L'association APOLO lance une pétition pour le maintien des TGV et la France insoumise alerte sur le risque de fermeture du guichet de la gare... La Ville et la Région publient un communiqué commun s'insurgeant contre les projets de la SNCF...
« La boutique SNCF de la gare de Lons-le-Saunier est en danger de fermeture », alerte la France insoumise de la préfecture du Jura dans un communiqué : « depuis que l'État et la SNCF se défaussent sur les régions, ce sont ces dernières qui assurent le financement des ouvertures de boutiques de la SNCF. La convention de partenariat pour les années à venir entre la région Bourgogne Franche-Comté et la SNCF devrait établir la règle du jeu depuis de nombreux mois. Mais ce document n’est toujours pas signé et le financement n'est donc toujours pas confirmé »
LFI a écrit à la présidente de région, et programmé une information aux usagers mardi 19 juin de 15h30 à 18h devant la gare. Le mouvement interroge aussi le maire Jacques Pélissard et la député Danièle Brûlebois, vice-présidente de l'Assemblée nationale : « Le premier devoir d’un-e élu-e est de défendre l’intérêt du peuple. Il faut dire que les LR et les macronistes sont des soutiens zélés aux directives Rail et autres traités qui assèchent les finances des services publics ».
De son côté, John Huet, adjoint UDI au maire et président de l'Association pour Lons (APOLO), a lancé une pétition en ligne pour réclamer le maintien de la desserte par TGV de Lons-le-Saunier. Son texte souligne que la gare, fréquentée par 330.000 personnes par an, irrigue une grande partie du Jura. Sans TGV, explique-t-il, c'est « la présence d'industrie d'envergures nationale et internationale qui est directement menacée ».
Les bénévoles de l'association Bonne route, qui défendent une alternative par l'autoroute, ont engagé le dialogue avec des routiers d'Europe centrale... Ignorants de l'arrêté interdisant le transit des poids lourds entre Larnod et Poligny, les gendarmes ont contrôlé... les militants associatifs plutôt que les chauffeurs en infraction.
La Confédération paysanne du Jura a repris, après une pause due au covid, sa traditionnelle fête de l'agriculture paysanne. A La Pesse, il a notamment été question d'autonomie des fermes, mais aussi des conditions permettant de faire face aux changements climatiques.
A 64 ans, 17% des ouvriers sont morts contre 7% des cadres. A cet âge, un cadre a perdu un collègue sur 14 alors que son voisin ouvrier en a perdu un sur six...
Seize mois après la suspension de leur contrat de travail, le juge départiteur a suivi l'avocat des travailleuses sociales qui avait invoqué l'article 8 de la Convention européenne des Droits de l'Homme qui protège notamment la vie privée. L'employeur a fait appel.
Une réunion entre militants de l'association Bonne route et services de l'Etat a débouché le 11 décembre sur un constat de divergences, soulignent les auteurs du compte-rendu que nous avons consulté. Néanmoins, une nouvelle rencontre est prévue pour janvier. Pour l'association de riverains excédés par le trafic de transit international, « si la porte n'est pas fermée, il faudra encore de grandes mobilisations pour obtenir satisfaction », à savoir un arrêté d'interdiction de la nationale qui pourrait être testé à l'occasion de travaux en 2022.
Les secteurs du travail social, du médico-social et du handicap sont quasiment aussi sinistrés que celui de la santé. Familles de personnes prises en charge, employeurs et salariés réclamaient mardi 7 décembre à Besançon les moyens d'appliquer le Ségur pour améliorer les salaires et les conditions de travail en embauchant. Mais les syndicats SUD, CGT et FO ne voient d'un bon oeil la revendication patronale d'une convention collective unique qu'ils estiment au rabais.