Tourisme en Bourgogne-Franche-Comté : un milliard d’euros dépensés par an en péages et carburant

Selon l'Insee, le tourisme a généré 4,6 milliards de dépenses en 2014 dans la grande région. Si l'on compte les billets de trains, les transports représentent 28% des sommes déboursées par les touristes, davantage de passage qu'ailleurs... Hormis les résidences secondaires (10% du parc immobilier du Jura, 15% dans la Nièvre), l'étude ne rentre pas dans les détails par département ou par territoire.

parapente

L'INSEE voit-il l'économie par le petit bout de la lorgnette ? Consacré aux dépenses touristiques en Bourgogne-Franche-Comté, le numéro 28 de son quatre-pages Insee-Analyses le laisse penser quand, hormis le taux de résidences secondaires, il ne descend jamais au niveau départemental, encore moins au niveau des territoires et de leurs particularités.

On y apprend quand même que le secteur a généré 4,6 milliards d'euros de dépenses en 2014, soit 6,3% de la richesse produite. Mais une bonne part s'en va très vite puisque 22% de cette somme, soit un milliard, part en carburants et péages autoroutiers. C'est l'effet région de passage. Et encore n'a-t-on pas fini avec les déplacements puisque les transports non urbains ont généré 285 millions de dépenses, ce qui porte à 28% les dépenses de mobilité motorisée. Assez loin derrière, avec 662 et 661 millions, viennent les 110.000 résidences secondaires et les hébergements marchands, postes en hausse essentiellement en raison de la hausse des prix.

Près des deux-tiers des 110.000 résidences secondaires se recrutent dans trois départements de Bourgogne : Saône-et-Loire, Yonne et Nièvre (plus de 20.000 chacun), ce qui représente 15% du parc de logements nivernais. On peut voir là l'effet Morvan et la proximité de Paris pour l'Yonne. Le Jura suit avec 14.300 résidences secondaires, essentiellement en montagne, soit 10% du parc départemental de logements. Les Suisses possèdent la moitié des résidences secondaires appartenant à des étrangers en Franche-Comté.

Derrière les transports et l'immobilier, suivent les aliments et boissons avec, selon un tableau, 544 millions qui deviennent sans explication 480 millions dans le texte.  C'est quand même une performance supérieure à celle des autres régions françaises. Elle s'explique évidemment par les vins et est en hausse par rapport à 2011... Ces dépenses de boire et de manger chez soi ou entre amis sont supérieures à celles effectuées dans les restaurants et cafés (380 millions) dont la fréquentation diminue, et les souvenirs et cadeaux (372 millions)...

 

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