Guillaume Clerc
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Economie - Politique - Social - Société civile - Syndicats
Gilets jaunes et syndicats : je t’aime moi non plus ?
Entre syndicats et Gilets jaunes, c’est un peu je t’aime moi non plus. Après les déchirements des débuts, la lutte contre la réforme des retraites sonne maintenant le rapprochement. La convergence est par exemple très marquée à Belfort, encore timide à Besançon et presque inexistante à Vesoul. Mais partout, et malgré les divergences sur les modalités de la mobilisation et parfois sur les revendications, ces « deux mondes » tentent un rapprochement plus ou moins réussi, tant l’union de toutes les forces apparait indispensable pour éviter la casse du modèle social et construire une société plus juste.
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Retraites : mobilisation difficile dans le privé
Bien que concerné, le secteur privé est largement sous représenté dans les manifestations pour défendre le système de retraite. Éclatement des bastions ouvriers, déclin syndical, isolement, précarité, intérim, peur des sanctions, sont autant de raisons qui expliquent cette faible implication. Le manque d’information sur les impacts concrets de la réforme et l’accent mis sur les régimes spéciaux rendent aussi la mobilisation difficile, ce que regrettent les salariés du privé que nous avons pu rencontrer dans les cortèges à Besançon et Montbéliard.
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Economie - Etat - Politique - Syndicats
Le timide appel des syndicats aux Gilets jaunes à Besançon
En pleine lutte pour le retrait du projet de réforme des retraites, les syndicats bisontins ont fait un geste symbolique fort en direction des Gilets jaunes. Après une action péage gratuit jeudi dernier, ils avaient appelé à un rassemblement au même endroit et au même moment que le rendez-vous hebdomadaire des Gilets jaunes. Si des syndicalistes ont bien répondu à l’appel, le soutien reste encore très timide.
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Une AG souveraine pour dépasser les clivages et enraciner la lutte
Après la manifestation du 5 décembre, la première assemblée générale contre la réforme des retraites s'est tenue à Besançon où l’amphi de la Fac de lettres était plein à craquer. Entre partage d’expériences et débats passionnés, les AG se succèdent. S’étant déclarée souveraine, l'AG a dû se heurter à l’intersyndicale, par exemple sur l'horaire des manifestations. Ce n'est pas simple, mais le rapprochement entre Gilets jaunes, AG et syndicats s'opère doucement, en témoigne l' appel commun à un rassemblement ce samedi à 14h. La convergence s'installe-t-elle ?
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Convergence au rond-point d’Andelnans entre Gilets jaunes et syndicalistes
À 13 h, ils étaient une soixantaine réunie sur une sortie du rond-point d’Andelnans, un fief des Gilets jaunes de la région de Belfort. Un feu de palettes, des saucisses grillées, du jaune et des chasubles rouges. L’initiative prend forme quelques jours avant la journée de grèves et de manifestations du 5 décembre, quand certains groupes de Gilets jaunes lancent un appel à la convergence des luttes et invitent les syndicats à venir les rejoindre dès ce samedi 7 décembre sur le rond-point du Cora. L’intersyndicale avait relayé l’information au micro jeudi dernier pendant la manif. Ce matin, ils sont peu nombreux à arborer les couleurs de leur syndicat. Cinq ou six de la CGT et un de la FSU. Mais l’essentiel est là : les conditions propices à une jonction entre la lutte syndicale et celle des Gilets jaunes sont maintenant réunies, ce qui n’a pas été simple.
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Economie - Emploi - Etat - Politique - Social - Syndicats - Transports
Après un nouveau blocage, interdiction de manifester devant Easydis
La préfecture du Doubs vient de rédiger un arrêté d’interdiction de manifester à proximité de la plateforme Easydis de Besançon. Dans la nuit de jeudi à vendredi, quelques heures après l’immense manifestation contre le système de retraite et quelques blocages de la circulation vers Micropolis, une trentaine de manifestants, Gilets jaunes ou non, s’étaient rendus à 3h du matin sur le site logistique Easydis pour empêcher les camions de sortir du site ou d’y rentrer. Ils ont bloqué le site deux heures avant de partir d’eux-mêmes, et alors que la police était sur place.
