Le conseil municipal de lundi 12 novembre doit notamment examiner les relations entre la ville et nombre d'entreprises privées délégataires ou usagères de services publics, du musée des beaux-arts au casino, de la musique à l'énergie... Il enregistrera l'augmentation en 2017 des tâches du CCAS et travaillera sous le regard d'associations de défense de l'environnement manifestant pour la prise en compte du climat...
Les Associations Vélos Besançon, Velocampus, France Nature Environnement, Zéro Déchet Besançon, Trivial Compost, CPEPESC, le collectif Alternatiba et La PIVE interpelleront lundi 12 novembre devant l'hôtel de ville les élus municipaux pour que d'ici trois ans plusieurs objectifs répondant aux enjeux énoncés par le GIEC soient atteints.
Deux bennes affrétées par la ville ont récupéré le matériel après que la police a emmené une trentaine de personnes. Les unes, demandeurs d'asile et mineurs, ont été hébergées par l'Etat et le département, les autres font l'objet de vérification et certaines pourraient être expulsées. « Cherchez un presbytère », a suggéré le préfet aux militants de SolMiRé...
Dans un communiqué, Laurent Croizier, président départemental du MoDem du Doubs et conseiller municipal de Besançon, expose la méthode préparation des élections municipales de 2020 de son parti.
Créé en 2007 par la vidéaste Odile Chopard missionnée par Marie-Guite Dufay, alors adjointe aux affaires sociales de Besançon, ce formidable outil collaboratif va-t-il continuer après le 31 décembre et la fin du contrat-aidé qui l'anime ? Alors que les collectivités tardent à s'entendre, son conseil scientifique craint qu'il perdre son identité bisontine en s'élargissant à la région à qui la ville a demandé de l'aide...
L'annonce a été faite lundi soir devant 60 jardiniers lors d'une réunion organisée par l'aménageur Territoire 25. Il leur est proposé de créer une association avant le printemps pour gérer l'attribution de jardins qui se raréfieront au fil des ans (trois zones vertes), au point de représenter finalement moins de 10% des surfaces actuelles (zones bleue, jaune et rouge). Les adjoints à l'environnement et à l'urbanisme tombent des nues.
La 7e édition de ce salon où se rencontrent élus locaux, entreprises attributaires de marchés publics et financeurs rencontre un succès croissant. Besançon tient à cette occasion encore un rôle de capitale régionale, ne serait-ce sur le plan économique et d'animation territoriale...
L'ancienne capitale régionale est la huitième ville de France à être primée. Le village haut-saônois est notamment distingué pour son atlas local de la biodiversité unique en Bourgogne-Franche-Comté
Demandeurs d'asile dublinés, réadmis Schengen, mineurs isolés étrangers ou jeunes considérés comme majeurs par l'Aide sociale à l'enfance... A Besançon, le collectif SolMiRé continue d'accompagner des migrants en errance tandis qu'un collectif de travailleurs sociaux s'inquiète de la violence institutionnelle pesant sur les jeunes.
Le peintre sera honoré durant l'année 2019 comme « une marque » déclinée par le conseil départemental du Doubs sous de multiples formes : expos, concerts, colloque, actions scolaires, sportives ou sociales... Son soutien actif de la Commune de Paris, qu'il paya d'une fin de vie en exil, ne sera pas mis en avant...
Le département doit percevoir 1,3 million d'euros sur deux ans pour « lutter contre le sans-abrisme et le mal logement ». Un tiers de la somme permettra de créer 44 places d'accueil, les deux-tiers des emplois d'accompagnement. Le Doubs avait subi les baisses de dotation aux Centres d'hébergement et de réinsertion sociale ces deux dernières années...
L'opposition de gauche demandait que les médecins des cinq centres de planification familiale de la collectivité puissent pratiquer des IVG médicamenteuses afin de faire progresser l'égalité d'accès à l'acte... La majorité de droite, qui a eu un débat interne sur le sujet en mai 2016, s'y est refusé, renvoyant à un hypothétique état des lieux avant d'agir, et pointant la responsabilité de l'équipe Jeannerot...
