Dans un bref courrier à Pierre Gainet, secrétaire de la section PS de Besançon, et Abdel Ghezali, premier fédéral du Doubs, Patrick Bontemps annonce qu'il retire la candidature qu'il avait posée quelques jours auparavant dans la perspective du scrutin interne par lequel les militants doivent désigner le « premier des socialistes » pour les municipales de 2020.
L'adjoint à la culture, ancien vice-président du conseil régional de Franche-Comté écrit ceci : « Ne souhaitant pas apporter confusion et division au sein de notre parti, et afin d'être le mieux armé pour affronter lés échéances à venir, j'ai décidé de retirer ma candidature à la tête de liste PS pour les élections municipales de 2020. Nicolas fortement engagé au PS sera notre candidat, il a toutes les qualités pour porter nos propositions et permettre le maintien des socialistes à la direction de notre ville. Ce combat sera difficile et nous devons être rassemblés pour le mener tous ensemble. »
Le débat initialement prévu ce vendredi 22 mars en soirée entre les candidats, se transforme par conséquent, expliquent Gainet et Ghezali, en un « échange de Nicolas Bodin avec les militants après présentation de ses motivations ». Ils se « réjouissent » du respect des statuts du parti, du « processus de désignation démocratique et transparent », et concluent que le candidat « recevra les conclusions de l'important travail préparatoire mené » au sein du PS lors d'une « vingtaine de réunions thématiques organisées entre mi-janvier et le 16 mars afin de préparer le programme ».
Un temps pressenti comme possible candidat, Jean-Sébastien Leuba a décidé de « ne pas déposer [sa] candidature comme premier des socialistes au sein de la section de Besançon ». Il préfère s'associer à la « démarche de rassemblement » initiée dans un processus de désignation plus large. On songe à la votation suggérée par Génération.s. Citant à la fois le premier secrétaire du PS Olivier Faure, et Luc Carnouvas et la « gauche Arc-en-Ciel », Leuba défend une préparation programmatique hors des partis. Il privilégie ainsi le travail au « sein de la plateforme d'EDGE ou des mouvements proches de nos valeurs ». Ce faisant, il déplore la « stratégie d'évictions et de divisions » qui a miné le parti, faisant notamment référence au fait que les candidates aux mandats de secrétaire de section et première fédérale, malgré 48 et 45% des voix, n'aient pas été écoutées.