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Blocage et occupation de commerces contre les excès du « Black Friday »
Les militants d’ANV COP21 et d’Extinction Rebellion ont organisé une action massive de désobéissance civile à Besançon. Ils déclarent « l’état d’urgence climatique et sociale », et entendent « dénoncer une société de surproduction dont le “Black Friday” est le symbole ». À près de 200 personnes, ils sont parvenus à bloquer pendant près de 3 heures, non sans de vives tensions, les entrées du Géant casino à Chateaufarine et à mener ensuite une action beaucoup plus festive l’après-midi aux Passages Pasteur en centre-ville.
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Environnement - Nature - Sécurité - Société
La chasse interdite à Ornans
Les problèmes relationnels au sein des chasseurs d’Ornans, ainsi que le non-respect des règles de sécurité par certains d’entre eux, ont conduit le préfet du Doubs à interdire la chasse tant que de bonnes conditions ne sont pas réunies. Il y avait déjà eu un précédent en 2017.
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Elections - Justice - Politique - Société
Accusé d’« agression » et de vols de tracts par son opposante, le maire de Vesoul nie
Marie-Dominique Aubry, la candidate Les Républicains aux municipales de Vesoul, a déposé une main courante au commissariat contre le maire, Alain Chrétien, un ancien de son camp aujourd’hui candidat LREM à sa succession. Elle l’accuse de s’être présenté comme un officier de police judiciaire auprès d’un de ses soutiens qui distribuait des tracts, de l’avoir intimidé, agressé, fait ouvrir son sac et volé les tracts qui lui restaient. Lui nie farouchement ces accusations, mais les faits décrits dans la main courante déposée sont des délits, ce qui signifie qu’une enquête judiciaire est certainement en cours.
[Edit] Le bénévole qui distribuait des tracts affirme dans l'Est Républicain ne pas avoir subi d'agression ou d'humiliation, mais maintien avoir rencontré le maire et que celui-ci lui ai demandé d'arrêter la distribution. Fragile psychologiquement, il estime avoir été instrumentalisé et quitte l'équipe de campagne de Marie-Dominique Aubry. - Separateur
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Collectivités - Elections - Politique
« On n’a pas d’autres choix que de faire confiance au peuple »
Les Insoumis entrent en campagne à Besançon avec l’annonce d’une liste ouverte : Besançon verte et solidaire. Ils refusent de s’associer à l’Equipe, qui réunit plusieurs forces de gauche issues de la majorité actuelle au conseil municipal et font part de leur souhait de faire table rase en invoquant une « révolution citoyenne ». Plusieurs appels du pied ont été lancés aux Gilets jaunes, dont certains sont à la France Insoumise, tandis que la joute est lancée avec Éric Alauzet au sujet de la gratuité des transports en commun, un des socles de leur programme.
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Economie - Politique - Social - Société - Société civile - Syndicats
Rincés mais toujours là, les Gilets jaunes fêtent leur un an à Dole
Sous une pluie diluvienne, les Gilets jaunes ont célébré samedi à Dole les un an de leur première action en France, un rassemblement et un blocage de la circulation le 2 novembre 2018 dans la ville jurassienne. N’ayant rien obtenu mise à part une forte répression, beaucoup sont désabusés et s’interrogent sur la suite du mouvement. Continuer les manifestations, bloquer, redevenir plus offensifs ? Après avoir maintenu la pression tout ce temps, beaucoup espèrent en tout cas que les grèves prévues à partir du 5 décembre catalyseront de nouveau l’ensemble des colères pour, cette fois, satisfaire cette soif de justice sociale et démocratique qui ébranle le monde.
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Collectivités - Politique - Société civile
L’Équipe parvient (presque) à rassembler la gauche à Besançon
Cette fois l’Équipe est au complet. Presque toutes les grandes forces politiques de la gauche et de l’écologie bisontines se sont réunies samedi au grand Kursaal pour marquer leur entrée en campagne. Cette liste rassemblera donc l’association des anciens du Front de gauche, A gauche citoyen, le Parti communiste français, le mouvement Générations-s, le PS et EELV. Il n’y a guère que La France insoumise qui manque à l’appel.
