Mission locale du Grand Besançon : la CGT dézingue la gouvernance

L'audit sur la situation financière de la Mission locale du bassin d'emploi du Grand Besançon habille pour l'hiver l'ancien directeur, la présidente, l'ancien trésorier et l'actuelle directrice. Dans une lettre à Jean-Louis Fousseret, la CGT de la structure pointe une gestion antérieure marquée par "certaines décisions inappropriées, des dysfonctionnements, un manque de clairvoyance et d'anticipation, une information insuffisante données aux membres du conseil d'administration".

L'audit sur la situation financière de la Mission locale du bassin d'emploi du Grand Besançon habille pour l'hiver l'ancien directeur, la présidente, l'ancien trésorier et l'actuelle directrice. Dans une lettre à Jean-Louis Fousseret, la CGT de la structure qui a eu connaissance de l'audit un mois après les élus, pointe la gestion du premier, Bernard Rach, est marquée par "certaines décisions inappropriées, des dysfonctionnements, un manque de clairvoyance et d'anticipation, une information insuffisante données aux membres du conseil d'administration". La gouvernance de la présidente, Annie Ménétrier, se caractérise par "un manque de procédure écrites sécurisantes et un défaut de vigilance". Le rôle de l'ancien trésorier, Jean-Marie Vuez, était "en décalage avec les attributions mentionnées par les statuts", et l'expert-comptable et le commissaire aux comptes n'ont pas donné l'alerte...
Outre les responsabilités individuelles, la CGT de la MILO pointe notamment "le manque de financements pérennes, la disparition de fonds propres, les versements de subventions tardifs et décalés..." Le syndicat critique également le fait que "depuis le début de la crise, et même dans le cadre du plan de redressement, aucune organisation n'a été pensée, réfléchie, impulsée et donc mise en oeuvre par la directrice". Celle-ci a certes "hérité d'une situation difficile" et n'est "pas responsable de la situation antérieure", mais ses multiples casquettes paraissent préjudiciables à la CGT : "Etre directrice de la MILO à 40%, du PLIE à 40% et à la CAGB pour 20% tout en finalisant un projet attaché à ses anciennes fonctions, ne facilite pas la gestion de la MILO". Pas étonnant dans ces conditions que des "dysfonctionnements majeurs" aient continué après son arrivée le 19 mars 2012, par exemple une demande subvention adressée hors délai au conseil général, l'absence de participation à l'association régionale des MILO ou "le délaissement du volet partenarial et réseau alors qu'il est incontournable"... Tout cela sans compter la mésentente entre la présidente et la directrice qui "travaillent difficilement ensemble".
Le conseil d'administration de la mission locale, qui se tient ce mardi à 17 h 30, promet d'être animé.

 

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