Une note de service a appris, fin décembre, aux médecins urgentistes du Centre Hospitalier de Belfort Montbéliard, la suppression à partir du 4 février de la « deuxième ligne de garde » pour l'horaire de minuit à 8h. Pendant cette période dite « de nuit profonde », il n'y aura donc plus aux urgences de Montbéliard qu'un médecin dit posté et un médecin du Smur. Le personnel soignant mobilisé autour de la CGT, de FO et de la Coordination Nationale des Infirmières dénonce déjà une situation de sous-effectif (11,5 équivalents temps plein pour 19 nécessaires), des conditions critiques d'exercice de leurs professions et de prise en charge des patients. La suppression décidée par la direction suite aux recommandations de l'Agence nationale d'appui à la performance en 2010 est contestée. Les médecins urgentistes se sont constitués en un « collectif des médecins en colère » qui fait signer une charte. Ils ont obtenu un rendez-vous le 17 janvier au conseil de l'Ordre des médecins. Par contre, Sylvie Mansion la directrice de l'Agence Régionale de Santé a annulé au dernier moment celui prévu le jeudi 10 janvier. Les médecins ont tenu une conférence de presse dès le lendemain et dénoncé une situation alarmante.
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