Le coup de projecteur sur les Vaîtes est-il l'arbre qui cache la forêt des autres orientations que doit trancher le second tour du scrutin ? Peut-il empêcher de voir qu'Anne Vignot veut « remettre à plat » un projet que les écologistes bisontins entendent « remanier » depuis plus d'un an ?
Comment continuer à peser politiquement quand on a été éliminé au soir du premier tour ? Certains l'ont bien compris et font feu de tout bois sur les réseaux sociaux, sur le terrain, ou dans la presse. A Besançon, par exemple, on a l'impression que des campagnes de communication, des prises de position et des manifestations tentent d'éclipser le débat entre les trois listes qualifiées pour le second tour, voire de s'y substituer.
On a vu le régionaliste Jean-Philippe Allenbach (0,8% des inscrits au premier tour) et ses manigances pour que les listes Fagaut et Alauzet fusionnent. Comme si ces deux là n'avaient jamais été concurrents aux législatives de 2017. Comme s'ils n'avaient jamais été dans des formations politiques aux orientations et aux cultures très différentes des années durant. Comme si, finalement, la seule question qui comptait était de faire barrage à une écologiste, à la gauche, voire à une femme. Maigre programme.
Avant la Chute du Mur...
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L'auteur de l'essai « Que veut la banlieue ? Manifeste pour en finir avec une injustice française », propose de « réaménager le territoire des banlieues tout comme on a reconstruit des villes-centre à la Libération ».
Généralement la rencontre avec le blaireau se fait de nuit, une ombre dodelinante et vive qui traverse la route et qu’on évite – ou pas – de justesse. Ou la rencontre se fait post mortem au matin. Quel est cet animal ?
Les organisateurs de la Primaire populaire tentent désespérément de sauver la candidature mal engagée de Christiane Taubira qui patine. Ce faisant, tout en désignant Emmanuel Macron comme un « adversaire », ils ont une formule accréditant l'idée que le président sortant pourrait représenter un vote utile à gauche ! Il fallait oser. Serait-ce si douloureux, en cas d'empêchement de Taubira, d'appeler à voter pour des candidats qu'ils ont fait participer contre leur gré à leur primaire : Mélenchon et Jadot, voire Hidalgo ?
Quand un demandeur d’emploi se voit radié sous prétexte qu’il envoie ses candidatures par courrier papier et non par e-mail, et que cela est perçu par l’institution comme de la mauvaise volonté, alors quelque chose ne tourne pas rond. C’est pourtant un cas authentique, qui ouvre une réflexion nécessaire sur la numérisation à marche forcée, […]
Comment faire barrage au duel entre néolibéralisme et extrême-droite ? Relayant les initiatives « 2022 vraiment en commun » et la « Primaire populaire » qui a déjà 225.000 inscrits, un collectif pour une candidature unique de la gauche et de l'écologie voit le jour à Besançon. Un premier rendez-vous se tient samedi 11 décembre place du 8-Septembre pour aller à la rencontre des électeurs et sympathisants.
Les super prédateurs, clefs de voûte des pyramides alimentaires ont peu d'ennemis « naturels », mais un faible taux de reproduction, une maturité sexuelle tardive et une mortalité juvénile importante due à de dangereux apprentissages...