Les cheminots ont voté la grève vendredi matin à Besançon devant la permanence de la députée Fannette Charvier (LREM) qui a reçu l'intersyndicale... Le mouvement encore plus intersyndical recommence mardi avec les fonctionnaires avant la « marée populaire » du 26 avec trois cortèges où syndicats, partis et associations convergeront. L'unité est « difficile mais avance », nous dit José Aviles, secrétaire de l'UL-CGT dans un entretien.
La semaine s'annonce chargée sur le plan social après un week-end de trois jours. Elle démarre avec une journée d'action dans la fonction publique en intersyndicale totale mardi 22. Elle se termine avec la « marée populaire » syndicale, associative et politique de samedi 26. Elle se ponctue de deux jours de grève mercredi 23 et jeudi 24 à la SNCF. Et dans l'élan, la session du conseil régional, vendredi 25, notamment consacrée à la convention sur les TER passée entre la collectivité et la SNCF sera regardée avec attention par les cheminots dont certains ont prévu de se rendre à Dijon.
Ce vendredi 18 mai à Besançon, une quarantaine de cheminots ont d'ailleurs reconduit le mouvement lors d'une assemblée générale tenue devant la permanence de la députée Fannette Charvier (LREM) qui a reçu une délégation. « On attend de la députée qu'elle maitrise le sujet du ferroviaire quand elle votera », prévenait José Aviles, secrétaire de l'UL CGT de Besançon et travailleur du rail.
« La prise de guerre du statut »
Auparavant, les représentants des quatre principaux syndicats ont fait le point avec les salariés. « Le gouvernement et la SNCF sont en difficulté », a expliqué Alice Verrier (CGT) en dénonçant ceux qui « veulent la prise de guerre du statut » et face à qui elle propose de « renforcer un rapport de forces qui est là ». Pour Nicolas Oudet (SUD-rail), « le climat social est explosif, c'est le moment d'y aller, la radicalisation du mouvement est nécessaire... Et si le mot fait peur, je parlerais d'amplification, il faut être tous ensemble pour des actions plus fortes... Parce qu'ils veulent privatiser, parce que Pépy veut aller plus loin que le projet de loi, filialiser et privatiser petit bout par petit bout ».
José Aviles assure que le mouvement tient le bon bout : « à partir de mi-juin, ce sera un point de PIB qui va tomber, les actionnaires vont mettre la pression sur le gouvernement, les véhicules de PSA ne sortent plus... » Enfin pas tous, car une heure plus tôt, on a vu passer un train de voitures du groupe... Le secrétaire de l'UL-CGT feint de s'étonner de ne plus voir de sondages sur le statut des cheminots comme au début du mouvement, il y a six semaines. Il veut voir dans cette absence, le signe que « l'opinion est ralliée à nos positions ».
« Il faut que les cadres lâchent Pépy... »
Critiquant par avance d'éventuelles actions illégales, comme le blocage de trains, il argumente : « il va y avoir Rolland-Garros, la coupe du Monde, le Tour de France... On construit un combat, il ne faut pas nous mettre l'opinion à dos ». Il espère la répétition de 1995 : « on avait gagné parce qu'on avait l'encadrement... Il faut que les cadres lâchent Pépy... » Le délégué UNSA pense que c'est sur la bonne bonne : « il y a eu 54,3% de cadres en grèves à l'infra-polepole infrastructures... Pépy part du principe que les non grévistes sont pour le projet, mais ça ne se passe pas comme ça... »
En tout cas, au lendemain des premières concessions du pouvoir, notamment sur l'incessibilité des actions SNCF, le délégué CFDT porte un message on ne peut plus clair : « l'intersyndicale tient, on va rester ensemble... » D'ailleurs, c'est à se demander si les annonces du gouvernement ne sont pas plutôt pour l'opinion. Il n'a par exemple rien dit de précis sur l'application des accords aux filiales...
Les délégués se succèdent au micro et personne ne remarque l'arrivée de Fannette Charvier, à grandes enjambées, derrière eux... Clément Delbende, conseiller municipal communiste là par soutien, lâche, sévère : « le problème, c'est une députée que personne ne reconnaît... »
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