guerre d'Algérie
-
Culture - histoire - Littérature
Mon père était un tueur… Entretien avec Thierry Crouzet
Mon père, ce tueur. Il faut être très courageux, ou poussé par une absolue nécessité, pour écrire ce genre de récit-témoignage, qui n’a laissé que très peu de place à la fiction, dit Thierry Crouzet. Mon père était un tueur, annonce-t-il avec calme, avec même un certain étonnement dans la voix. Tel qu’il en parle, il ne s’agit pas d’un psychopathe, il s’agit d’un homme à la personnalité complexe embarqué dans une histoire elle aussi complexe : la guerre d’Algérie. Il s’agit de l’histoire partielle d’une lignée d’hommes portés vers la violence, de génération en génération.
-
La leçon d’histoire d’un prof de collège bisontin
Ancien élève de Pierre Vidal-Naquet, Fabrice Riceputi revient dans son premier livre sur la difficile réintégration dans l'histoire de France du massacre de 200 Algériens le 17 octobre 1961. Il en conclut à la nécessité d'un inventaire de plus de deux siècles de colonialisme qui marquent encore les représentations collectives.
-
Fabrice Riceputi : « l’enjeu, c’est la sortie du colonialisme »
Pour Fabrice Riceputi, la mémoire du 17 octobre 1961 a commencé à ressurgir une vingtaine d'années plus tard avec une émission sur Radio Beur puis la Marche de l'égalité.
- Separateur
-
Un week-end de cinéma engagé à Besançon
La 18e rencontre du Centre culturel populaire de Palente-Orchamps rend hommage à René Vautier. Compagnon du groupe Medvedkine, disparu l'an dernier, il traitait notamment l'antimilitarisme, la bêtise de la presse et la libération de la femme... D'autres films traitent de la chute d'Allende, de l'exil, des luttes sociales...
-
Jacques Fontaine : « se garder de tout schématisme »
Géographe, Jacques Fontaine a enseigné cinq ans en Algérie et y retourne régulièrement. Il est l'un des promoteurs des rencontres.
-
Jean-Paul Bruckert : « l’histoire sert à comprendre, la mémoire à vivre »
L'historien ouvre mardi 4 novembre les rencontres avec une conférence intitulée « l'Algérie coloniale, 1830-1962 »
- Separateur
-
« Il n’y a pas de pire statut que celui de colonisé »
A l'occasion du soixantième anniversaire du début de la guerre d'Algérie, des enseignants en histoire-géographie de Besançon prennent des initiatives visant à libérer la parole. Soumya Ammar Khodja, qui avait 7 ans lors de l'indépendance, témoigne pour Factuel.
-
Un colloque et des conférences pour les 60 ans de la guerre d’Algérie
Histoire et mémoire de la guerre d'Algérie : deux conférences, un colloque, une pièce de théâtre, deux films...