxysme. Avec comme cible […] - Separateur
-
Etat - Idéologie - Politique - Sécurité - Société - Société civile
Des drones qui interrogent
Si la dotation de drones policiers n’est encore qu’un vague projet, des tests réalisés le 6 mai dernier à Besançon posent question. Le commissariat local est resté peu loquace à ce sujet, mais tente de rassurer. Juristes, associations, figures syndicales, et partis politiques craignent à terme une utilisation dans le cadre de mouvements sociaux et une extension du contrôle et de la surveillance des individus.
-
Défilé à Besançon contre les violences policières
100 à 150 personnes défilaient ce jour à Besançon contre les violences policières dans le cadre du mouvement international de réaction à l’affaire Georges Floyd. Sous des trombes d’eau, le rendez-vous était fixé à 14h00 place de la Révolution avec les gilets jaunes et les blouses blanches. Les protestataires ont déambulé dans le centre-ville, affichant de nombreuses pancartes au nom de disparus ou fustigeant l’IGPN et scandant « pas de justice pas de paix » ou encore « police partout justice nulle part. » Après un passage devant le commissariat central et le tribunal de grande instance, la foule s’est dispersée dans le calme.
-
Economie - Etat - Politique - Sécurité - Social - Société - Société civile - Syndicats
« Castaner assassin » : deux gilets jaunes jugés en appel pour outrage
Ce mardi 2 juin, Fred’ et Marie Vuillaume étaient jugés en appel au tribunal de grande instance de Besançon. Ces figures syndicales et Gilets jaunes se sont vu reprocher un « outrage » à l’endroit de Christophe Castaner. Malgré l’interdiction de rassemblement de plus de 10 personnes, quelque 150 personnes sont venues les soutenir. Le verdict est attendu le 7 juillet et les prévenus préviennent déjà qu’ils iront en cassation si nécessaire.
- Separateur
-
Economie - Politique - Social - Société civile - Syndicats
Un cortège « pour la liberté de manifester » bloqué par la police
Comme chaque samedi depuis les Gilets jaunes, ils étaient une centaine réunie sous la bannière de « citoyens » place de la Révolution à Besançon. Après une longue prise de parole afin d’évoquer le cas des « premiers de cordée » et en particulier de l’hôpital public, c’est la situation des libertés publiques en temps de crise sanitaire et les restrictions liées à la pandémie qui se poursuivent pour les mouvements sociaux après le 2 juin qui ont cristallisé les critiques.
-
Planoise : cinquante policiers pour un barbecue solidaire
Un barbecue géant « populaire et informel » destiné à célébrer autant la fin du confinement que celle du ramadan, mais aussi en soutien aux proches d’Houcine et de Lermirant, deux jeunes gens du quartier assassinés récemment, a été interrompu ce dimanche 24 mai par une cinquantaine de CRS qui ont encerclé le rassemblement. Le commissariat invoque des raisons sanitaires liées au Covid, les convives dénoncent une provocation et une humiliation.
-
Planoise à l’heure du deuil : marche blanche pour Lermirant
Environ 400 personnes ont parcouru silencieusement le quartier pour accompagner et soutenir la famille du jeune homme de 17 ans tué par balle dimanche à l'issue d'une altercation verbale. « Il faut toujours se battre pour la justice et l’égalité », a conclu, émue et très applaudie, son enseignante de français lorsqu'il était en sixième...
- Separateur
-
Covid-19 - Politique - Société civile
Gilets jaunes : reprise timide à Besançon
Une centaine de manifestants statiques au centre-ville, une dizaine au rond-point de Chalezeule… La crise sanitaire a un impact sur la mobilisation sociale. Des militants s'inquiètent d'une dérive autoritaire et certains estiment qu'il ne « faut pas attendre septembre pour bouger ».
-
La crise de l’UPR passe aussi par la Bourgogne/Franche-Comté
Les responsables bourguignons et franc-comtois du parti souverainiste sont signataires d'une motion de défiance à l'égard de François Asselineau, soupçonné de harcèlement. Ils l'ont sommé de s'expliquer avec une majorité de cadres du mouvement.
