À Augicourt, Maxime Sirodot, au volant de son tractopelle, verse du fumier dans les cuves à l’entrée son unité de méthanisation. Celles-ci reçoivent environ 80 tonnes de déchets par jour. « Pour dimensionner un méthaniseur, on part de la matière à disposition dans la ferme », explique Clément Munier, spécialiste de la méthanisation à l’Ademe Bourgogne Franche-Comté. La taille des méthaniseurs est donc censée être adaptée à celle des exploitations. À They, Jean-Baptiste Devillairs entre une vingtaine de tonnes dans sa cuve chaque jour, comme Michaël Muhlematter, à Mollans. Mais tous les intrants n’ont pas le même potentiel méthanogène : le fumier permettra de capter moins de gaz que les déchets d’une culture de seigle ou de maïs, ce qui limite la méthanisation à grande échelle dans des zones d’élevage comme l’AOC Comté.
Pour compenser ce déséquilibre parmi les gisements, les...
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