C'est peut-être rassurant, mais c'est surtout très polluant !
Pour France Nature Environnement citée par Reporterre, ça ne fait pas de doute : désinfecter les rues pour lutter contre le Covid19 est peut-être rassurant pour les populations selon les élus locaux qui l'ont fait, , notamment à Salins-les-Bains, mais n'est pas du tout une bonne idée, notamment parce que ça aurait un impact délétère sur les milieux aquatiques ou le fonctionnement des stations d'épuration (voir ici).
Prenant les devants, l'activiste lédonien Julien Da Rocha a interrogé l'Agence régionale de santé pour connaître sa position. Elle l'a renvoyé sur le Haut Conseil de la santé publique pour qui ce n'est pas non plus une bonne idée. Dans l'avis ci-dessous qui a été adressé aux préfectures pour relai aux communes, il n'est préconisé que de désinfecter le mobilier urbain et d'éviter l'usage des souffleurs de feuilles ! Une recommandation surtout utile en automne...
Seize mois après la suspension de leur contrat de travail, le juge départiteur a suivi l'avocat des travailleuses sociales qui avait invoqué l'article 8 de la Convention européenne des Droits de l'Homme qui protège notamment la vie privée. L'employeur a fait appel.
La Question prioritaire de constitutionnalité dont est saisie la juridiction suprême était au centre de l'argumentation de Me Fabien Stucklé devant les prud'hommes de Lons-le-Saunier siégeant en référé avec un juge départiteur après une première audience infructueuse. Avocat de deux éducatrices privées de salaire depuis trois mois, il plaide l'urgence sociale et la violation d'une règle de droit : « Les suspensions bouleversent l'économie et l'équilibre contractuel : c'est une modification du contrat de travail sans consentement... Je reçois dans mon cabinet des gens en situation catastrophique. Comment fait on pour manger ? Avec les emprunts ? Les enfants ? »
Olivier Soulier, le porte parole du Syndicat Liberté Santé créé cet été par des militants de RéinfoCovic explique suppléer aux carences des organisations traditionnelles qu'il accuse de ne pas défendre les soignants non vaccinés suspendus. Homéopathe dans le Nord, il défend une approche basée sur la prévention et considère que les effets secondaires des vaccins sont sous-estimés. Il dit vivre un drame en constatant que l'extrême-droite relaie ces positions, tout en disant « apprécier beaucoup Ruffin qui a les mêmes qualités que Philippot », ce qui illustre une certaine confusion politique... Le SLS est présidé par l'acupuncteur bisontin Jean-Philippe Danjou.
Etre favorable à la vaccination mais pas à son obligation, défendre la levée des brevets, critiquer le passe sanitaire et les suspensions affligeant les non vaccinés : tel est le complexe exercice que tente de résoudre la gauche radicale. Militant bisontin du mouvement Ensemble, composante de La France insoumise, Gabriel Viennet, ancien médecin hospitalier, déplore le « sectarisme » de la gauche classique et regrette l'absence de « défense syndicale nationale » des soignants suspendus.
Coincés entre une défense de principe de la vaccination et une hostilité à l'obligation vaccinale, les syndicats ont été pris de court par la loi du 5 août. Certains n'ont pas analysé, ou alors bien tard, les atteintes graves aux garanties de l'Etat social. Au point de brouiller les critiques relatives à l'aggravation des conditions de travail à l'hôpital ou dans la médecine libérale tout en peinant à accompagner des salariés suspendus privés de salaire. Un comble pour des défenseurs historiques du monde du travail. Les partis de gauche, qui ont voté contre la loi, sont pour leur part piégés par le risque d'être accusés d'être antivax...
Selon le site d’information Alterpresse68, l’avocat mulhousien André Chamy, défenseur de plusieurs personnes non vaccinées contre le covid-19, a formé un recours devant le tribunal judiciaire de Colmar contre cette disposition de la loi du 5 août dernier. Selon lui, l’obligation vaccinale des soignants est une « voie de fait » commise par l’État. Autrement dit, un […]