Mobilisation des lycéens qui craignent pour les épreuves du BAC

Une vingtaine de lycéens étaient présents.es devant le lycée Pergaud pour manifester. Photo : Louis Colmagne

À l’appel de l’UNL (l’Union Nationale Lycéenne), cette journée était placée sous le signe du #BacNoir. Un peu partout en France, comme à Pergaud à Besançon ou Paul-Emile Victor à Champagnole, des lycées ont été bloqués pour appeler au remplacement du bac par le contrôle continu cette année, comme a

Dans la brume du lundi matin, une vingtaine de lycéens se sont mobilisés devant le lycée Pergaud à Besançon. Ils étaient là pour « interpeler M. Blanquer au sujet des épreuves du bac à venir » et « demander le remplacement des épreuves par le contrôle continu », selon les mots de Colin Champion, secrétaire national de l’UNL (l’Union Nationale Lycéenne).

Un mouvement « Bac noir » a été lancé par ce syndicat au niveau national. Il vise à bloquer les lycées pour faire remonter les revendications. En plus du contrôle continu, le syndicat lycéen demande des sessions de rattrapage ouvertes pour les lycéens n’ayant pas validé le contrôle continu et la non-pénalisation du manque de stage pour les filières professionnelles. Lancée à 7h, l’action de devant le lycée Pergaud « avait plus un but d’information que de blocage », indique Colin Champion. Des lycéens d’autres établissements de la ville sont venus manifester ici, comme Lyson, lycéenne au lycée Pasteur. Elle voudrait dénoncer l’inégalité de temps en présentiel/distanciel entre les lycées, étant assez libres de choisir leur formule.

Un appel national

Si la mobilisation s’est finie dans la matinée à Besançon, elle continue toute la journée à Champagnole où jusqu'à 250 lycéens se sont rassemblés dans la matinée, d’après un décompte des lycéens. La mobilisation s’articule autour d’un sit-in devant le lycée Paul Emile Victor, avec la réalisation de pancarte et des jeux. Ambre, lycéenne en baccalauréat professionnel service à la personne, a voulu se mobiliser pour se faire entendre : « J’en ai marre de râler pour rien. On est les moins bien lotis avec aucun aménagement de nos cours ». Elle dénonce aussi la potentielle élimination d’élèves de sa classe qui n’ont pas pu avoir de stage. Elle relativise en voyant que cette mobilisation est nationale et que les professeurs et l’administration soutiennent le mouvement.

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