Le conseil départemental a rendu un avis défavorable unanime sur le document de l'Agence régionale de santé. Il réclame notamment le maintien des urgences de Gray et des mesures pour contrecarrer la baisse de la démographie médicale. L'opposition de droite et du centre est cependant critique.
Dans un avis de six pages comprenant douze motivations précises, le conseil départemental de la Haute-Saône a rejeté à l'unanimité le Projet régional de Santé présenté par l'Agence régionale de Santé. Comme le Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté, le département s'appuie sur les constats du PRS pour demander, et parfois « exiger », des remèdes que le diagnostic laissait entrevoir, mais que l'ordonnance ne retient pas !
Ainsi, avec 56% des médecins généralistes et 60 des spécialistes ayant plus de 55 ans, le département estime qu' « il y a une véritable urgence à engager des mesures rigoureuses pour enrailler cette spirale infernale liée à la démographie médicale. Les propositions du PRS paraissent donc notoirement insuffisantes et bien en dessous du niveau d’urgence à mettre en œuvre. »
Insistant sur le fait que la Haute-Saône est sous-équipée, hormis la psychiatrie et l'accueil spécialisé, l'assemblée demande un « rééquilibrage » par rapport aux départements de populations comparables que sont le Jura et la Nièvre. L'avis souligne également que « le principe que les politiques publiques de santé doivent assurer à chacun les moyens de se soigner, reste profondément ancré dans l’esprit de nos concitoyens, et tout écart à cette règle provoque de fortes réactions tant ce droit à la santé apparaît comme un sujet sensible. »
Du coup, les élus haut-saônois remettent en cause le découpage des territoires de santé de l'ARS qui a rattaché le graylois à Besançon. Ils considèrent qu'il serait « pertinent que soit effectué le regroupement des établissements sanitaires de Vesoul et Gray au sein d’un même Groupement hospitalier. » Dans le même ordre d'idée, ils « exigent le maintien des amplitudes horaires et des effectifs (permettant un bon fonctionnement) des services d’urgence de Gray, Vesoul, Lure et Luxeuil les Bains, avec le maintien des lignes de SMUR en service. »
Les EHPAD, pour lesquels « le département a engagé une politique volontariste » ne doivent pas être oubliés par l'ARS à qui le conseil « demande donc de matérialiser financièrement cette ambition ».
Les organisateurs de la Primaire populaire tentent désespérément de sauver la candidature mal engagée de Christiane Taubira qui patine. Ce faisant, tout en désignant Emmanuel Macron comme un « adversaire », ils ont une formule accréditant l'idée que le président sortant pourrait représenter un vote utile à gauche ! Il fallait oser. Serait-ce si douloureux, en cas d'empêchement de Taubira, d'appeler à voter pour des candidats qu'ils ont fait participer contre leur gré à leur primaire : Mélenchon et Jadot, voire Hidalgo ?
Quand un demandeur d’emploi se voit radié sous prétexte qu’il envoie ses candidatures par courrier papier et non par e-mail, et que cela est perçu par l’institution comme de la mauvaise volonté, alors quelque chose ne tourne pas rond. C’est pourtant un cas authentique, qui ouvre une réflexion nécessaire sur la numérisation à marche forcée, […]
Une trentaine de personnes ont soutenu les deux éducatrices devant le tribunal.
La Question prioritaire de constitutionnalité dont est saisie la juridiction suprême était au centre de l'argumentation de Me Fabien Stucklé devant les prud'hommes de Lons-le-Saunier siégeant en référé avec un juge départiteur après une première audience infructueuse. Avocat de deux éducatrices privées de salaire depuis trois mois, il plaide l'urgence sociale et la violation d'une règle de droit : « Les suspensions bouleversent l'économie et l'équilibre contractuel : c'est une modification du contrat de travail sans consentement... Je reçois dans mon cabinet des gens en situation catastrophique. Comment fait on pour manger ? Avec les emprunts ? Les enfants ? »
Le meurtre de Razia Askari, en octobre 2018 à Besançon, en pleine rue, avait bouleversé celles et ceux qui l’avaient accompagnée. La cour d’assises du Doubs juge depuis mercredi son mari Rashid, accusé de lui avoir porté des coups de couteau mortels. Lire le déroulé de l’audience sur France3.
Comment faire barrage au duel entre néolibéralisme et extrême-droite ? Relayant les initiatives « 2022 vraiment en commun » et la « Primaire populaire » qui a déjà 225.000 inscrits, un collectif pour une candidature unique de la gauche et de l'écologie voit le jour à Besançon. Un premier rendez-vous se tient samedi 11 décembre place du 8-Septembre pour aller à la rencontre des électeurs et sympathisants.
La présidente du Conseil départemental du Doubs a suspendu à titre provisoire Daniel Benazeraf qu’elle avait placé en octobre 2018 à la direction de l’Agence d’appui aux territoires. Selon L’Est républicain, ce très proche de Christine Bouquin aurait utilisé une carte bancaire professionnelle à des fins personnelles pour environ 10.000 euros. Se déclarant « sonnée […]