Etape nécessaire vers la Communauté urbaine, Le transfert de compétences, dont la voirie, de la commune à l'agglo, a obtenu un large consensus dans les votes du conseil municipal de Besançon, malgré un coup de sang des élus LR (photo). La gauche municipale EELV-PCF s'est démarquée des opérations d'urbanisme qui « stérilisent les sols à vocation agronomique », des Vaîtes aux Planches-Relançons...
La directrice de la campagne législative de Claire Arnoux en juin 2017 explique qu'à Besançon, la France insoumise a son propre agenda et ne veut pas d'accord entre partis politiques en vue des municipales de 2020. Premier rendez-vous ce week-end avec un double regard sur les européennes de 2019 et la préparation du programme municipal.
L'élu destitué suivait l'animation, la vie des quartiers, la vie associative et la jeunesse ». La conseillère LREM de Besançon récupère la vie associative, l'élu PS reprend la vie des quartiers et la jeunesse.
Adjoint à l'urbanisme du maire de Besançon, près de dix ans premier fédéral du PS du Doubs dont il est toujours adhérent, Nicolas Bodin se projette aussi vers 2020 : « les fondamentaux en politique » sont constitués selon lui d' « alliances se nouant autour de propositions concrètes, de programmes, de contrats de gouvernement ».
L'abrogation vendredi soir de l'arrêté municipal anti-mendicité du 3 juillet, et son remplacement par un nouveau texte, n'a pas dissuadé plusieurs centaines de Bisontins de se rassembler place Pasteur pendant près de deux heures pour protester contre la politique de Jean-Louis Fousseret à l'égard des plus fragiles, notamment ceux qui font la manche.
Les groupes PCF, EELV et deux socialistes constituent un intergroupe pour parler plus fort. L'arrêté anti-mendicité, abrogé quelques heures après, aura été « la goutte d'eau qui fait déborder le vase », mais les divergences sont notoires et nombreuses avec le maire qui soutient le gouvernement. Que fera le groupe PS invité à rejoindre la nouvelle entité ?
Vendangés vendredi, les raisins des trente ares de la vigne de Port-Douvot, plantée en 2010, vont être transformés à Sainte-Agnès (Jura) en crémant bio pour les réceptions municipales. Chardonnay, pinot et trousseau se portent bien et la récolte est bonne. De quoi se projeter sur la reconquête en cours des capacités agronomiques de la ville dans le cadre d'une transition écologique déjà entamée...
Le maire de Besançon abroge l'arrêté du 9 juillet et en prend un autre d'où est expurgé toute référence à la mendicité. Il vise désormais les « sollicitations agressives » tout en ne lâchant rien sur les autres motivations. On peut cependant y voir une atteinte potentielle au droit de manifester !
Dans une tribune que Factuel publie, le député et conseiller municipal LREM de Besançon, s'en prend vivement à « l'extrême-gauche » et aux « biens-pensants, démagogues et extrémistes » qu'il accuse de visées « politiciennes »... Il tente de construire un en même-temps macronien où « solidarité et fraternité » cohabitent avec « maintien de l'ordre » et « refus des dérives délinquantes ».
A l'invitation de plusieurs militants socialistes, une trentaine de Bisontins, élus PS, EELV et PCF, militants politiques et associatifs, se sont réunis mardi 28 août pour demander le retrait de l'arrêté anti-mendicité du 9 juillet qualifié de « scélérat » par l'historien Jean-Paul Brucket, militant d'Ensemble !
Le juge a estimé que la fraternité est bien une liberté fondamentale, notamment celle d'aider autrui dans un but humanitaire, à laquelle l'arrêté municipal pris par Jean-louis Fousseret porte atteinte, mais pas de manière grave ou illégale. La saisine au fond de la Ligue des droits de l'homme sera examinée en septembre.
L'avocat marseillais qui a rédigé le recours d'un militant associatif bisontin contre l'arrêté municipal anti-mendicité, estime que le texte signé par Jean-Louis Fousseret « vise les mendiants » et porte atteinte à une liberté fondamentale : la fraternité que le Conseil constitutionnel a récemment sanctifiée. La Ligue des droits de l'homme a également saisi la justice administrative.
