La petite filière porcine comtoise évoque souvent, lors de ses réunions et manifestations, la concurrence déloyale de l'industrie porcine allemande, devenue le premier producteur européen et le troisième mondial. Un article de Reporterre, évoquant un projet de ferme aux 10.000 cochons, semble lui donner raison. Les oppositions s'organisent. A lire là.
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Agriculture - Culture - Théâtre
Les paysans ont-ils besoin des artistes ? (et vice-versa)
Christophe Racle et sa fille Milène, associés d'un GAEC laitier à comté converti récemment à l'agriculture biologique. Le village de Montain, près de Lons-le-Saunier, accueille du 29 septembre au 3 octobre les premiers « Rendez-vous à la terre ». Une sorte de festival agricole et culturel mêlant expositions et spectacles, marché paysan et débats. « France profonde », un spectacle de théâtre d'intervention qui « fait entendre des points de vue qui se frottent », est abrité samedi par une ferme récemment passée en bio. Ses exploitants racontent leur parcours et leur engagement dans l'événement. -
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Gérard Coquard : « ne pas donner des objectifs impossibles aux paysans »
Référent comté de la Confédération paysanne, Gérard Coquard explique la complexité de la démarche de révision du cahier des charges de la première AOP de France. Il revient dans le détail sur l'avis que son syndicat a envoyé à la commission d'enquête de l'Institut national de l'origine et de la qualité (INAO) pour réclamer des mesures visant une meilleure prise en compte des enjeux sociaux et environnementaux. - Separateur
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Loué par trois ONG, le comté peut encore faire mieux selon la Confédération paysanne
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Agriculture - Economie - Environnement - Presse
SOS Loue et rivières comtoises ciblé par le préfet du Doubs et les syndicats agricoles
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Le dernier maraîcher de Beure va fermer ses serres
Alors que les affaires marchent plutôt bien pour Pierre Petetin, le dernier maraîcher de Beure, il se voit contraint de mettre la clé sous la porte. A la suite de différends familiaux et d'impayés, son père, propriétaire des lieux, lui a intenté un procès. Pierre a perdu. Le maraîcher a fait appel mais il devra vraisemblablement quitter les lieux à la fin de l'année, mettant un terme à plus de 100 ans de savoir-faire familial. Un triste symbole pour le village, qui voit ainsi disparaître les dernières serres maraîchères de son territoire.