-
Collectivités - Covid-19 - Politique - Santé - Société
Déconfinement : première distribution de masques à Besançon
Jusqu’à ce samedi, ce sont près de 250.000 masques qui vont être octroyés à l’ensemble des Bisontins et des habitants de la métropole par l’agglomération. Dont quelques 15.000 pour le seul quartier de Planoise où nous étions ce matin en reportage. Dans les semaines à venir, c’est au total environ 1,5 million de protections qui seront dédiées aux habitants du Grand Besançon, soit deux par personne
- Separateur
-
confinement - Covid-19 - Quartiers - Société
Besançon : Planoise à l’heure du confinement
Le quartier le plus peuplé de Franche-Comté est aussi l'un des plus populaires, avec un taux de pauvreté très important dans certains secteurs. Sa vie associative et culturelle est suspendue par la pandémie, ses habitants et ses commerçants souffrent des restrictions, des actions de solidarité tentent de pallier à une précarité préoccupante.
-
Rassemblements et banderoles aux fenêtres, un 1er mai particulier
Pour la première fois dans l’histoire contemporaine, la population était invitée à renoncer au cortège de la journée internationale des travailleurs. Mais c’était son compter sur l’opiniâtreté des Comtois qui se sont quand même physiquement rassemblé ce matin. Ils étaient une bonne cinquantaine, répartis sur plusieurs sites de Besançon, à chanter, entonner des slogans, et dresser des pancartes.
-
Covid-19 - Economie - faire face - Industrie
« Pendant qu’on maintient la chaîne du faste pour les vitrines des Champs Élysées, nos hôpitaux crèvent…. »
Employant près de 1400 personnes dans le monde dont un millier en Franche-Comté (Doubs et Haute-Saône), le groupe SIS, spécialisé dans la maroquinerie de luxe, a repris progressivement la production le 14 avril après l'avoir stoppée le 17 mars. En congés ou en chômage partiel, des salariés considèrent que les conditions du redémarrage ne sont pas à la hauteur.
Bouton abonnez-vous maintenant
-
Covid-19 - Economie - Etat - Politique - Social
Les « oubliés », plus que jamais vulnérables pendant la crise
Détenus, gens du voyage, SDF, réfugiés ou migrants, enfants placés, réinsertions, situations de handicap, personnes âgées et isolées, victimes de violences conjugales… Souvent qualifiés « d’oubliés », ils sont plus que jamais en première ligne durant cette crise sanitaire exceptionnelle causée par le Covid-19. Quelles sont leurs situations dans ce contexte ? Il y a bien des réponses qui leur sont apportées, mais parfois, ces « laissés pour compte » ne trouvent pas, ou trop peu, de concret face à l’urgence qui les frappe lourdement.
-
Covid-19 - Etat - Politique - Santé - Société
Covid-19 : les tribulations d’un gars du coin en Chine
Vivant à quelques centaines de kilomètres du foyer initial de la pandémie mondiale, un témoin originaire de la région explique, avec quelques semaines d'avance sur la France, le quotidien stressant et les mesures drastiques prises dans ce pays autoritaire. C'est l'occasion de mêmes constats : sous-évaluation des cas, contrôles et restrictions, crainte de la pénurie et rationnement, théories du complot, confinement qui vire au pétage de plomb, difficultés dans les hôpitaux, etc. Est ce notre avenir proche ? En France, la vague ne fait que commencer.
-
Collectivités - Etat - Politique - Quartiers - Sécurité - Société
Assassinat du 8 mars à Besançon, portrait d’un gamin, d’une affaire, d’un quartier
Ce 8 mars, une énième fusillade a eu lieu à Besançon. La treizième depuis novembre, principalement concentrées sur le quartier de Planoise. Le bilan de cette guerre des territoires pour le contrôle du marché de la drogue est très lourd : onze blessés par balles, un centre commercial ravagé par un incendie et désormais un mort, abattu à proximité du centre-ville. Peut-être celui de trop. Houcine, la victime, un Planoisien comme les autres occupants du véhicule pourchassé et cible des tirs, n’était lui pas dans le business. C’est ce que décrivent ses proches et la police. C’est une victime « collatérale », car c’est, vraisemblablement un des passagers qui était visé.
