Une histoire de la laïcité par Caroline Fourest

De la généalogie de la loi de 1905 et « la liberté imposée aux religions » aux débats nauséeux d'aujourd'hui, l'essai paru à l'automne de la chroniqueuse, polémiste et enseignante défend une vision personnelle de la laïcité.

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On aurait pu croire que la question de l’exercice de la pratique religieuse dans notre société, pratique organisée par la loi de 1905 sur la laïcité, était réglée. Que les tensions qui ont précédé sa rédaction étaient apaisées. Cela a été vrai, malgré quelques soubresauts. Aujourd’hui, force est de constater que le débat fait de nouveau rage, remis sur le devant de la scène par l’intégrisme islamique… mais pas que. Tout ce que le monde religieux comprend de plus rétrograde s’est rué et se rue dans la brèche ouverte. Il faut dire qu’à tout entendre, au sujet de la laïcité, on finit par n’y rien comprendre. Qu’est-ce que la laïcité ? Que dit la loi de 1905 ?

L’essai de Caroline Fourest propose des pistes de réflexion, qui pourront aider à se forger une, ou des convictions. Elle montre la généalogie de la loi de 1905, la raccrochant aux lois qui l’on précédée, et à celles qui lui ont succédé.

Caroline Fourest redonne la parole aux hommes qui l’ont portée, contre vents et marées, et à l’issue de débats houleux.

Elle fait revivre, le temps de quelques pages et de l’hommage rendu, Jean Jaurès, Aristide Briand, Jules Guesde… qui ne sont pas toujours d’accord entre eux !

Tous les sujets qui « font débat » sont abordés. Le port du voile, les repas dans les cantines, les théories ou idéologies portées par Houria Bouteldja (« J’appartiens à ma famille, à mon clan, à mon quartier, à ma race, à l’Algérie, à l’islam »), par Tariq Ramadan qui propose aux militants de s’engager comme citoyens… pour faire évoluer « les lois vers plus d’islam ».  Des passages importants sont consacrés à démonter les théories de Jean Baubérot

Mais aussi et surtout, Caroline Fourest montre comment, avant et après le vote de la loi de 1905, de crises déjouées en complots avortés, la République évite le pire.

Équilibre entre le temporel et le spirituel

Le problème du difficile équilibre à trouver entre le temporel et le spirituel, remonte à loin dans le temps. Il était devenu indispensable que les hommes légifèrent et se libèrent d’une pseudo loi divine. Si la loi de 1905 a pris racine, c’était bien pour contrebalancer le pouvoir de l’église catholique… et des papes successifs.

Malgré tous les efforts entrepris par Briand et Jaurès pour rassurer le Vatican, il va se produire exactement ce qu’ils redoutaient : l’Église catholique n’accepte pas la séparation. Le 11 février 1906, Pie X publie une encyclique, Vehementer nos, qui condamne furieusement la loi et refuse, par principe, de reconnaître les associations cultuelles constituées par les lois de la République. En coulisse, l’Église pèse de tout son poids pour susciter la « crise des inventaires », présentée encore aujourd’hui comme le signe d’une « laïcité de combat ».

Bien avant cette réaction de Pie X, la conviction de Boniface VIII, au XIII siècle, qui explique sa théorie des deux glaives.

« Le pape, vicaire du Christ, Christ lui-même, a deux glaives, le spirituel et le temporel ; le glaive spirituel est dans sa main, le glaive temporel dans la main des rois, mais les rois ne peuvent s’en servir qu’en faveur de l’Église. »

Une très vieille histoire donc. Aujourd’hui, c’est l’islam, et l’islam dans ce qu’il a de plus radical, le mot est faible, qui cherche à faire tomber ce que nos anciens ont construit.

Le loupé de la gauche humaniste

Théocratie, contre démocratie. Démocratie, contre théocratie.