Inapplicable et inappliqué, allant plus loin que les lois de la République, le texte pris en catimini le 3 juillet a fait l'effet d'une bombe dans la torpeur estivale. Entre deux manifestations, il fait l'objet d'un recours administratif en référé tandis que les groupes EELV et PCF qui l'avaient approuvé demandent son retrait. « Les lois inutiles affaiblissent les lois nécessaires », soulignait Montesquieu... Revue des positions à gauche.
Le quartier des 408 est encore habité par plusieurs dizaines de familles, mais la démolition de la première des trois barres de ce quartier populaire a commencé. Il y en a pour trois ans de travaux et le maire a promis aux habitants qui subissent bruit et poussière d'accélérer le relogement...
La destitution de Jean-Sébastien Leuba de son mandat d'adjoint par une majorité LREM-UDI-PS, est-elle simplement la conséquence de la perte de confiance de Jean-Louis Fousseret ? La sanction d'un comportement peu collectif ? Un règlement de compte interne au PS ? Revue des débats et des arguments sur fond de préparation des municipales de 2020.
A quelque temps de son départ en retraite, Raphaël Bartolt s'est plié à l'exercice du compte rendu de l'action de l'Etat devant le conseil départemental du Doubs. Après un service après-vente convenu de l'action gouvernementale, il a répondu en haut fonctionnaire courtois aux questions sur la fiscalité, le sanitaire et social ou l'environnement... Parfois précis, parfois moins...
Les communistes bisontins se tâtent, s'interrogent, posent des jalons, constatent une « situation anormale où un maire rompt avec les électeurs de gauche en changeant de bord... »
Le directeur général de l'ARS avait heurté le 18 mai les 500 manifestants venus défendre une autre politique de santé, en snobant une rencontre programmée. Elle a finalement lieu jeudi 31 mai et doit envoyer des signaux au gouvernement tandis que le département du Doubs a émis, à huis clos, de « fortes réserves » sur le Projet régional de santé. Ni Besançon ni son agglo n'ont eu de débat public sur le sujet.
Le retrait in extrémis de l'article 19 de la convention TER avec la SNCF, qui prévoyait l'ouverture à la concurrence, permet à la majorité PS-PRG-DVG de conserver son unité. Prêts à servir de supplétifs en cas de défection d'une partie des élus de gauche, la droite et le centre boudent le débat. Le débat sur l'ouverture à la concurrence est reporté à plus tard...
En plein mouvement des cheminots, l'exécutif régional met de l'huile sur le feu en proposant ce vendredi 25 mai un projet de nouvelle convention TER avec la SNCF que le PCF dénonce comme un « parti pris libéral ». EELV demande le retrait de l'article ouvrant à la privatisation d'une partie de l'offre sur la ligne la plus rentable. L'avis du CESER a été adopté avec 5 voix pour et 91 abstentions pour cause d'examen bâclé par manque de temps.
Le conseil municipal a adopté la « contractualisation » financière sur trois ans avec l'Etat qui oblige les collectivités à participer au désendettement du pays. Ont voté pour les groupes LREM, UDI, MoDem et une majorité de socialistes pourtant réticents. On a compté 22 abstentions là où le maire en a vu 19, émanant des groupes EELV, PCF, LR, Patriotes et trois socialistes... Fousseret s'est agacé : « Si des adjoints se sentent mal, qu'ils le disent... »
La ville prépare le septième plan d'aménagement depuis 1738, mais celui-là durera la vingtaine d'années d'un contrat avec l'ONF. Pour le préparer, une centaine de personnes (usagers, scientifiques, gestionnaires...) ont participé à des rencontres participatives. Le conseil de la forêt pourrait assurer le suivi...
Pendant que le maire de Besançon Jean-Louis Fousseret (LREM) louait devant des syndicalistes « l'esprit de classe, celui des petits contre les grands, fait de fierté et de dignité », un cordon de police empêchait l'accès du lieu à une vingtaine d'autonomes dénonçant la politique gouvernementale. Des militants de gauche ont peu apprécié la situation...
La référente départementale de LREM dans le Doubs et le président départemental du MoDem sur la même photo de campagne européenne... Quand on sait que l'une est attachée de presse du maire et l'autre élu d'opposition, on conçoit l'ire des élus municipaux de la gauche bisontine.
