Le conservatoire : de l’espace et du calme

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« On a trois fois plus de place que place de la Révolution où c'était petit et bruyant. Ici, le calme est très appréciable », explique un professeur du conservatoire. Dans les couloirs, des ouvriers transportent les derniers rideaux acoustiques qui doivent équiper les salles de travail : en laine dans l'auditorium, en coton dans les studios. On entend les gammes et les répétitions, juste assez fort pour qu'on sache qu'on est dans un lieu dédié à la musique. Pas assez pour gêner les propos qu'on échange entre deux salles, près d'une porte fenêtre donnant sur la large coursive ceinturant le bâtiment et donnant sur les salles pour deux ou trois élèves, plus ou moins dédiées à un professeur selon sa spécialité. 
Côté Bastion, l'emblématique lieu rock occupant le bastion Vauban voisin, les studios de travail pour musique actuelle ont des noms prédestinés : Zappa, Hendrix, Kraftwerk... Au rez-de-chaussée, on enseigne les fondamentaux : orchestre, piano, solfège, percussions. Des salles donnent sur le « jardin de l'harmonie ». On répète du Mozart dans la salle Berlioz. On apprend les instruments polyphoniques - orgue ou harpe - au premier étage. Les cordes sont au second. Un ingénieur du son teste la belle acoustique du grand auditorium Jacques Kressler, du nom de l'ancien président du festival de musique. 
Accueillant plus de 1600 élèves, le conservatoire est ouvert tout ce week-end avec les enseignants pour guides. A voir.
 

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