- Separateur
-
Economie - Emploi - Politique - Social - Société civile
Besançon : la marche pour le droit des femmes fait le plein
Environ six-cents personnes défilaient ce samedi après-midi à Besançon, dans le cadre de la journée internationale des droits des femmes. Une marche mixte et féministe dans les rues du vieux centre, afin de sensibiliser l’opinion et les autorités aux questions de l’égalité salariale, des violences sexuelles et sexistes, de la situation des minorités, de la répartition des tâches domestiques, la sanctuarisation de l’IVG, ou encore de la défense des travailleurs du sexe.
-
Jacques Ricciardetti, à l’extrême-droite du Père…
La tête de liste du RN (ex FN) aux municipales de Besançon est un catholique traditionaliste. Il fréquente l’église de la Madeleine, affiliée à la Fraternité Saint-Pierre, directement issue de l'intégriste Fraternité Saint-Pie-X fondée en 1988 par Mgr Léfebvre. Il lui est arrivé de tracter sur le parvis, en contradiction avec la laïcité prônée par son parti et au grand dam des ecclésiastiques locaux...
-
Economie - Etat - Politique - Social - Société civile - Syndicats
Face au « 49.3 », la mobilisation contre la réforme des retraites reprend
Environ 300 personnes s’étaient réunies ce lundi soir sous une pluie battante devant la préfecture du Doubs à Besançon. Ils ont dit leur colère et leur consternation après l’emploi du 49.3 par le gouvernement, ce qui lui permet d’adopter sans débat et sans vote son projet de réforme des retraites. À l’appel de l’intersyndicale CGT, FO, FSU, et SUD/Solidaires, les manifestants voulaient marquer le coup après une première tentative la veille, spontanée mais chétive. À Montbéliard et Belfort, ils étaient une cinquantaine, tout aussi déterminés à « aller jusqu’au retrait ».
- Separateur
-
Aménagement - Collectivités - Economie - Environnement - Industrie - Politique - Société civile - Urbanisme
Dix ans de lutte anti-pub à Besançon
L’action anti-pub d’Alternitiba et d’ANV COP21 le jour de la dernière Saint-Valentin s’inscrit dans une lutte longue à Besançon, où des modes d’action différents ont été utilisés. Alors que la publicité gagne du terrain et qu’elle s’affiche maintenant sur écran, retour sur 10 ans d’action anti-pub à Besançon, de l’ouverture des sucettes, en passant par l’extinction des enseignes lumineuses et la casse.
-
Economie - Etat - Politique - Social - Société civile - Syndicats
Questions et colères entre gouvernement et citoyens
Sibeth Ndiaye, secrétaire d’État auprès du Premier ministre et porte-parole du Gouvernement, était de passage ce jeudi dans le Doubs et a participé à un débat public à la préfecture. L’opération « à votre écoute » devait recueillir « les remontées du terrain par l’expression des principales préoccupations des Français. » Tout le monde pouvait s’y inscrire, dans la limite des places disponibles, et quelque 75 personnes d’horizons très divers ont pu s’y rendre, donnant lieu à des échanges où interrogations et coups de gueule se sont vite multipliés.
-
Economie - Politique - Social - Société civile - Syndicats
1 000 manifestants à Besançon ce jeudi
À l’appel de l’intersyndicale CGT, FO, FSU, SUD/Solidaires, MNL, UNEF, et UNL, un cortège « métro-boulot-caveau » était organisé ce 6 février. Engagé depuis le 5 décembre dernier, le mouvement entendait démontrer qu’il ne faiblissait pas. Esplanade des Droits de l’Homme près de la Mairie à 11 h, le pari fut en partie gagné. Entre 900 et 1 200 personnes s’étaient ainsi retrouvées, un score honorable après plus de deux mois et une neuvième mobilisation nationale. Les organisateurs ont enchaîné les allocutions, avant de partir déambuler dans la vieille ville.