Le conseil départemental a rendu un avis défavorable unanime sur le document de l'Agence régionale de santé. Il réclame notamment le maintien des urgences de Gray et des mesures pour contrecarrer la baisse de la démographie médicale. L'opposition de droite et du centre est cependant critique.
Le budget 2018 a été adopté par l'ensemble de la majorité PS-LREM-PCF-EELV. Unis lors des élections de 2014, la droite et le centre ont divergé sur le vote structurant la vie municipale. Les élus UDI et MoDem se sont abstenus tandis que leurs collègues LR ont voté contre, comme les Patriotes (ex-FN).
Pas un conseil municipal sans que l'armement des policiers municipaux ne soit abordé. On avait failli y échapper, mais un amendement, rejeté, de Laurent Croizier (MoDem) visant à créer une bridage de nuit a conduit à en parler quand même...
Après les départements de Côte d'Or, Nièvre et Yonne, et sans doute avant les départements comtois et nombre de communautés de communes, le conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté a voté à l'unanimité un avis défavorable au document d'orientation de l'Agence régionale de santé. Le hic, il n'est que consultatif... Marie-Guite Dufay a alerté par écrit Edouard Philippe de l'avancée des déserts médicaux.
Les Insoumis demandent à la ville d'héberger l'association, les écolos demandent l'annulation de la dette... Les groupes EELV, PCF et PS du conseil municipal écrivent la même chose à la présidente de la Saiemb.
Depuis huit ans, cet ancien site de maraichage promis à l'urbanisation est occupé par des jardiniers, vivant ou non sur place, expérimentant dans une relative précarité matérielle des formes d'organisation autogestionnaires. Redoutant l'expulsion, ils préparent une semaine de mobilisation fin avril. La comparaison avec les Vaîtes a des limites mais n'a rien de fortuit !
L'adjoint à l'éducation du maire de Besançon qui faisait partie des candidats socialistes à la succession de Jean-Louis Fousseret, explique dans une lettre un brin désabusée sa double décision de ne pas briguer la mairie et de quitter le PS. Le contexte politique national et local, le manque de débat dans le groupe socialiste et de vision de « l'astre mort » du PS sont au nombre de ses raisons...
Christine Bouquin s'est fait tirer par la manche par l'opposition pour accepter d'envisager de porter plainte et de se constituer partie civile en cas de délit environnemental. Le département du Doubs va continuer à s'impliquer dans la gestion des milieux aquatiques au côté des communautés de communes.
Les représentants de la plupart des comités de défense de Bourgogne-Franche-Comté se sont réunis à Arc-les-Gray. Outre une manifestation globale devant l'Agence régionale de santé, ils demandent aux collectivités territoriales de rendre un avis négatif sur le Projet régional de santé.
Les crédits des services municipaux et les subventions aux associations devraient baisser de 5%. Ce sont « les seules réelles marges de manœuvre » dont dispose la ville alors que l'État limite l'évolution des dépenses de fonctionnement des collectivités locales pour participer au désendettement public auquel Jean-Louis Fousseret ne voit « pas d'alternative ». Un bémol : un « effort exceptionnel » d'investissement.
Le président du comité des finances locales constate que l'Etat n'a prévu que 11,9 milliards de compensation dans la loi de programmation des finances publiques...
La haut-commissaire à la transformation des compétences, Estelle Sauvat, propose un « pacte régional d'investissement dans les compétences » de 25 millions en 2018 et 230 millions pour 2019-2022. Elle en a profité pour visiter un centre AFPA et un CFA industriel à Besançon. Elle a cosigné en 2017 un rapport de l'institut Montaigne pour changer le système de formation professionnelle, vivement critiqué par Gérard Filoche...
La fédération de parents d'élèves ne conteste pas la légitimité de l'appel interjeté par la ville contre la décision du tribunal administratif de l'obliger à inscrire à la cantine scolaire tous les enfants dont les parents l'ont demandé. Mais elle estime que la demande de la collectivité de suspendre l'exécution du jugement contredit la parole donnée.