Le coup de projecteur sur les Vaîtes est-il l'arbre qui cache la forêt des autres orientations que doit trancher le second tour du scrutin ? Peut-il empêcher de voir qu'Anne Vignot veut « remettre à plat » un projet que les écologistes bisontins entendent « remanier » depuis plus d'un an ?
Comment continuer à peser politiquement quand on a été éliminé au soir du premier tour ? Certains l'ont bien compris et font feu de tout bois sur les réseaux sociaux, sur le terrain, ou dans la presse. A Besançon, par exemple, on a l'impression que des campagnes de communication, des prises de position et des manifestations tentent d'éclipser le débat entre les trois listes qualifiées pour le second tour, voire de s'y substituer.
On a vu le régionaliste Jean-Philippe Allenbach (0,8% des inscrits au premier tour) et ses manigances pour que les listes Fagaut et Alauzet fusionnent. Comme si ces deux là n'avaient jamais été concurrents aux législatives de 2017. Comme s'ils n'avaient jamais été dans des formations politiques aux orientations et aux cultures très différentes des années durant. Comme si, finalement, la seule question qui comptait était de faire barrage à une écologiste, à la gauche, voire à une femme. Maigre programme.
Avant la Chute du Mur...
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Sommé d'agir par la Chambre régionale des comptes, le Conseil départemental du Jura a fini par adopter un Schéma enfance-famille qui ressemble surtout à un catalogue de mesures obligatoires... et à une rubrique de programme électoral.
Suite à l’appel de la manifestation « Le soulèvement des terres », environ 650 personnes ont défilé samedi à Besançon pour demander l’abandon du projet de l’écoquartier des Vaîtes. Retour en photo après quelques extraits d’un reportage paru sur Reporterre. « C’est maintenant ou jamais qu’il faut s’organiser pour reprendre en main la terre », clame Basile, juché sur […]
Une manifestation dans le cadre de l'appel national "Les soulèvements de la terre" contre leur artificialisation est prévue ce samedi 27 mars à Besançon. Parmi les signataires on retrouve plus de 60 associations locales, dont Les Jardins des Vaîtes, la Confédération paysanne, Extinction Rebellion Besançon, l'Union syndicale Solidaires 25, Mirapam, FNE 25-90.
Le GEEC a rendu un rapport très critique qui reprend pour beaucoup l’argumentaire des associations environnementales et de la justice qui a stoppé les travaux. Mais il ouvre aussi la voie à une urbanisation moins importante d’un secteur préservé, ce qui correspond au programme de la municipalité EELV, qui souhaite revisiter l’écoquartier, mais pas abandonner la construction de logements aux Vaîtes. Une consultation numérique est lancée, une conférence citoyenne suivra. Processus scientifique et démocratique pour la mairie, procédé de légitimation de décisions déjà prises pour les opposants. Une grande mobilisation est attendue ce samedi à Besançon et convergera vers les Vaîtes pour réclamer l’abandon du projet dans le cadre d’un mouvement national contre l’artificialisation des terres.
Le rapport d'observations 2013-2019 de la juridiction financière au Conseil départemental du Jura épingle la collectivité pour un « dérapage juridique et financier » de l’aéroport Dole-Jura. Sans compter les investissements, elle a dépensé 12 millions de plus que prévu par la convention initiale...
Le 18 mars, près de trente personnes se sont retrouvées devant le musée Courbet pour commémorer le premier jour du cent-cinquantième anniversaire de la Commune de Paris. Avec Catherine, accompagnée à l’orgue de Barbarie, elles ont chanté la chanson écrite par Jean-Roger Caussimon « La Commune » : « L’hiver de 70 fut hiver de souffrance, et pire est […]
Pour trouver quelques hectares afin d'y faire pâturer ses vaches, Claire Guyon a subi des pressions, monté une multitude de dossiers, porté plainte au Tribunal administratif et connu le mépris. Dans le Haut-Doubs, et dans toute l’AOP Comté, les jeunes qui souhaitent s’installer sur des projets jugés « atypiques » éprouvent toutes les difficultés à trouver des terres, rares, lucratives, et donc objet de toutes les convoitises. Malgré un recours engagé par la commune de Rochejean, elle devrait bientôt pouvoir réaliser son rêve : devenir bergère.