« Monsieur le maire, ne faites pas démolir ce poème »

Bernard Kudlak, le directeur du Cirque Plume, a choisi Factuel pour publier un manifeste poétique qui dit : « Xavier Marmier n’a construit aucune maison dans la forêt. Il a créé un poème ». Or, on ne démolit pas une oeuvre d'art, surtout quand l'habite un poète.

Dernières nouvelles de Cléron dans le Doubs.

 

OUVRONS LES YEUX : Le roi est nu.

Xavier MARMIER n’a pas construit de cabane perchée dans les bois de Cléron.

Mes amis regardez bien, venez le constater 

 

Xavier Marmier n’a construit aucune maison dans la forêt.

 

IL A CREE UN POEME

 

Xavier Marmier est un poète.

Un artiste.

Un artiste qui vit son art.

Enchantant sa vie- et la notre, par une discipline rigoureuse : vivre à l’intérieur de son poème.

Il a posé un poème autour du tronc d’un hêtre.

Dans le « jardin de Versailles » de la forêt d’un de nos plateaux, Xavier Marmier a crée une œuvre d’art.

Un poème suspendu.

Une ode à la forêt, à la nature, à la vie. Un poème vivant.

Une installation symbiose, celle d’un homme avec l’élément forêt.

Et pas n’importe quelle forêt, la forêt comtoise.

Ce poème est tout à la fois, une installation, un happening, un poème et un chant.

Une œuvre d’art totale. (Evoquant subtilement Joseph Beuys)

 

Venez voir enfin, dans la forêt de Cléron, point de cabane, point de maison, juste un poème.

 

Peut-on démolir un poème ?

Peut-on démonter un poème ?

Et pourquoi le voudrait-on ?

 

Monsieur le maire de Cléron, je vous en prie, ne faites pas démolir ce poème, ce serait sans fin.

Laissez le vivre en votre forêt de Cléron, ce poème, il nous aidera à mieux vivre le monde à venir, celui qui restaurera la nature en ses droits, dépolluera la Loue et les rivières de Franche comté, respectera les poètes et les doux.

Les eaux, les bois, les ablettes et les loups.

Choisir un poème c’est choisir la paix.

Prenons la paix.

 

 

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