- Separateur
-
Idéologie - Politique - Sécurité - Société - Société civile
À Besançon, trois nouvelles agressions attribuées aux néonazis
Depuis notre premier article, nous pouvons documenter d’autres agressions récentes attribuées à l’extrême-droite radicale. Une première victime décrit ainsi avoir subi un véritable « tabassage » à connotation raciste entre Noël et Nouvel An, une seconde avait déposé plainte suite à des coups reçus fin novembre. Plusieurs témoins rapportent aussi des rassemblements réguliers et tendus dans certains bars de la cité, dont l’un se serait soldé « à un cheveu de l’expédition punitive » mi-janvier. Les citoyens, parfois inquiets, s’interrogent désormais sur la réactivité des pouvoirs publics.
-
Collectivités - Economie - Elections - Etat - Politique - Social - Syndicats
Le député et candidat LREM Éric Alauzet chahuté et pourchassé à Besançon
Ce jeudi, l’intersyndicale appelait à une action « député godillot », devant la permanence du parlementaire et candidat LREM aux municipales de Besançon Eric Alauzet. Il s’agissait, pour les manifestants, de protester symboliquement contre la réforme des retraites en déposant de vieilles chaussures, témoignages d’une usure à la tâche comme de la volonté d’outrager l’élu. Après trente minutes de discussions animées, ce dernier prendra brusquement congé avec son bras droit Frank Monneur pour se rendre au conseil communautaire. Motivant une brève course-poursuite au pas pressé dans les rues du centre.
-
Collectivités - Economie - Politique - Social - Société civile - Syndicats
Les vœux de Marie-Guite Dufay chahutés aussi
Jamais deux sans trois. Après Jean-Louis Fousseret le 8 janvier et la députée Fannette Charvier le 18 janvier, c’est au tour de la présidente de région Bourgogne Franche-Comté de se confronter à la contestation sociale en cours. Ce jeudi matin 23 janvier au palais des Congrès/Micropolis, la cérémonie des vœux aux agents territoriaux a ainsi été chahutée. Une cinquantaine de manifestants sont venus exprimer leur colère, concernant la fonction publique et la réforme des Retraites. Le temps de quelques chants et d’une prise de parole de l’intersyndicale, l’évènement a pu reprendre.
Bouton abonnez-vous maintenant
-
Arts plastiques et graphiques - Culture - Economie - Education - Etat - Politique - Social - Société civile - Syndicats - Université
La députée Fannette Charvier privée de ses vœux
Fannette Charvier, députée LREM du Doubs, devait présenter ses vœux ce samedi matin à l’école des beaux-arts de Besançon. Mais attendue de pied ferme par une centaine de manifestants qui bloquaient le site, la cérémonie a dû être annulée. Ce qui n’a pas empêché l’élue de venir au contact des « perturbateurs », instaurant tant bien que mal le dialogue.
-
Economie - Politique - Social - Société civile - Syndicats
Manif modérée et blocage sulfureux à Besançon
Ils étaient environ 4000 à manifester ce 9 janvier contre la réforme des retraites à Besançon, un chiffre en légère baisse par rapport aux précédents rendez-vous du mois de décembre. Les participants gardent confiance, beaucoup de professions étaient encore représentées. Certains s’étaient donné rendez-vous après la manifestation pour une action de blocage fugace de la circulation vers Micropolis. Elle s’est soldée par 14 interpellations et 7 gardes à vue.
-
Collectivités - Economie - Elections - Politique - Social - Société civile - Syndicats
Besançon : syndicats et Gilets jaunes perturbent les vœux du maire
La semaine de reprise du mouvement social commence fort avec déjà plusieurs actions menées, dont la perturbation des vœux présentés mercredi soir par le maire de Besançon Jean-Louis Fousseret. Membres et proches de syndicats, Gilets jaunes et assemblée citoyenne, voulaient « marquer le coup » avant la manifestation du 9. Le Palais des sports a été envahi, mais la cérémonie a pu se tenir avec plus d’une heure de retard et sous bonne garde policière.
