À l’appel de la CGT, FO, FSU, Solidaires et le CIP (Coordination des Intermittents et Précaires), 1.300 personnes (selon un compte de la CGT) se sont rassemblées pour la fête des Travailleurs ce 1er mai. Le cortège est parti de la place de la révolution pour aller à la mairie, en passant par le CDN.
Malgré le temps maussade et la pandémie, 1.300 manifestants ont défilé dans Besançon, d’après un décompte de la CGT. Ce dernier syndicat appelait à la mobilisation en compagnie de FO, FSU, Solidaires et la CIP (Coordination des Intermittents et Précaires). Les manifestants appelaient à plus de justice sociale et à une plus grande considération du monde la culture, avec l’année blanche pour les intermittents et le retrait de la réforme du chômage. Entre chants, danses et muguet, l’ambiance était bon enfant. « Il y avait pas mal de points de son avec de la musique, d’animations et de prises de paroles. C’était dynamique même s’il n’y avait pas beaucoup de monde », commente Ulysse, manifestant régulier du 1er mai. Cette année, en plus des revendications de casse sociale et d’écologie, il voulait soutenir les intermittents.
Les manifestants se sont d’abord rassemblés sur la place de la Révolution avant d’aller devant le CDN. Ici, des membres du CIP ont pris la parole et le collectif Food Not Bomb y avait installé son traditionnel Resto trottoir. Les membres du CIP n’ont pas manqué de saluer les fonctionnaires de la DREETS, qu'ils avaient brièvement occupée la semaine dernière, quand le cortège passait devant. La manifestation s’est terminée devant la mairie avec des prises de parole notamment de Solmiré, de Frédéric Vuillaume mais aussi d’autres militants. La projection d’un film par le CIP était prévue dans l’après-midi, mais elle a été annulée à cause du temps. Elle est repoussée à une date pour le moment inconnue.