Les premières victimes des tenants de la théocratie étant les femmes et les petites filles. Viennent aussi, on l’a vu, les Juifs, les Chrétiens, les journalistes, les citoyens et le citoyennes qui aiment danser, chanter, faire la fête…

Il faut hélas constater que la gauche qui se veut humaniste a plutôt été lâche devant les mesures à prendre. Un sacré « loupé » lors de la première affaire dite du voile.

La gauche n’a pas voulu légiférer en 1989 lorsque la première affaire du voile éclate à Creil.

Pourtant, des intellectuels de gauche (Élizabeth Badinter, Régis Debray, Alain Finkielkraut, Élisabeth de Fontenay, Catherine Kintzler) demandent à Lionel Jospin, premier ministre à l’époque, qui « exclut d’exclure des élèves » de revoir sa copie.

« D’une seule phrase, vous avez désarmé ces milliers de jeunes musulmanes qui se battent ici et là pour leur dignité et leur liberté. Leur plus sûr allié contre l’autoritarisme des pères était l’école laïque et républicaine. Aujourd’hui, elles l’ont perdu. »

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Les professeurs ont assisté, éberlués, à l’émergence d’une génération d’élèves traitant de « putes » ou de « mécréantes » les femmes, parfois leurs mères, ne portant pas le voile.

Il a fallu attendre 2004 pour qu’une loi interdise les signes religieux manifestes dans les écoles, collèges et Lycées publics.

Libertés et arrangements

Entre temps, les voiles, niqab, burqa… s’étaient multipliés dans l’espace public. Choix vestimentaires, simples choix vestimentaires, ont osé certains et certaines. Liberté des femmes de porter telle ou telle tenue… Il a même été dit, et écrit, que ce vêtement était une réponse à l’indécence de notre société ! Société qui semble avoir perdu sa boussole et qui erre dans un désert, ou un fouillis conceptuel, paralysant, ou conduisant au pire. Le pire en France étant l’importance croissante que prend le Front National, et sa possible arrivée au pouvoir.

Que la Raison nous garde de pareille catastrophe !

Et les « arrangements », en particulier avec les salafistes et autres prêcheurs haineux, qui ont été conclus par nombre de municipalités, de gauche comme de droite, ont été reçus comme des signes de faiblesse de la démocratie.

Presque tous les élus locaux marchent sur le corps de la loi de 1905 et son article 2 pour soutenir, directement ou indirectement, la construction de lieux de culte. L’excuse, on la connait. L’islam doit rattraper son retard, il faut donc l’aider à construire des mosquées. Tout est faux dans ce prétexte antilaïque.

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De l’avis de tous les spécialistes, le rattrapage est largement opéré.

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La réalité, c’est que tout le travail de laïcisation opéré, dans le sang et les larmes, par les grands hommes de la Troisième République est sur le point d’être mis à bas. Et l’on s’étonne que la France soit de nouveau déchirée, comme au bon vieux temps des guerres de religion ?

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Quand ils doivent justifier leurs petits arrangements avec la laïcité, certains élus locaux expliquent que c’est un moyen de « contrôle ». Faux.

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Nul besoin de payer pour se faire respecter.

Caroline Fourest, intégriste laïque ?

En terminant la lecture de l’essai de Caroline Fourest (toujours dans l’idée d’apprendre ou de réapprendre à penser… pour agir), une question. Pourquoi Caroline Fourest fait-elle figure « d’intégriste laïque », un qualificatif dont on l’affuble trop souvent.

Son essai n’a rien d’une proclamation intégriste, bien au contraire. Son propos est de nous faire redécouvrir l’histoire de la culture française de la laïcité

Et je commencerai par des citations de sa conclusion, écrite au terme d’une démonstration implacable, bien documentée.

La revanche intégriste est bien en marche. Elle n’apporte pas le réenchantement du monde tant promis, mais son lot habituel de misère, de repli et de violence.

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Au cœur des pays les plus doux et les plus généreux, le fanatisme frappe sans merci puis se pose en victime, sème la terreur puis se plaint d’être persécuté.