- Separateur
-
Economie - Politique - Société civile - Syndicats
Pas de trêve sociale pour Noël
La discussion était animée lors de l’assemblée générale du mercredi 18 décembre à Besançon, où syndicats, gilets jaunes et autonomes fixaient les objectifs et modalités du mouvement d’opposition à la réforme des retraites. Au cœur des débats, la poursuite des « hostilités » à Noël / Nouvel An alors que la prochaine mobilisation nationale est prévue le jeudi 9 janvier. Les plus téméraires ont tranché : passage à France 3, reprise du rond-point de Roche-lez-Beaupré, « invasion » d’un conseil visant la vente de Saint-Jacques, opérations péages gratuits, tractages, manifestations, protestations devant les grandes surfaces…
-
Idéologie - Politique - Sécurité - Société
Néonazis et extrême-droite de retour dans les bars à Besançon
Mein Kampf et alcool ne font pas bon ménage. À Besançon, le petit milieu néonazi investit de nouveau les bars, entraînant nuisances et violences. Affichant sans détour leurs opinions haineuses, ses membres jouent des coudes et des poings pour s’imposer, ce qui rappelle la vague d’agressions des années 2012-2013 dans la ville. Certains sont bien identifiés et étaient déjà là à cette époque, beaucoup sont passés par la Légion étrangère et partagent le goût des armes. Une vidéo montre aussi des militants d’extrême droite s’entrainer au combat dans la forêt.
-
Economie - Politique - Sécurité - Social - Société - Société civile - Syndicats
Une fin de manif chaotique à Besançon
Dans la capitale comtoise, le cortège contre la réforme des retraites et « tout un monde d’injustices et d’inégalités » a rassemblé 3.300 personnes selon la police et 6.000 selon la CGT. Certains n’avaient pas envie de partir à l’heure de la dispersion à Chamars. Une centaine de personnes a poursuivi vers la CCI et la City, où le préfet, le maire et la présidente de Région signaient un contrat de transition écologique. La police a chargé et poursuivi les téméraires jusqu’à Battant. Il y a eu six interpellations, dont Frederic Vuillaume, figure des Gilets jaunes.
- Separateur
-
Economie - Politique - Syndicats
« Un taux de grévistes en baisse, mais une détermination toujours présente »
Après le succès du jeudi 5 décembre les manifestations étaient moins garnies mardi 10 décembre, avec 2 à 3000 manifestants selon les comptages à Besançon (photo), un millier à Dole, près de 1500 à Lons et Belfort. Syndicats, retraités, Éducation nationale, cheminots, hospitaliers, étudiants, avocats, gilets jaunes, mais aussi salariés du privé, chômeurs, intérimaires, petits artisans, et autonomes, représentaient le gros des troupes, qui reste très déterminées.
-
Nouveau blocage des Gilets jaunes à Besançon : « peser sur les flux commerciaux »
Après la plateforme Easydis vendredi dernier, les Gilets jaunes se sont attaqués mardi 10 décembre à Trans Proxim Froid qui livre de petites et moyennes enseignes en Franche-Comté. Pour les participants, l’opération avait d’abord pour objectif de persister dans la logique de « blocage économique » accrue avec le contexte de protestation lié au projet de réforme du système de retraite. C’était également une réponse assumée, en l’occurrence à l’arrêté préfectoral interdisant les manifestations sur la zone initialement choisie.
-
Economie - Emploi - Etat - Politique - Social - Société civile - Syndicats
Retraites, climat, Gilets jaunes… grosse mobilisation à Besançon
La démonstration de force a été impressionnante dès le jeudi 5 décembre dans la capitale comtoise. Avec 5 500 manifestants d’après la Préfecture et de 7 500 à 8 500 pour les organisateurs, c’est un raz-de-marée qui s’est abattu contre la réforme du système de retraites. Au-delà du cortège syndical, les actions se sont ensuite multipliées jusqu’au week-end : barrage filtrant à Micropolis à l’issue de la manifestation de jeudi, blocage économique d’Easydis dans la nuit, marche pour le climat samedi matin suivi d’un après-midi jaune, incluant l’occupation de l’enseigne Quick. Une fin d’année détonante s’amorce.
