L'adjoint à l'urbanisme de Besançon, Nicolas Bodin, a souhaité réagir à notre article du 16 octobre dernier, intitulé « Vaîtes : la ville veut faire partir les premiers jardiniers dès novembre » (à lire ou relire ici). Nous publions intégralement son courrier :
Suite à l’article du 18 octobre dernier, je souhaiterais apporter un certain nombre de précisions quant à la relocalisation des jardiniers du quartier des Vaîtes.
L’aménagement du futur éco-quartier nécessite une délocalisation des jardins actuellement occupés depuis de nombreuses années par les jardiniers.
La Ville a bien évidemment émis le souhait de maintenir ces activités de jardinage qui ont été, dès le départ, prises en compte, dans la définition du projet de ce quartier.
Ces activités de jardinage doivent contribuer à la structuration du paysage et sont autant de lieux d’échanges intergénérationnels, de transmission des savoir-faire et une source de revenus pour certains usagers.
Il est proposé cependant que l’exploitation future de ces jardins respecte désormais certaines règles quant à l’utilisation de pesticides ou bien l’économie de l’eau.
Une erreur apparait dans l’article du 18 octobre puisqu’il laisse croire que les surfaces exploitées de couleur Bleu, Jaune, Rouge seraient remplacées par une seule et unique surface de taille moindre de couleur Verte. De fait, cela aurait signifié une diminution importante des surfaces cultivables. Il n’en est rien puisque les différentes surfaces de couleur Bleu, Jaune, Rouge ne sont que très partiellement exploitées à l’heure actuelle.
Le déménagement des exploitants de ces jardins sera phasé dans le temps. Les nouvelles parcelles proposées varieront de 50 m2 (surface actuelle proposée aux locataires de parcelles des Jardins Familiaux dans la ville de Besançon) à 150 m2 en fonction des besoins exprimés.
Les demandes de plus grandes surfaces pourront également être satisfaites mais pour une durée limitée, de 5 ans (zone Rouge) à 10 ans (zone Jaune).
A terme, la bande verte active proposera au moins 1,15 ha de jardins, voire 1,5 ha d’espaces cultivés en intégrant l’espace ouvert des Micro-fermes bisontines.
La capacité d’accueil des jardiniers sera donc, suivant les demandes, de 100 à 200 jardiniers. Les jardiniers actuels (54 sont recensés à ce jour) et futurs y trouveront donc les surfaces nécessaires à la poursuite de leur activité.