Suite à l’appel de la manifestation "Le soulèvement des terres", environ 650 personnes ont défilé samedi à Besançon pour demander l'abandon du projet de l'écoquartier des Vaîtes. Retour en photo après quelques extraits d'un reportage paru sur Reporterre.
« C’est maintenant ou jamais qu’il faut s’organiser pour reprendre en main la terre », clame Basile, juché sur un petit tracteur rose à l’arrivée aux Vaîtes. Il revient sur la philosophie de la campagne Les soulèvements de la terre : « les luttes contre les différents projets d’artificialisation sont assez dispersées et disparates. On avait envie de prendre le marteau pour tous taper ensemble sur le même clou ». Pas de blabla, mais des actions. « Soit des prises de terres comme aujourd’hui, soit des blocages d’industries qui dévorent et bétonnent la terre », poursuit-il avant de décliner les prochains rendez-vous, calés sur plusieurs mois.
« On s’est indigné, on a voulu résister, on va sur de la désobéissance civile, et ensuite on se soulève collectivement contre ces enjeux d’accaparements et d’artificialisation, ce qu’on est en train de faire », enchaine Nicolas Girod, porte-parole de la Confédération paysanne. « Parce que demain, il faudra que l’on soit davantage de paysannes et de paysans pour produire en quantité, en qualité et pour protéger nos communs. »
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