- Separateur
-
Culture - Politique - Presse - Société - Société civile
Gilets jaunes : regain de mobilisation pour l’anniversaire et 2 reporters de Bip interpellés
Le mouvement célébrait ce week-end la première année d’existence d’une protestation populaire et horizontale « contre la vie chère » qui se matérialisait un certain 17 novembre. Reprise des ronds-points et manifestation auront ponctué ces deux jours d’anniversaire marqués par un regain du nombre de manifestants, qui a culminé à 500 participants lors du défilé de samedi à Besançon. La situation s’est tendue dimanche, quand les gendarmes mobiles ont évacué le rond-point de Mallarmé et où deux reporters de Radio bip ont été brièvement interpellés.
-
Culture - Politique - Presse - Société
Factuel et Le Compost interdits de réunion LREM
Une réunion du parti LREM s’est tenue samedi à Besançon sur fond de tensions internes au sujet des municipales. Un contre-rassemblement s’était également formé, donnant lieu à des tensions extrêmement vives. Surtout, un « tri » a été orchestré par les organisateurs, choisissant quels médias avaient le droit de couvrir l’événement. Notre rédaction a été privée d’exercer son activité, pour la première fois lors d’une réunion politique. Samedi dernier, ce fut aussi le cas de notre confrère du Compost.
-
Economie - Politique - Société
« Il faut reprendre les revendications de base et les ronds-points ! »
Ce vendredi, la troisième nuit jaune bisontine entendait redonner toute sa place à l’occupation des ronds-points. Comme aux premières heures, il y’a bientôt un an. Un arrêté préfectoral interdisant la manifestation à Beurre, Chalezeule, Chateaufarine et Ecole-Valentin, les Gilets jaunes se sont reportés sur Micropolis-Planoise, où ils ont pu se retrouver sans être inquiétés et effectuer des barrages filtrants et des feux de joie. Le lendemain, l’acte 50 des Gilets jaunes a dénoncé le classement sans suite de la plainte déposée par Mathias, qui avait reçu un coup de matraque dans la tête.
Bouton abonnez-vous maintenant
-
Maxime Renahy : « mon parcours, c’est aussi ce côté anar’ propre à Besançon »
Invité par « l’espace politique d’innovation » (EPI) - un think tank local fondé en 2001, l’ancien espion de la DGSE venait raconter son expérience et présenter son livre « Là où est l’argent. » L’ouvrage caracole à 10 000 exemplaires vendus en six mois, une prouesse pour le sujet « éco » et la confidentialité de l’auteur. Au foyer de la Cassotte, c’est l’effervescence des grands jours ; plus de 80 personnes ont fait le déplacement, parfois de Haute-Saône et du Jura, pour assister à cette conférence.
-
Politique - Société - Société civile
Une manif’ gilets jaunes en demi-teinte
Ils étaient moins d’une centaine ce samedi à déambuler dans les rues de Besançon, et ce malgré l’absence d’autres appels régionaux en Bourgogne–Franche-Comté. Un acte 48 synonyme de mobilisation locale la plus chétive depuis le début du mouvement, après le rassemblement d’envergure du samedi 5 octobre ayant culminé à près de 700 participants. Outre une réduction constante du noyau dur observée depuis environ six mois, le contexte a fortement joué sur cette déperdition.
-
Economie - Emploi - Politique - Social - Société civile
Acte 47 des Gilets jaunes à Besançon : « silence, on casse »
Sous le mot d’ordre de « convergence contre la casse des services publics », gilets jaunes, syndicats, et autonomes, se sont retrouvés ce samedi à Besançon. Environ 700 personnes ont ainsi entamé un défilé sous des trombes d’eau, où les prises de parole se sont enchaînées devant plusieurs institutions. En fin d’après-midi, après avoir gagné la préfecture qui a été prise pour cible, une confrontation s’est engagée entre les plus téméraires et la gendarmerie mobile. La situation restera tendue avec d’autres heurts notamment à Chamars et à gare Viotte. Il y a eu six interpellations.
- Separateur
-
Politique - Société - Société civile
Lons-le-Saunier, capitale de la contestation ce week-end
Ils étaient environ 500 Gilets jaunes à battre le pavé ce samedi à Lons-le-Saunier, dans le cadre d’un appel régional. Parti depuis la gare, le cortège a emprunté les axes majeurs de l’agglomération et du centre-ville, rejoignant ensuite le rassemblement devant l’hôpital en lutte. La présence d’autonomes au visage dissimulé au sein du cortège et de quelques poubelles renversées a fait débat, tandis que les forces de l’ordre sont restées quasi-invisibles.
