SNOP : un jour de grève et 80 euros mensuels pour tous

Les salariés de ce sous-traitant automobile implanté à Besançon, Cousance et Etupes ont repris le travail après que le mouvement a concerné également les sites de Brioude (Haute-Loire) et Gacé (Orne).

Sur le site de Snop Besançon. Le délégué CFDT Hussein Chehade fait le point sur la négociation avec les grévistes.

Besançon, Cousance, Etupes... Trois des sept sites de la SNOP dont le siège est à Villepinte, une entreprise de découpage et emboutissage pour pièces automobiles, fournisseur de rang 1 de PSA, mais aussi de Renault ou Valéo, sont en Franche-Comté. A l'issue d'une brève grève qui s'est déroulée lundi, décidée vendredi à Besançon, le matin même ailleurs, les salariés ont obtenu que la direction aille un peu plus loin que prévu à l'occasion des NAO, les négociations annuelles obligatoires portant notamment sur les salaires.

Initialement publié dans la matinée de mardi 23 juin, cet article a été actualisé à 23 h.

A la mi-journée, ils avaient obtenu 2% d'augmentation avec un minimum de 60, mais aussi une répartition plus favorable de la mutuelle (60% payée par l'entreprise au lieu de 50%), et une augmentation de 0,5% de la prime de panier pour les journaliers. Les salaires net ouvriers sont situés entre 1600 et 2300 euros. A Besançon, la dernière grève remontait à 1982... Selon les responsables syndicaux, il y a eu 95% de grévistes. La CFDT est majoritaire à Besançon où travaillent 82 personnes, la CGT à Cousance où 93 personnes sont employées, les deux sont au coude à coude à Etupes et ses 270 salariés.

En fin de journée, les syndicats annonçaient une nouvelle avancée permettant la reprise du travail sur l'ensemble des sites. L'augmentation minimale a été portée de 60 à 80 euros mensuels, la majoration des heures de nuit passe de 15 à 20% et la prime de vacances de 150 euros qui existait sur le site de Brioude a été généralisée. Enfin, des négociations devraient s'ouvrir sur la question du handicap, l'intéressement et la participation.

Les deux principaux syndicats, CGT et CFDT, avaient chacun une liste de revendications qu'ils ont fusionnées après des assemblées générales de personnels. Des réunions entre directions et représentants des salariés se sont succédé toute la journée de lundi sur les différents sites, et les téléphones portables ont chauffé...   

 

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