La folie des uns facilite la colère des autres. La domination masculine et culturelle étant leur racine commune, l’extrémisme monte de partout. Chacun feint de se combattre au nom d’une cause et d’un drapeau qui se veulent ennemis, mais se hâte d’un pas viril et martial vers une nouvelle guerre des identités religieuses qui marchera sur le dos, le cœur et les reins des femmes et de la laïcité.

Face aux théocrates, le camp des démocrates semble parfois désemparé et désarmé.

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La seule ligne rouge, inadmissible, consiste à nier le danger, voire à l’inverser, en faisant croire qu’il vient des laïques et non des fanatiques.

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« Ni capitulation ni persécution » disait Ferdinand Buisson. (Un des pères fondateurs de la loi de 1905).

La tentation de la capitulation existe. La tentation de la persécution existe aussi. Repoussant l’un et l’autre, la résistance passe par une ferme lucidité. Ne pas céder à la facilité de l’interdit antireligieux, qui faciliterait la propagande obscurantiste tout en affaiblissant notre démocratie.

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La laïcité, une séparation équilibrée, ambitieuse, puissante et intelligente.

Il nous faut relancer une véritable politique laïque sachant faire la part entre les espaces civiques et les espaces de liberté, avec fermeté, générosité et discernement. Comme nos aînés nous l’ont appris. Nous leur devons, à eux et à tant d’autres, une laïcité presque unique au monde. Une séparation équilibrée, ambitieuse, puissante et intelligente. Rendons lui justice. C’est le meilleur service à nous rendre.

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Au rythme où frappent les attentats, ce sera la laïcité ou le fascisme.

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La laïcité nous protège, protégeons-la. Elle nous permet de nous aimer. Aimons-la, passionnément, et faisons-la aimer.

Avant d’arriver à cette conclusion, quelques constats sur la situation d’aujourd’hui.

La laïcité passionne, soude et parfois déchire.

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Le totalitarisme qui menace le siècle se réclame de Dieu, à tout bout de champ. Sous le drapeau vert-brun de l’islamisme, il tempête, viole, esclavagise, décapite et tue aveuglément.

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Sa monstruosité théocratique nous rappelle l’ardente nécessité de séparer le temporel du sacré.

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Les terroristes auraient bien tort de ne pas frapper nos îlots de paix. Plus ils tuent, plus les démocrates leur trouve des excuses, quand ils ne se mettent pas à blâmer leurs victimes.

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L’attentat contre Charlie, celui de l’hyper Cacher, du Bataclan, des terrasses de Paris ou de la promenade des Anglais à Nice, et tant d’autres, n’ont pas fait taire les faux prophètes. Ceux qui nous annoncent depuis des années le retour du religieux comme une source de réenchantement du monde, le « laïcisme » comme une menace et le danger intégriste comme une maladie imaginaire, sortie de cerveaux « islamophobes ».

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Après l’avoir combattue pendant des siècles, voilà que la droite et l’extrême droite brandissent cette laïcité comme un glaive, au service de la domination chrétienne contre l’islam. Tandis que la gauche l’ayant forgée se déchire pour savoir si s’en servir comme bouclier ne ferait pas monter le racisme. Et qu’une partie de l’extrême gauche continue de la mépriser comme une révolution « bourgeoise ». Quand elle ne se solidarise pas carrément avec les intégristes, ultra-réactionnaires, perçus comme les nouveaux damnés de la terre. Partager la laïcité, l’exiger de tous, relèverait de la « colonisation culturelle », voire du « racisme d’État ».

Quid du concordat d'Alsace-Moselle ?

Un recours à l’Histoire pour comprendre, en passant par l’Alsace-Moselle et son régime du concordat, par la succession des lois ayant abouti à celle de 1905, et aussi par une approche comparée de la France avec les États-Unis.

