1000 personnes contre les violences policières à Besançon

Ils étaient environ un millier à s’être rassemblés sur la place du huit septembre à 15h pour participer à la « marche pour la justice et la dignité ». Un appel lancé par des citoyens ayant reçu de nombreux soutiens dont l’intersyndical, des collectifs de défense des étrangers et des minorités comme la CDDLE ou encore SolMiRé, du mouvement des Gilets jaunes, de militants LGBTQI+, de partis politiques, de la Ligue des Droits de l’Homme du Jura et SOS racisme Jura.

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Des prises de parole ont eu lieu au début du rassemblement. Le professeur Fabrice Riceputi a évoqué « la répression » des récents mouvements sociaux, citant notamment les manifestations contre la loi travail, le mouvement des Gilets jaunes et les manifestations contre la réforme des retraites, précisant que « ces violences extrêmes n’ont fait que rendre visible celle que subit, depuis des années dans les quartiers populaires, une population déjà massivement discriminée, à l’éducation, au logement, devant la justice… »

Suite à ses discours, le rassemblement a formé un cortège pour débuter la marche. La manifestation s’est, dans un premier temps, dirigée vers la préfecture où les participants d’âges et d’horizon différents, n’étant pour la plupart pas militants, se sont agenouillés, le poing levé, en hommage à George Floyd et en signe de résistance face aux différents types de discriminations et de violences policières.

Le cortège a ensuite pris la direction de Chamars. Des manifestants ont souhaité se rendre devant le commissariat de la gare d’eau où une dizaine de fourgons de CRS étaient postés pour assurer la protection de ce dernier. Une fois en face des Compagnies Républicaines de Sécurité, le cortège a hué les fonctionnaires de police en poste, puis certains demandaient un signe de soutien de la police, scandant ‘’la police à genoux’’ (le genou posé à terre étant devenu un symbole de soutien contre les discriminations raciales et les violences policières aux États-Unis), d’autres chantaient « tout le monde déteste la police ».

Suite à ce passage imprévu au commissariat, les manifestants sont retournés place du 8 septembre puis se sont peu à peu dispersés dans le calme aux alentours de 17h15.

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