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General Electric : l’Etat attaqué en justice, l’usine bloquée
Les syndicats de General Electric ont saisi la justice pour faire reconnaitre la responsabilité de l’État dans l’annonce du plan social de 792 postes qui toucherait les sites de production des turbines à gaz de Belfort. Ils réclament 50 millions de dommages et intérêts pour le préjudice subi par la non-action de l’État pour faire respecter l’accord de 2014 qui conditionnait la vente de la branche énergie d’Alstom à GE. D’autres procédures similaires devraient suivre, notamment de la part de la ville de Belfort et de la région Bourgogne-Franche-Comté. Sur le terrain, l’échéance judiciaire apparait bien longue face à l’imminence des licenciements et les salariés sont passés à l’offensive. Les sites de Belfort et de Bourgogne sont complètement bloqués depuis hier, une grande manifestation est prévue le 19 octobre.
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Des syndicats de General Electric attaquent l’Etat en justice
Les syndicats CFE-CGC et SUD ont saisi aujourd’hui le tribunal administratif pour « mettre en cause la responsabilité de l’État français dans le non-respect de l’accord de 2014 signé avec GE ». Ils ont annoncé cette décision lors d’une AG sur le site de Belfort qui a réuni environ 600 personnes. Les élus du Territoire de Belfort et de la région Bourgogne-Franche-Comté avait annoncé qu’ils s’y associeraient.
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Economie - Emploi - Etat - Industrie - Politique - Social - Société - Société civile - Syndicats
« Pour les retraites, mais pas que »
La mobilisation contre la réforme des retraites que le gouvernement souhaite faire voter avant l’été 2020, après une phase de concertation, entre dans le dur. Les manifestants dénoncent la fin des régimes spéciaux qui compensent des conditions de travail difficile, tout comme le remplacement des cotisations au trimestre par un système par point, dont on ne connait pas la valeur, et qui pourrait fluctuer dans le temps. Parmi les quelque 800 personnes dans la rue à Besançon ce matin, tous craignent que cela se traduise par une diminution du montant des retraites et un âge de départ plus tardif.
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Economie - Environnement - Politique - Social
Gilets jaunes et écolos ensemble pour le climat et la justice sociale
Vendredi matin, les automobilistes qui rentraient et qui sortaient de Besançon ont eu la surprise de voir une centaine de banderoles orner les ponts ou recouvrir les publicités qui foisonnent à chaque accès de la ville. Les slogans, dont « plus de trois degrés, fin du comté », visaient à interpeller les consciences de ceux qui se rendaient au travail, souvent coincés dans les bouchons, et à les inviter à se joindre aux militants pour le climat et la justice sociale qui manifestent ensemble ce week-end.
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Ce que nous savons de « l’accident » de scooter survenu à Planoise
Voici les informations, un peu complétées, que nous publions hier en fin de journée sur notre page Facebook et notre fil Twitter (que nous vous invitons à suivre si vous souhaitez plus de réactivité) au sujet de "l'accident" de scooter qui a eu lieu dimanche en fin d'après-midi dans le quartier de Planoise à Besançon dans lequel un jeune de 16 ans est entre la vie et la mort.
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Collectivités - Elections - Politique - Société civile
« L’Équipe » favorite, mais la gauche toujours divisée pour les municipales à Besançon
Unir la gauche et les écologistes, c’est ce que souhaite « L’Équipe ». Mais les trois initiateurs, Anne Vignot (EELV), Christophe Lime (PCF) et Joseph Gosset (A gauche citoyen), ne sont pas parvenus à convaincre d’autres mouvements. Si Nicolas Bodin, PS, ralliera sans doute la formation au plus tard au second tour, c’est non pour LFI. Barbara Romagnan (Générations-s) reste réservée, moins sur les idées que sur la forme. Si l’on en croit les chiffres d’un sondage, « l’Équipe », avec Anne Vignot à sa tête, arriverait première, devant respectivement LR, LREM, RN, PS et LFI.