Les États-Unis d’Amérique se sont placés sous la protection de Dieu pour rester unis. La France a dû remettre Dieu à sa place pour rester une République.

Leurs credo patriotiques sont à cette image. Aux États-Unis, on chante God bless America. En France, on crie « Vive la République ».

Caroline Fourest revient longuement, et de façon détaillée, sur les causes, les raisons, qui ont fait que la France a dû légiférer pour séparer l’Église de l’État. L’Église, parce qu’en 1905, il s’agit bien, prioritairement, du problème posé par l’ingérence des catholiques dans les affaires publiques.

On touche là à un des points majeurs qui différencient les pays protestants des pays catholiques. En terre catholique, l’Église conservatrice n’a cessé de menacer la modernité et l’indépendance de la nation.

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En terre protestante, c’est encore une autre histoire. Le libéralisme religieux a souvent accompagné le libéralisme politique.

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Françoise Champion voit dans ces processus historiques l’un des critères majeurs expliquant la différence entre des logiques de laïcisation (caractéristique des pays catholiques) et de sécularisation (caractéristique des pays protestants).

Cinq familles d’interprétations de la laïcité

Un nuancier d’interprétations de la loi de 1905.

Il ne s’agit pas de nier qu’il existe tout un nuancier d’interprétations possibles de la loi de 1905 ou qu’il ne faut pas considérer les défis de l’époque. Reste qu’il existe bien un « idéal type », un mode d’emploi, façonné par des siècles de combat contre des erreurs (le gallicanisme ou le concordat) qui ne peuvent être assimilés à la séparation finalement choisie.

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Soit un nuancier de cinq familles d’interprétations, où toutes les lectures de la laïcité ne se valent pas. Seule la première est fidèle à la séparation, telle que nous l’entendons depuis 1905.

Les laïques.

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Les laïques ne sont pas antireligieux, mais anti-intégristes.

[…]

La laïcité n’est pas une religion ni une croyance, mais une philosophie publique, au service d’un principe d’organisation. Un cadre qui permet à ceux qui croient comme à ceux qui ne croient pas de faire société ensemble et non de simplement coexister. Conformément à la Constitution et à la philosophie des Lumières, ils défendent la liberté de conscience, qui englobe la liberté de culte mais ne se réduit pas à la liberté religieuse. Cette liberté suppose le droit de critiquer le religieux et le droit au blasphème, même si l’on n’aime pas blasphémer soi-même.

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Les gallicans.

On désigne par gallicanisme la tentation d’aller trop loin dans la volonté de contrôler le religieux par le politique. Dans la lignée des abus commis par la Révolution pour couper l’Église nationale du Vatican ou des articles organiques voulus par Napoléon.

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la tentation gallicane actuelle se contente de surréagir à la violence du danger fanatique. C’est le manque de véritable politique laïque qui provoque le désir de surenchère juridique au nom de la laïcité.

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La frontière entre laïcité et ultra-laïcité n’est pas toujours facile à trouver.

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Les accommodants.

Qu’ils se revendiquent de la laïcité « ouverte » ou « inclusive », les accommodants aspirent à une nouvelle laïcité, plus inspirée du modèle séculariste américain ou canadien que français. Plus « démocrates » que « républicains », ils sont aussi plus multiculturalistes qu’universalistes, parlent plus volontiers d’inclusion que d’intégration, de diversité que d’égalité, de coexistence que de fraternité.

Les accommodements, cela consiste, par exemple, à accepter qu’un élève porte un couteau en classe parce qu’il est sikh, de refuser de travailler le samedi parce qu’on est adventiste, ou de demander à être soigné en priorité aux urgences pour être rentré à temps pour faire shabbat.

Ces cas ont défrayé la chronique au Canada, qui revoit sa politique des accommodements.

En France, doit-on accepter qu’un chauffeur refuse de conduire un bus parce que le conducteur précédent était une conductrice ? Que des femmes soient interdites de fréquenter les bars ? Et d’autres « accommodements » qui ne sont que très discrètement abordés dans les médias.