-
Culture - Economie - Littérature - Politique - Social - Société civile
Un portrait de Macron brandi à Besançon
Ils étaient plus de 1000 à fouler les rues ce samedi à Besançon, dans le cadre de la marche pour le climat rejointe par les Gilets jaunes. Après une jonction dans une avenue d’Helvétie noire de monde, le cortège s’est arrêté place Flore, où l’un des portraits réquisitionnés de Macron est même apparu. Alors que les premiers rejoignent ensuite le quartier des Vaîtes, les seconds retournent place de la Révolution au festival « Livres dans la Boucle » pour y soutenir l’apparition du lanceur d’alerte Maxime Renahy.
-
Besançon : la mobilisation des Gilets jaunes se maintient
Ils étaient environ à nouveau deux-cents à battre le pavé du centre-ville ce samedi, pour ce 44e acte des Gilets jaunes depuis le 17 novembre 2018. Pas de regain conséquent par rapport à la rentrée du 7 septembre donc, et à la veille d’une grande mobilisation prévue le 21 septembre à Paris. Une frange d’irréductibles qui maintient le mouvement, et ancre la reprise des cortèges malgré des rangs clairsemés.
- Separateur
-
À Besançon, les Gilets jaunes renouent avec les cortèges
Après un « relâchement » durant la période estivale, ils étaient environ deux-cents Gilets jaunes à battre le pavé ce samedi dans les rues de Besançon. Nouveauté, de nombreux participants arboraient casques de protection et parapluies, comme les protestataires à Hong-Kong. Après un passage par la préfecture et le commissariat central, l’événement s’est terminé sans heurts en fin d’après-midi.
-
Etat - Politique - Sécurité - Société - Société civile
Adama, Zineb, Steve… à Besançon aussi, on n’oublie pas
Ils étaient une cinquantaine de participants réunis ce mardi soir devant le commissariat à Besançon, répondant à un appel national après la découverte du corps de Steve dans la Loire à Nantes. Une cérémonie qui visait aussi à dénoncer les violences policières, dont les cas emblématiques explosent ces dernières années. En Franche-Comté et à Besançon également, si la crise des Gilets jaunes a récemment mis en lumière cette situation, quartiers et mouvements sociaux sont ici aussi depuis longtemps visés.
-
La victoire de l’Algérie célébrée dans la ferveur populaire à Planoise
La victoire de l’équipe nationale de football d’Algérie à la Coupe d’Afrique des Nations a été largement célébrée à Besançon, en particulier dans le quartier de Planoise. Une consécration ce vendredi, après deux autres succès déjà riches en émotion les jeudi 11 et dimanche 14 juillet. À chaque fois plusieurs centaines de supporters, des jeunes, des familles, des chibanis, mais aussi des badauds se sont réunis pour fête la deuxième CAN des Fennecs.
- Separateur
-
Justice - Politique - Sécurité - Société - Société civile
Défilé du 14 juillet : les manifestants et certains médias ciblés
Une trentaine de Gilets Jaunes ont profité du passage des élus et des représentants pour scander Marseillaise et slogans lors du défilé militaire du 14 juillet à Besançon. La fête nationale 2019 restera marquée par la répression policière qui a suivi et une vérification d’identité au poste de police pour les manifestants, dont un correspondant de Radio Bip qui couvrait l’événement. Notre correspondant à lui-même été bousculé et apostrophé nommément par la police. La réaction de la rédaction est à lire en bas de son article.
-
Collectivités - Déchets - Energie - Environnement - Nature - Politique - Société civile
Premier décrochage du portrait de Macron en Franche-Comté
« Action non-violente COP21 » décrochait ce matin le portrait officiel d’Emmanuel Macron qui trônait dans la mairie de Roche-lez-Beaupré, un village proche de Besançon. Une dizaine de militants a mené cette action pacifique qui s’inscrit dans un mouvement national, dont l’objectif est de protester contre la passivité du gouvernement à œuvrer concrètement sur les questions sociales et environnementales.