Rescapés du « labex »

Retoqué pour son projet de « Labex » commun avec Dijon, relatif aux « systèmes intelligents », Femto-ST fait quand même partie, avec UTINAM, d'un projet de laboratoire d'excellence (labex) retenu dans le cadre du Grand emprunt : le réseau thématique pour la recherche, l'innovation, la formation, les services et le transfert en temps fréquence « First-TF » porté par l'Observatoire de Paris.

  

Retoqué pour son projet de « Labex » commun avec Dijon, relatif aux « systèmes intelligents », Femto-ST fait quand même partie, avec UTINAM, d'un projet de laboratoire d'excellence (labex) retenu dans le cadre du Grand emprunt : le réseau thématique pour la recherche, l'innovation, la formation, les services et le transfert en temps fréquence « First-TF » porté par l'Observatoire de Paris.

Femto-ST et UTINAM sont dans le « premier cercle » au côté du laboratoire de physique des lasers (Paris 13) et de l'Observatoire de la Côte d'Azur. Treize autres laboratoires, le CNES, la DGA et seize industriels sont dans le deuxième cercle. Le budget annuel est d'un million d'euros, dont 0,7 pour des appels d'offres à répartir, le reste pour des doctorants et post doctorants.

« C'est une bonne nouvelle pour Besançon d'être identifiée au temps-fréquence », dit Claude Condé, le président de l'Université de Franche-Comté. Mais il ajoute aussitôt être « déçu » pour le « beau projet » non retenu. Bien plus gros, il a nécessité « six mois de travail, des débats internes, changements de stratégie, et Dijon n'a rien... L'État nous avait poussés à constituer des grosses équipes et aujourd'hui on nous dit de faire autrement... Il en restera toujours quelque chose, les équipes se sont restructurées, les gens se sont rencontrés. Mais le bénéfice n'est pas à la hauteur de l'investissement ».
Noël Dimarcq, le porteur de « First-TF », explique qu'il est surtout destiné à financer « l'animation du réseau » où collaborent 150 personnes, souvent depuis un bon moment. Parmi les objectifs, on note celui d'un « campus en ligne » pour un enseignement au niveau européen.

Pour Enrico Rubiola (Femto-ST) cela « aidera à confirmer notre position dans la compétition internationale. Nous sommes spécialistes de la mesure des intervalles de temps courts (à l'origine du radar), les seuls à travailler sur des horloges atomiques de la taille d'une boîte d'allumettes...» François Vernotte (UTINAM) espère pouvoir faire venir chaque année un doctorant « par nature très actif en recherche ». Et avoir davantage de moyens pour des manipulations nécessitant des « besoins énormes ».

 

 

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