Les concordataires.

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Nous parlons d’une droite bonapartiste et césarienne, pour qui la religion sert l’ordre. À cheval entre les gallicans et les accommodants, cumulant leurs travers, elle peut se montrer très souple envers les minorités religieuses, sur qui elle mise pour déverrouiller la laïcité. Le but étant de mettre un pied dans la porte et de réaffirmer la suprématie culturelle de l’identité catholique.

Suit une longue charge, parfaitement bien documentée, sur les erreurs commises par Nicolas Sarkozy, le moins laïque des présidents de la Cinquième République.

Et également contre Pierre Manent et son essai « Situation de la France »

[…]

« Nos concitoyens musulmans sont désormais trop nombreux, l’islam a trop d’autorité et la République, ou la France, ou l’Europe, trop peu d’autorité pour qu’il en soit autrement. Je soutiens donc que notre régime doit céder, et accepter franchement leurs mœurs [sic] puisque les musulmans sont nos concitoyens. »

[…]

En résumé, il propose une « alliance » dans laquelle pourront se retrouver tous les monothéïstes, au détriment des athées et des laïques.

Ce sont ses dernières lignes : « L’avenir de la nation de marque chrétienne est un enjeu qui nous rassemble tous. »

[…]

Les identitaires.

Une menace terrible pèse sur la laïcité. Ses plus vieux ennemis ne cessent de s’en réclamer, sans bien sûr l’avoir réellement comprise ou acceptée. La laïcité suppose l’équilibre, l’égalité et la fraternité. Les identitaires, qui ne rêvent que de restaurer une nation chrétienne, ne l’invoquent pas comme un bouclier mais pour en faire un glaive contre les musulmans.

[…]

Suit un long développé sur les racines de cette idéologie, de l’époque des contre -révolutionnaire, à celle du F N d’aujourd’hui, en passant par la droite antidreyfusarde, la colonisation dont les identitaires gardent la nostalgie…

Pour une véritable politique laïque.

Caroline Fourest plaide pour une véritable politique laïque.

Au milieu du champ de bataille, la laïcité n’a besoin ni d’être assouplie, ni d’être toilettée, ni d’être ouverte, positive, inclusive ou accommodante. Elle ne doit pas non plus se durcir ou retourner en arrière, ne surtout pas répéter les erreurs du gallicanisme ou du concordat. Elle ne doit pas devenir un instrument liberticide, ni servir un projet de domination culturelle à géométrie variable. Pour être fidèle à elle-même, elle doit faire preuve d’intelligence et de vigilance, trouver l’équilibre entre république et démocratie, selon les espaces, retisser du commun, dans le respect des consciences.

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Sauver l’école laïque.

Mais le meilleur moyen de sauver la République de l’intégrisme reste de sauver son école laïque du naufrage.

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Combien de quartiers populaires pourraient passer à dix élèves par classe si on consacrait les 11 milliards de l’école privée aux établissements de ZEP.

En finir avec le clientélisme.

À Saint-Denis, j’ai rencontré des militants d’origine algérienne désespérés. Eux qui ont quitté l’Algérie à cause des islamistes, pour vivre dans un pays laïque, se sentent trahis par une mairie communiste privilégiant le dialogue avec des musulmans politiques réactionnaires.

[…]

Ces deux villes, Saint-Denis et Gennevilliers, comptent parmi les pires exemples de complaisance envers le communautarisme religieux, mais il en existe bien d’autres, sans frontière de parti ou de couleur politique. Qu’il s’agisse de l’ancienne mairie écologiste de Bagnolet, du PS à Sarcelles, de la droite LR à Asnières, Aubervilliers, Aulnay-sous-Bois ou Corbeil-Essonnes. La liste est trop longue pour les citer toutes.

Et à Besançon ? Complaisance ? Clientélisme ? Politique des yeux fermés ? Qui pourra répondre à cette question ?

 

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