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Economie - Emploi - Etat - Industrie - Politique
General Electric affaiblit le site de Belfort avec sa politique financière
Un audit financier de l’usine de turbines à gaz General Electric de Belfort que nous avons pu nous procurer révèle des performances dégradées année après année du fait de la politique menée par la maison mère. Si le creux du marché explique en partie ces résultats négatifs, l’entité pâtit fortement de la politique financière de GE, qualifiée de « destructrice », tant elle bénéficie largement aux actionnaires au détriment de l’investissement, aux échanges intragroupes, qui visent à rapatrier les bénéfices dans des pays où la pression fiscale est moins forte et à une forte hausse des pénalités infligées en raison de retards ou de non-qualités, causées par de multiples changements d’organisation qui ont dégradé les conditions de travail.
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Collège - Lycée - Economie - Education - Emploi - Etat - Politique - Sécurité - Société
Rafale, Parly et jeunes du SNU à la BA 116 de Luxeuil
Florence Parly, ministre des Armées, a visité lundi 24 juin la base aérienne 116 de Luxeuil-les-Bains et a pu rencontrer des jeunes volontaires du Service national universel (SNU). Elle a surtout annoncé que la BA 116 serait dotée à partir de 2032 d’avions Rafale en remplacement des vieux Mirages 2000-5. De quoi rassurer les élus qui craignaient la disparition du plus gros employeur de la ville.
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Collectivités - Economie - Emploi - Etat - Industrie - Justice - Politique - Social - Société - Syndicats
Le plan social de General Electric devant les juges le 27 juin
Selon nos informations, un référé liberté a été déposé aujourd’hui en début d’après-midi auprès du Tribunal de grande instance de Belfort par l’intersyndicale turbine à gaz de General Electric à propos du plan de licenciement envisagé par GE. Celui-ci a été accepté et l’audience aura lieu le 27 juin. Le juge devra se prononcer sur le manque de mesures d’accompagnement pointées par les syndicalistes et le manque de sérieux sur le suivi et la mise en œuvre des pistes de diversifications. Cette procédure d'urgence pourrait éventuellement aboutir à une suspension du plan, qui devrait, selon les vœux de la direction, débuter officiellement demain.
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Collectivités - Economie - Emploi - Etat - Industrie - Politique - Social - Syndicats
Avant la manif du 22 juin à Belfort, General Electric encaisse les coups
Les salariés de General Electric ont remporté une première victoire en empêchant la tenue de la réunion qui devait lancer le plan social. Le maire de la ville, Damien Meslot, a ensuite refusé de louer une salle à GE pour une nouvelle réunion prévue vendredi et les syndicats, qui ont rencontré la Direccte, menacent de porter l’affaire en justice pour contraindre l’État à faire respecter les engagements pris par GE dans l’accord qui conditionnait la vente de la branche énergie d’Alstom. Et samedi, tout le monde s’attend à une manifestation massive à Belfort en soutien aux salariés de GE.
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Révélations : l’accord signé entre GE et l’État prévoyait un centre mondial de décision à Belfort
Outre la création de 1.000 emplois, l’accord signé entre l’État français et General Electric pour l’acquisition de la branche énergie d’Alstom comportait aussi l’obligation pour la firme de maintenir ou de créer des centres de décisions mondiaux en France. L’activité turbines à gaz à Belfort, menacée par la suppression de près de la moitié de ses effectifs, est concernée. D’après le document, l’État conserve la possibilité d’attaquer GE en justice pour l’obliger à respecter ses engagements, dont presque aucun n’a été respecté.
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Macron à Ornans : ode à Courbet et à la liberté dans une ville bouclée
Pour Christine Bouquin, présidente du Conseil départemental du Doubs, et Emmanuel Macron, qui lui reprendra la formule, Courbet se serait sans doute bien « amusé » de l’hommage solennel qui lui a été rendu ce lundi à Ornans à l’occasion du bicentenaire de sa naissance. Dans une ville barricadée par un impressionnant périmètre de sécurité, le président a célébré « ces terres qui ont un goût pour la liberté et l’utopie ». Christine Bouquin encensait un Courbet radical et Sylvain Ducret, maire de la ville, partageait ses craintes quant à l’avenir industriel de la vallée, et par la même, de la région.
