Condamnée à rembourser plus de 3.000 euros à la Caisse Primaire d’Assurance Maladie de Haute-Saône, Élisabeth Aubry-Boco, a décidé de prendre sa retraite prématurément pour dénoncer la « maltraitance » du monde rural. Son erreur ? Elle a réalisé des frottis dans des délais trop rapprochés et facturé des consultations et des échographies au sein d’uniques rendez-vous. Les démêlés de cette « médecin de campagne » avec la Sécu surviennent dans un département qui déplore des fermetures de services hospitaliers et n'a plus qu'une seule maternité...