Voici Voix-là

Lancé jeudi soir dans la bonne humeur, le mini-festival autour de la voix au théâtre de Gray se poursuit jusqu'à dimanche.

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Le magnifique ensemble Clément Janequin ouvrait jeudi soir l’édition 2014 de ce jeune festival plein de promesses, installé dans l’écrin du théâtre de Gray qui vaut à lui seul la visite.

Dominique Visse, haute-contre drolatique, et ses quatre compères chanteurs, nous entraînent dans l’univers Rabelaisiens des chansons polyphoniques de la renaissance. Chansons à boire, chansons lestes, Visse lit les textes avant leur interprétation et défend avec brio et engagement ce répertoire depuis plus de trente ans.

Une langue fleurie en pleine vigueur

La splendeur de l’écriture polyphonique de Janequin, Claude Lejeune et autre Roland de Lassus, joue avec certaines syllabes et sonorités. Elle déconstruit le texte et joue à l’infini avec le plaisir d’une langue fleurie et en pleine vigueur.

C’est dans les chasses de Gombert et Janequin que les onomatopées et les aboiements prennent un caractère irrésistible et déclenchent les fous rires du public.

L'appui vocal du public

En intermède, Eric Bellocq, qui soutien les voix avec son luth, interprète seul avec brio des danses d’Attaingnant et d’Adrien le Roy. Peut-être, ces changements de ton, auraient-ils été plus souvent bienvenu dans la soirée. La prodigalité de Dominique Visse et de ses acolytes en décida autrement quelques ripailles, orgies et défloraisons plus tard, le célèbre tourdillon « quand je bois du vin clairet » concluait le concert avec l’appui vocal de la salle.

Il était temps de terminer la soirée par une dégustation de vins de la Loire, et de rentrer prendre du repos avant les trois journées de festival à venir, consacrées à la voix dans tout ses états, de l’opérette au jazz.

Le programme ici.

 

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