Un schéma d’aménagement pour le Breuchin

La rivière Breuchin, après l'Allan et le bassin Haut-Doubs Haute-Loue, fait l'objet d'un Schéma d'Aménagement et de Gestion des Eaux. L'Etablissement Public Territorial du Bassin Saône et Doubs qui s'étend des Vosges à Villefranche-sur-Saône en est chargé.

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Le Schéma d'Aménagement et de Gestion des EauxLa loi sur l'eau du 3 janvier 1992 a instauré le SAGE pour mettre en cohérence les choix de tous les acteurs d'un bassin versant et de son cours d'eau. Il est élaboré par une Commission locale de l'eau composée de représentants des collectivités locales (50%), de l'Etat (25%) et des usagers (25%). Les collectivité territoriales peuvent former une Communauté Locale de l'Eau sous la forme d'un Etablissement Public Territorial de Bassin afin de mettre en oeuvre le SAGE. du Breuchin (rivière abondante qui naît au pied des Vosges saônoises et se jette dans la Lanterne peu après Luxeuil), entériné à l'issue de la Commission Locale de l'Eau du mercredi 13 février, sera le troisième en Franche-Comté. Il est conclu après celui de Haut-Doubs Haute-Loue, révisé à la fin janvier, et celui de l'Allan (qui baigne Sochaux), tout juste engagé. C'est encore l'Etablissement Public Territorial du Bassin Saône et Doubs qui en sera la « structure porteuse » après l'étude préalable qu'elle a menée en lien avec l'Etat et l'Agence de l'eau. 

Eric Durand, premier vice-président de l'EPTB, l'a fait savoir à l'occasion de l'inauguration de nouveaux locaux et suite à une réunion de travail avec des élus de l'ensemble de la région. « L'EPTB est le bras armé des collectivités, il oeuvre sans beaucoup de publicité. Le partenariat avec les associations, les chambres d'agriculture, l'agence de l'eau, la DREAL, la DDDT et les collectivités est important et rend aussi les programmes complexes. » La vocation de l'établissement concerne le cycle général de l'eau. Ces dernières années, une attention particulière, politique, s'est portée sur la restauration des milieux aquatiques. Eric Durand invite à l'échange dans le nouveau lieu, rappelle la proximité avec les collectivités et la maison de l'environnement, une rue plus loin. « Des synergies sont à développer » invite-t-il.

Les locaux bisontins de la rue de Pontarlier étant devenus « précaires » selon le directeur Marc Forêt, l'établissement a acquis 176 m2 dont 116 de bureaux, au 10, avenue Georges Clémenceau, pour 306.500 euros « sur des crédits propres, sans solliciter nos partenaires financiers ». Dans ces locaux, 12 personnes peuvent travailler et des réunions peuvent être tenues « sans déranger la région ou le département qui nous ont déjà beaucoup reçu ». 23 personnes travaillent en Franche-Comté à l'EPTB. Leur directeur dit encore que « le mot d'ordre de demain sera l'opérationnalité » avant d'inviter à un moment de convivialité.   

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