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Belfort : La bataille commence dans les usines General Electric
Après le comité d’accueil houleux réservé à Bruno Le Maire lundi, les salariés de General Electric ont décidé en AG jeudi de démarrer les actions. Ce vendredi matin, ils ont bloqué une turbine et un rotor qui devaient sortir du site. Dans les ateliers, c’est la grève du zèle. Chacun est appelé à suivre rigoureusement les protocoles, et donc de à ralentir la production. L’intersyndicale a appris pendant le blocage que le gouvernement indique ne pas avoir ne se donnera pas les moyens d’annuler le plan de licenciement ni de retarder le début du processus qui devrait s'enclencher le 17 juin. Eux ne veulent pas négocier un plan jugé obsolète après les propos du ministre et exigent que la direction étudie les pistes de diversifications avant de licencier.
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A Belfort, Le Maire met la pression sur General Electric
En visite à Belfort sur le site de General Electric où se trouvaient presque mille personnes, Bruno Le Maire exige que GE revoie sa copie pour baisser le nombre d’emplois supprimés et demande le maintien de la compétence turbine à gaz à Belfort. Après sa rencontre avec les dirigeants de GE et les syndicats, il évoquait aussi sa crainte d’une « liquidation dissimulée ». Il annonce également la création à Belfort d’une société aéronautique financée par GE et l’État et l’implantation d’un centre dédié à l’hydrogène. L’intersyndicale évoque une rencontre positive, mais n’est guère rassurée. Dehors, après avoir accueilli et salué le ministre par des huées, certains ne croient plus aux discours et parlent de blocage, alors que des turbines s’apprêtent à être livrées…
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Premières réactions syndicales à GE : « un mouvement qui risque d’être dur »
Encore sous le choc de l’annonce par General Electric de supprimer 1 044 postes en France, presque tous à Belfort, les syndicalistes engagent maintenant le combat et préviennent qu’il sera difficile de canaliser toutes les colères des salariés, qui étaient d'ailleurs pour beaucoup en congés quand ils ont appris la nouvelle. Les syndicats dénoncent encore une fois les mensonges du ministre de l’Économie, qui a justifié le plan social à l’Assemblée nationale, et une probable volonté de fermer à terme complètement le site de production de turbines à gaz de Belfort.
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Economie - Emploi - Etat - Industrie - Politique
Bruno Le Maire assure le SAV de General Electric
Après l’annonce par General Electric de la suppression de plus de 1.000 postes à Belfort aux membres du conseil d’administration, c’est Bruno Le Maire qui a justifié cette décision à l’Assemblée nationale. Il répondait à Michel Zumkeller lors des questions au gouvernement. Le député de Belfort évoque un jour noir et des paroles non suivies d’actes, tandis que le ministre enterre définitivement l’activité gaz tout en promettant de garantir un avenir industriel au site.
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Economie - Emploi - Etat - Industrie - Politique - Social - Syndicats
Du gaz à General Electric Belfort
Sous pression. Comme tous les acteurs du dossier General Electric et son usine à Belfort. Personne ne dit rien, mais le bruit de 1.000 suppressions de postes est persistant. La branche turbines à gaz, 1.900 salariés sur 4.200, semble la plus menacée. Bruno Le Maire vient presque de l’enterrer, faute de débouchés. Les syndicats dénoncent un mensonge pour mieux faire passer la pilule du plan social. Chiffres à l’appui, ils tablent, tout comme GE, sur la reprise du secteur. Pour pérenniser l’excellence industrielle de Belfort, son savoir-faire et ses emplois, ils ont élaboré des pistes de diversification : aéronautique, hydrogène et nucléaire.
