L'association APOLO lance une pétition pour le maintien des TGV et la France insoumise alerte sur le risque de fermeture du guichet de la gare... La Ville et la Région publient un communiqué commun s'insurgeant contre les projets de la SNCF...
« La boutique SNCF de la gare de Lons-le-Saunier est en danger de fermeture », alerte la France insoumise de la préfecture du Jura dans un communiqué : « depuis que l'État et la SNCF se défaussent sur les régions, ce sont ces dernières qui assurent le financement des ouvertures de boutiques de la SNCF. La convention de partenariat pour les années à venir entre la région Bourgogne Franche-Comté et la SNCF devrait établir la règle du jeu depuis de nombreux mois. Mais ce document n’est toujours pas signé et le financement n'est donc toujours pas confirmé »
LFI a écrit à la présidente de région, et programmé une information aux usagers mardi 19 juin de 15h30 à 18h devant la gare. Le mouvement interroge aussi le maire Jacques Pélissard et la député Danièle Brûlebois, vice-présidente de l'Assemblée nationale : « Le premier devoir d’un-e élu-e est de défendre l’intérêt du peuple. Il faut dire que les LR et les macronistes sont des soutiens zélés aux directives Rail et autres traités qui assèchent les finances des services publics ».
De son côté, John Huet, adjoint UDI au maire et président de l'Association pour Lons (APOLO), a lancé une pétition en ligne pour réclamer le maintien de la desserte par TGV de Lons-le-Saunier. Son texte souligne que la gare, fréquentée par 330.000 personnes par an, irrigue une grande partie du Jura. Sans TGV, explique-t-il, c'est « la présence d'industrie d'envergures nationale et internationale qui est directement menacée ».
Une réunion entre militants de l'association Bonne route et services de l'Etat a débouché le 11 décembre sur un constat de divergences, soulignent les auteurs du compte-rendu que nous avons consulté. Néanmoins, une nouvelle rencontre est prévue pour janvier. Pour l'association de riverains excédés par le trafic de transit international, « si la porte n'est pas fermée, il faudra encore de grandes mobilisations pour obtenir satisfaction », à savoir un arrêté d'interdiction de la nationale qui pourrait être testé à l'occasion de travaux en 2022.
Les secteurs du travail social, du médico-social et du handicap sont quasiment aussi sinistrés que celui de la santé. Familles de personnes prises en charge, employeurs et salariés réclamaient mardi 7 décembre à Besançon les moyens d'appliquer le Ségur pour améliorer les salaires et les conditions de travail en embauchant. Mais les syndicats SUD, CGT et FO ne voient d'un bon oeil la revendication patronale d'une convention collective unique qu'ils estiment au rabais.
Le Conseil départemental du Jura et l'Agence régionale de santé sont interpellés par les salariés des secteurs social et médico-social qui sont descendus dans la rue avec la CGT pour réclamer de meilleures conditions de travail et des augmentations de salaire. Les aides à domicile défendent une revalorisation de l'aide personnalisée d'autonomie, une des plus faible de France. La réintégration de salariés non vaccinés suspendus a aussi été réclamée.
François Bernot, salarié en insertion et animateur du jardin partagé du Secours catholique à Poligny
Le rapport annuel du Secours catholique note une aggravation de la situation des plus pauvres. L'ONG estime que 5 à 7 millions de personnes sont en insécurité alimentaire en France. Voulant faire de la fraternité « la boussole de nos choix politiques » dans la perspective de la présidentielle, elle défend l'instauration d'un revenu minimum garanti égal à 50% du revenu médian...
Chez « Oh la Bâche ! », à Lons-le-Saunier, Béatrice Weidenmann transforme les bâches publicitaires et banderoles événementielles en accessoires de mode. Un réemploi qui évite d’enfouir ou d’incinérer quelques-uns des milliers de mètres carrés de PVC produits et jetés chaque année. Une filière de collecte tente de se mettre en place au niveau national à partir d'une initiative née en Loire Atlantique.
Avec plus de 56% des voix, le SNJ devance le Snj-CGT (20%), la CFDT-journalistes (18%) et FO (5,6%) au premier tour de l’élection triennale des membres de la commission de la carte d’identité des journalistes professionnels (CCIJP), dite « commission de la carte ». Comme il n’y a eu que 38,7% de participation, certes en […]