Face à cela le ministère propose selon le syndicat « des horaires réduits par rapport à l'existant », de « l'aide personnalisée a priori en classe entière, au mieux par demi-groupes », « une heure de moins en maths, en français, en histoire-géo…(au choix des établissements) par niveau : l'aide personnalisée sera prise sur les heures d'enseignements disciplinaires », « des programmes et des grilles horaires modulables sur trois ans et différents d'un collège à l'autre », ce qui « accentuerait les disparités entre établissements et rendraient problématiques les déménagements ».
Le Snes critique le regroupement de la physique, de la techno et deds SVT en un bloc-sciences, ce qui « entrainerait des problème de transmission des savoirs, les profs n'ayant pas été formés pour enseigner plusieurs disciplines ». Il craint avec la suppression des classes européennes et bilangues « la mort de l'allemand » et la « fin des sections euro en lycée », la « relégation du latin et du grec, qui deviennent un module de six mois en enseignement interdisciplinaire (maintien de l'option facultative avec 1/3 d'horaire en moins et surtout aucun moyen pour la financer) ».
Le syndicat défend des « effectifs par classe réduits, une vraie mixité scolaire, des enseignements disciplinaires solides, suffisants, avec des dédoublements dans toutes les disciplines, un cadrage national des horaires et des programmes, une carte des langues diversifiée et accessible à tous, des programmes disciplinaires progressifs permettant le lien avec les trois voies du lycée, et une interdisciplinarité proposée par les personnels donnant du sens à leurs enseignements ».
De son côté, le MoDem du Doubs voit dans la réforme « un renforcement du collège unique et un nivellement par le bas ». Il demande le retrait du texte et sa réécriture complète.