Joseph Parrenin à François Hollande à Besançon : « Le PS a besoin de toi, les socialistes ont besoin de toi »

L'écrivain François Hollande a fait un tabac à Besançon, accueilli dans d'anciens édifices religieux selon Libération

Une quarantaine de militants socialistes accueillant François Hollande le 5 juin dans une ancienne église de Besançon, puis 400 pèlerins dans un ancien couvent... Libération a couvert la venue de l'ancien président de la république en appuyant un caractère bisontin tellement ancien qu'on ne le remarque plus.

Eh oui, la salle Battant est une ancienne église, transformée depuis longtemps en lieu de meetings syndicaux ou de la gauche intellectuelle. Et là où Libé a vu quarante personnes, d'autres en ont vu le double, sinon plus. Vite, un comptage automatisé assisté par ordinateur, qu'on sache qui dit vrai ! Notre confrère a pris l'ancien député et maire de Maîche Joseph Parrenin pour le « chef de section » qui a accueilli Hollande de ce cri du coeur : « Le PS a besoin de toi, les socialistes ont besoin de toi ». En fait, le secrétaire de le section socialiste de Besançon est Pierre Gainet, 34 ans plus jeune, qui n'a rien dit...

Quant à la librairie L'Intranquille, « l'ancien couvent », ce fut entre temps un cinéma et nombreux sont les vivants, pèlerins du grand écran, qui l'ont connu ainsi. Là, l'ex était attendu par 400 personnes, voire 500 selon d'autres sources. « On se retrouvera », a-t-il assuré avant de partir. On ne l'avait pas connu fier à bras mais plutôt blagueur. Dans le train qui le menait en Franche-Comté, il avait même été chef de meute aboyeur en conseillant aux socialistes de « mordre les mollets de Mélenchon ».

On goûte la plaisanterie de la part d'un responsable que d'aucuns comparent à Guy Mollet, le chef de la SFIO qui gagna les élections de 1956 en promettant la paix en Algérie et fit le lit du retour de De Gaulle et de la monarchique 5e République... Mais peut-être que François Hollande use de sa tournée littéraire comme d'une traversée (politique) du désert... 

Voir l'article de Libération ici.

Newsletter

Lisez la Lettre de Factuel

ABONNEZ-VOUS À LA NEWSLETTER !