L’Université de Franche-Comté solidaire des victimes de la répression en Turquie

Une motion dénonce les atteintes aux droits humains et s'engage à « accueillir et protéger les personnels, enseignants et étudiants des universités turques dont la liberté et la sécurité seraient menacées ».

Le Conseil d’Administration de l’Université de Franche-Comté a adopté à l’unanimité une motion de « solidarité avec les étudiants et universitaires destitués, arrêtés ou emprisonnés » par le gouvernement turc, quelques jours après un vote similaire du conseil de gestion de la faculté de lettres et sciences humaines. Elle précise que l’Université « mettra en œuvre toutes les mesures possibles pour accueillir et protéger dans son établissement les personnels, enseignants et étudiants des universités turques dont la liberté et la sécurité seraient menacées ». (lire ici).

A l'origine de la motion, l'AMEB Solidaires Etudiants espère que le texte sera « repris par l'ensemble des institutions universitaires en France et permettra de renforcer les liens de solidarité internationale avec le mouvement progressiste et démocratique en Turquie ».

La motion exige notamment le rétablissement dans leurs fonctions des universitaires destitués et la libération des prisonniers. En janvier dernier, « plus d’un millier d’universitaires, de chercheurs et d’intellectuels en Turquie – les « Universitaires pour la paix » – avaient signé une pétition demandant l’arrêt des massacres à l’encontre de la population kurde, la plupart avait ensuite fait l’objet de poursuites judiciaires et plusieurs dizaines d’entre eux avaient été arrêtés ou destitués ».

Plus de 15 000 enseignants dont de nombreux syndicalistes ont été destitués après la tentative de coup d'Etat du 15 juillet, 1900 doyens des établissements publics et privés ont été suspendus, et plusieurs centaines d’étudiants sont emprisonnés.

Newsletter

Lisez la Lettre de Factuel

ABONNEZ-VOUS À LA NEWSLETTER !