Selon l’Insee, le premier confinement a fragilisé les plus modestes

L’Insee Bourgogne-Franche-Comté publiait mardi (voir l’Agora de notre site) son rapport sur les effets du confinement du printemps 2020 sur les conditions de vie de la population. D’après l’institut, ce sont les ménages les plus modestes qui ont le plus pâti du confinement. En Bourgogne-Franche-Comté, parmi les 10% des ménages dont le niveau de vie est le plus faible, 30% déclarent avoir eu une dégradation de leurs revenus. Parmi les 10% des ménages les plus aisés, ce chiffre tombe à 15%. Sur l’ensemble de la population, 20% des personnes de plus de 15 ans déclarent que leur situation économique s’est dégradée. La région fait néanmoins partie de celles où la population a été la moins victime de dégradations économiques ; la moyenne nationale fait état de 23% des Français ayant eu des pertes financières. C’est le département de la Haute-Saône qui semble moins touché de la région, avec 18% des sondés qui déclarent avoir eu une perte de revenus.

De même, le télétravail et le chômage partiel n’ont pas été répartis de la même façon. Ainsi, l’Insee indique que dans la grande région, 56% des ouvriers ont eu recours au chômage partiel, contre 25% des cadres. Cela peut s’expliquer par le fait que les cadres ont continué à travailler chez eux. 72% d’entre eux ont eu recours à cette pratique, dont 46% exclusivement et 26% partiellement. Les ouvriers, eux, ont été moins de 5% à télétravailler. Sur l’ensemble des travailleurs de la région, 35% ont eu accès au télétravail, dont 19% exclusivement et 16% en partie. Le recours au télétravail a été le plus important dans le Territoire de Belfort, département le plus urbanisé.

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