CircaSismic, trois jours de musique et de piraterie !

Belle ambiance jeudi 4 mai pour la première soirée du festival bisontin à laquelle 1200 personnes ont assisté. Rock, électro, dub et spectacles de cirques se poursuivent vendredi et samedi aux Prés de Vaux, sur les vestiges de la Rodiacéta...

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Accoudé sur une maquette grandeur nature d'un bateau pirate, Aurélien nous explique : « C'est le fruit de long mois de boulot avec tous les bénévoles, on est content du résultat ». Membre de l'équipe organisatrice, pour lui, l'objectif est avant tout d'ouvrir les esprits sur d'autres types de musiques, d'arts et de favoriser les rencontres. « La ville et la région ne nous donnent pas grand chose pour exister, 80% des installations fabriquées ici c'est de la récup'. On est super fiers du résultat », confie t-il.

Au milieu des deux immenses chapiteaux où se produiront les artistes vendredi et samedi soir, on tombe sur le stand de prévention des risques (drogues, alcool, MST). Consciente de l'importance d'une telle installation dans ce type de soirée, Nolwen, animatrice de réduction des risques nous explique : « Nous ne sommes pas dans la répréhension, nous ne sommes pas de la police. Notre rôle c'est d'accompagner, voire d'aider les personnes qui ont consommé ». Brochures, bouchons d'oreilles et préservatifs sont en libre service pour les jeunes... et moins jeunes venus fêter l'événement.

Début de festivités.

19h, les spectacles commencent. Si l'ambiance a du mal à décoller coté rock, c'est en partie dû à l'immense prestation des comédiens de la troupe du Serious road trip perchés sur leurs échasses. Ils jouent une chorégraphie simulant une bataille navale entre deux bateaux pirates. Acrobaties et performances physiques sont au rendez-vous.

Après de telles sensations les ventres gargouillent. Sandwichs, pizzas, mais aussi, plus étonnant, paellas sont à disposition à l'intérieur du festival. Le tout, à déguster sur des tables de pirates, ou avachis sur des bancs à balanciers, rappelant une fois encore, le thème de la soirée.

Le soleil se couche. La majorité des festivaliers arrivent. Sous le chapiteau principal, les rythmes de dub font bouger frénétiquement toute la piste. « Ça, c'est mieux que les musiques de boite de nuit », explique Elise, étudiante en lettres à Besançon. « On ressent la musique et on bouge sur son rythme ». L'ambiance et la bonne humeur sont omniprésentes. Amateurs de rock et de dub se mélangent et apprennent à apprécier chaque art à sa manière. L’objectif est réussi. 

Certains festivaliers, comme Maxime, sont cependant déçus, ils attendaient de la musique Electro « C'est sympa le dub, ou le rock, j’aime bien. Mais je suis un peu dégoûté qu'il n'y ai pas d'électro ce soir ». Qu'ils ne s'inquiètent cependant pas le festival dure encore tout ce week-end. Les fans d'électro, de dub, de rock et de cirque ne sont pas au bout de leur surprises...

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