Le collectif Palestine de Besançon vient d'écrire aux pharmaciens de la ville pour les informer de « la situation sanitaire catastrophique des Palestiniens» et les interpeller sur les pratiques de l'industriel israélien du médicament Teva et de ses filiales Ratiopharm et Cephalon. Selon le collectif, Teva ne traduit pas en arabe les notices, « ce qui constitue un non-respect des conventions sur la sécurité des médicaments », et « organise à Gaza une pénurie d'antalgiques, d'antibiotiques et de médicaments de base de la médecine de guerre ».
Le collectif indique aux pharmaciens qu'ils ont « la possibilité de contraindre [ces industriels] au respect des droits de l'homme, du droit international et à l'accès des Palestiniens à une égalité effective des droits civils et à des conditions d'existence décentes ». Moyennant quoi, il leur demande de « réfléchir au bien fondé de travailler avec ce laboratoire ».
Dans le cadre d'une action internationale de sensibilisation du public, une initiative est organisée à Besançon mercredi 8 avril à 14 h, place Pasteur.