La différence gauche-droite se résume aux détails

Un peu grosse, la ficelle

Député durant un mandat après avoir siégé au conseil régional de Franche-Comté et au conseil général du Doubs, Jacques Grosperrin n'est plus le même homme depuis qu'il a été élu au Palais du Luxembourg et il a tenu à le déclarer au conseil municipal de Besançon en s'adressant au maire : « Le clivage droite-gauche a certainement vécu. Comme sénateur, je vois les choses différemment. Quand je vois par exemple des régions où l'on confie à l'opposition la présidence de la commission des finances, je vous dis : chiche, ouvrez la porte du conseil municipal au niveau de l'exécutif... »

Le maire Jean-Louis Fousseret (PS) répond : « Je ne dis pas que le clivage droite-gauche n'existe plus, mais que nous pouvons travailler dans le consensus sur les sujets d'intérêt général ». Qu'est-ce à dire ? Que les désaccords sont réservés aux intérêts particuliers ?

Et puis, le raccourci faisant d'un-e président-e de commission un-e membre de la majorité, est un peu osé. A la région Bourgogne-Franche-Comté, le sénateur Alain Joyandet (LR) préside la commission des finances, mais il n'a pas rejoint la majorité socialiste pour autant !

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