C'est peut-être rassurant, mais c'est surtout très polluant !
Pour France Nature Environnement citée par Reporterre, ça ne fait pas de doute : désinfecter les rues pour lutter contre le Covid19 est peut-être rassurant pour les populations selon les élus locaux qui l'ont fait, , notamment à Salins-les-Bains, mais n'est pas du tout une bonne idée, notamment parce que ça aurait un impact délétère sur les milieux aquatiques ou le fonctionnement des stations d'épuration (voir ici).
Prenant les devants, l'activiste lédonien Julien Da Rocha a interrogé l'Agence régionale de santé pour connaître sa position. Elle l'a renvoyé sur le Haut Conseil de la santé publique pour qui ce n'est pas non plus une bonne idée. Dans l'avis ci-dessous qui a été adressé aux préfectures pour relai aux communes, il n'est préconisé que de désinfecter le mobilier urbain et d'éviter l'usage des souffleurs de feuilles ! Une recommandation surtout utile en automne...
Face à ces constats de précarité et de mal-être, la Fage (Fédération des associations générales étudiantes) a lancé une journée de mobilisation nationale le 26 janvier, relayée à Besançon par plusieurs associations étudiantes. Sur le terrain de rugby du campus de la Bouloie, les étudiants étaient invités à reconstituer une salle de cours, devant une banderole « Étudiants fantômes ».
Suite à une forte mobilisation étudiante, Emmanuel Macron a annoncé des mesures pour améliorer leur situation, fortement dégradée depuis le début de la pandémie de Covid-19. Les étudiants de Besançon n’échappent pas à la difficulté de suivre les cours à distance et de supporter l’isolement et l’incertitude. Étudiants, syndicats, associations et institutions locales s’organisent pour répondre à l’urgence de la précarité étudiante et revendiquer de meilleures conditions de vie.
En début de semaine, la direction du CHU de Besançon s’impatientait encore de la lenteur des ouvertures de lits dans les établissements privés. Le jeudi, la clinique Saint-Vincent accueillait ses premiers patients. Le groupe C2S, nouvel acteur incontournable de la santé privé en Franche-Comté, programme l’ouverture d’environ 55 lits dans la région d’ici le 23 novembre. Alors que le pic d’hospitalisation est attendu dans les prochains jours, reste à voir si les cliniques jusque-là peu sollicitées par l’ARS, seront efficacement mises à contribution pour soulager l’hôpital public.
Le Collectif des entrepreneurs et salariés en difficulté occupe depuis lundi 9 novembre un bout du parking devant la préfecture du Territoire de Belfort. Nous avons recueilli plusieurs témoignages afin de comprendre les causes et les revendications de cette mobilisation. Il y avait aussi des Gilets jaunes et des soutiens de passage également au moment de notre visite. Un appel à manifester pour samedi 14 novembre est lancé.
Dans un mail daté du 11 novemebre que nous avons pu consulter, le Conseil de l’ordre des médecins du Territoire de Belfort rappelle à ses membres leur indépendance professionnelle face aux injonctions à ne pas délivrer d’arrêts maladie aux soignants positifs au Covid-19 mais asymptomatiques. S’il s’agit de soulager l’hôpital de Trévenans, les Ehpad et les officines du Nord–Franche-Comté, le CDOM 90 estime que cela va à l’encontre des recommandations et des principes de moralité et de probité.
Les régions de Saint-Claude et Lons-le-Saunier ont connu un vif accroissement du nombre de tests positifs. Le port du masque est étendu à toutes les villes, on ne peut pas aller à plus de six au restaurant. La musique sonorisée est interdite dans les bars et les rues ainsi que les fêtes privées dans les établissements recevant du public et les free et rave parties. Les rassemblements revendicatifs restent autorisés…
Les 28 lits de Soins de Suite et de Réadaptation (SSR) de l’hôpital Saint-Jacques sont définitivement fermés à compter de ce vendredi 16 octobre au soir. La mesure a été validée ce matin au conseil de surveillance du CHRU de Besançon. Cette fermeture, longtemps annoncée comme temporaire, marque la fin de ce service au sein de l’hôpital public de Besançon. Elle met en péril toute cette activité, et l’ensemble du système de soins au sein de l’agglomération qui souffrait déjà d’un déficit de lits SSR.