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Economie - Emploi - Santé - Société - Syndicats
Urgences au CHU : « c’est aujourd’hui que ça craque »
Au moins 62 services d’urgences sont en grève, dont ceux de Besançon, en grève illimitée depuis le 14 mai, Vesoul, Pontarlier et Lons-le-Saunier. A bout, les soignants dénoncent un manque d’effectifs et des conditions de travail dégradées. À l’hôpital Jean-Minjoz, la suppression d’un poste d’infirmière de nuit a été le déclencheur, six mois après un mouvement entamé suite à la tentative de suicide d’un médecin. Une action est prévue jeudi de 13h à 15h devant l’hôpital.
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Economie - Justice - Social - Société
Les limites de l’auto-entreprenariat : une agence immobilière devant les juges
La société Bersot Immobilier, 13 agences en Franche-Comté, Bourgogne et Haute-Savoie, comparaissait la semaine dernière au tribunal de Besançon pour travail dissimulé. L'entreprise est accusée d’avoir employé des auto-entrepreneurs dans les conditions d’un salariat déguisé. Le gérant nie, mais convaincre le tribunal sera difficile. Après avoir mené sa propre enquête, l’Ursaaf réclame un préjudice estimé autour de 500.000 €.
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Agriculture - Economie - Environnement - Nature - Syndicats
La bio à l’épreuve du marché de masse
L'irrésistible ascension de l'agriculture bio génère des questions fondamentales : comment concilier éthique et généralisation du bio ? Comment différencier productions paysannes et industrielles qui partagent le même label ? Comment répondre aux objectifs de la région Bourgogne Franche-Comté qui veut 50 % de produits locaux dont 20% bio dans les cantines des lycées en 2021 ? Les professionnels sont en plein débat, notamment avec Biocoop. Illustrations avec les AG du GAB du Jura et de la filière régionale Interbio.
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Education - Justice - Petite enfance - Politique - Société - Société civile
Les enfants placées d’un Gilet jaune de Belfort rentrent à la maison
Les deux filles de Jonathan Le Bris, figure des Gilets jaunes de Belfort, avaient été placées suite à une perquisition à son domicile. Cela avait suscité beaucoup de réactions, et nombreuses étaient les personnes à condamner une mesure politique contre ce militant déjà impliqué dans la cause indépendantiste bretonne. Le procureur de la République évoque des « faits objectifs » et assure que les deux affaires n’étaient pas liées. Suite à la décision du juge des enfants, le couple a récupéré ses deux filles.
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Politique - Société - Société civile
Non, 200 à 300 Gilets jaunes n’ont pas cherché à envahir le commissariat de Besançon
Quelle n'a pas été notre surprise d'entendre dans les gros titres de la presse nationale et locale que le commissariat de Besançon a été la cible d'une attaque de la part de 200 à 300 Gilets jaunes à l'occasion de la manifestation du 1er mai. En réalité, une petite dizaine de personnes ont pénétré dans l'enceinte du parking du commissariat, dont la barrière était ouverte, et où se tenait au fond un groupe de policiers.
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Environnement - Logement - Nature - Politique - Société - Société civile - Urbanisme
Reprise des travaux aux Vaîtes : opposants et police sur place
Des opposants à la construction de l'écoquartier des Vaîtes à Besançon étaient sur place ce matin quand les travaux ont repris. Une cabane était en cours de construction. La police a procédé à des contrôles d'identité et à emmené quatre personnes au poste pour des vérifications d'identité selon Média 25 / Radio Bip qui a filmé les images suivantes.
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Politique - Société - Société civile
Au bord des routes, tant qu’il le faudra
Loin des cortèges qui sillonnent de nombreuses villes le samedi, des gilets jaunes continuent d’occuper tous les jours des points fixes au bord des routes, là où tout a commencé. Un peu moins nombreux et malgré la répression que eux aussi subissent, ils tiennent à rester visibles. Après un hiver passé dehors, ils sont déterminés à tenir jusqu’au bout, et même à monter d’un cran, à recommencer les péages gratuit et l’occupation des ronds-points. Nous les avons rencontrés à L’isle-sur-le-Doubs et à Autechaux, juste avant le troisième incendie de leur campement.
