La baisse du trafic routier a évité un pic de pollution aux particules fines le 28 mars

Dans sa lettre d'avril, Atmo BFC, qui surveille la qualité de l'air, note que les particules fines n'ont pas sensiblement diminué alors que les oxydes d'azote chutaient tandis que l'ozone grimpait...

air

La baisse du trafic automobile a du bon : la pollution aux oxydes d'azote a nettement diminué, d'environ 40%, depuis le 17 mars, jour du début du confinement. C'est que souligne Atmo-BFC dans sa lettre d'avril. L'association de surveillance de la qualité de l'air l'explique largement par la baisse de 70% de la circulation à moteur.

Elle souligne aussi que les particules fines n'ont pas sensiblement diminué « du fait des conditions météo anticycloniques et de la poursuite des activités de chauffage et agricoles. Le samedi 28 mars, les concentrations en particules ont même frôlé l'épisode de pollution. Nul doute qu'il aurait été constaté avec un trafic automobile "normal" ». Quant à l'ozone, son augmentation récente tient beaucoup à l'ensoleillement et à la chaleur.

Tout cela mis ensemble fait que la qualité de l'air est globalement « moyenne » ou « médiocre » ces jours-ci dans la région. On se demande ce qu'on aurait respiré sans le coronavirus !

Voir la lettre ici.

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