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Culture - Etat - Politique - Société civile
Un débat décrié, mais des attentes urgentes
À Lure, le débat consacré à l’organisation des services publics aura donné lieu à des échanges intéressants. Mais il n’y a presque que le député LREM Christophe Lejeune présent dans la salle pour adhérer à la démarche du grand débat national. Cette méfiance n’a pas empêché les autres participants d’exposer leur colère et le sentiment d’abandon qu’ils ressentent. Et presque tous préviennent dans une atmosphère parfois lourde : le retour de flamme risque d’être terrible si des réponses concrètes n’émergent pas rapidement.
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Collège - Lycée - Ecole - Education - Syndicats
Les enseignants en colère contre la loi Blanquer
Les instituteurs et les professeurs étaient présents en nombre lors de la manifestation interprofessionnelle du 19 mars à Besançon. Ils protestent contre le projet de loi Blanquer qui prévoit notamment de regrouper administrativement les enseignements de la maternelle au collège et la création d’écoles publiques d’élite. Ils craignent des disparitions de classes et l’instauration d’une école à deux vitesses.
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Etat - Politique - Quartiers - Sécurité - Société
Castaner célèbre la police du quotidien et insulte des gilets jaunes
Lors de sa visite à Planoise à Besançon, désigné « quartier de reconquête républicaine » et bénéficiaire de l’une des premières affectations de la police de sécurité du quotidien, Christophe Castaner, ministre de l’Intérieur, s’est félicité de sa mise en place, nécessaire pour « retrouver la confiance ». Sa visite a été perturbée par des manifestants qui s’insurgent notamment contre l’usage disproportionné du LBD. A la tribune, il ira jusqu’à traiter d’abrutis ceux qui « mettent en cause la police ». Cinq personnes ont d’ailleurs été interpellées.
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Aménagement - Collectivités - Environnement - Nature - Politique - Société civile - Urbanisme
Le projet d’écoquartier des Vaîtes vacille
La ville souhaite aller vite, mais l’aménagement prend un sérieux coup d’arrêt. Dans le meilleur des cas pour elle, les travaux ne devraient pas reprendre avant six mois. Et à condition que le préfet autorise un projet de plus en plus fragile et recalé sur le pan environnemental... Le foncier manque pour mettre en œuvre des mesures de compensations proportionnées aux destructions d'espèces demandées par le CNPN.
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Collectivités - Politique - Quartiers - Société - Société civile
Planoise, un début de débat
Si le grand débat n’a pas attiré au-delà d’un cercle de membres actifs d’associations locales, il a eu le mérite d’entamer un processus de recueil de la parole des habitants. Le Conseil citoyen de Planoise, sollicité par la préfecture pour l'organiser, réclame aussi une meilleure reconnaissance par la ville de sa qualité de partenaire pour l'élaboration du plan de renouvellement urbain. Reportage à la table de discussion sur le thème : vivre à Planoise.
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Environnement - Politique - Société
Avis défavorable pour le projet des Vaîtes
Le Conseil national de la protection de la nature, une instance du ministère de l’Écologie, a rendu un avis défavorable à la demande de dérogation portant sur la destruction, l’altération et la dégradation d’habitats d’espèces animales protégées pour le projet d’éco-quartier des Vaîtes. La ville de Besançon et Territoire 25, l’aménageur, avaient formulé cette demande le 30 novembre à la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement qui l’avait transmise à la CNPN.
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« Nous ne sommes plus des vaches à lait »
Mobilisés pour la troisième semaine consécutive au rond-point de Valentin, les Gilets jaunes, à Besançon comme ailleurs et partout en France, ralentissaient la circulation samedi 1er décembre pour exprimer leur colère face à l’augmentation du prix de la vie en espérant enfin se faire entendre par le gouvernement.
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Vandoncourt, un héritage difficile à transmettre
Au début des années 1970, les habitants de la commune de Vandoncourt se sont lancés dans une expérience intéressante de démocratie directe et d’autogestion. Avec le temps, l’élan est un peu retombé et les anciens peinent à transmettre ces pratiques. Malgré tout, le village conserve un fonctionnement original et un dynamisme exemplaire. (Cet article signé par Guillaume Clerc est initialement publié par Lutopik)
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