La CGPME 90 : « il est temps que les donneurs d’ordre arrêtent de receler l’argent public »

La mise à l'écart de deux entreprises sous-traitantes du chantier de l'hôpital de Belfort-Montbéliard ne surprend pas le syndicat patronal.

Dans un communiqué, la CGPME du Territoire-de-Belfort réagit à l'expulsion de deux entreprises du chantier de l'hôpital de Belfort-Montbéliard. En voici l'essentiel :

« Depuis plusieurs mois nous avions dénoncé l’externalisation à l’étranger des marchés et travaillé sur des propositions pour contrer le travail détaché source de pertes d’emplois et de gâchis financier pour notre région et pour les finances de la France. Nous mettions en avant le manque de contrôles sur les  chantiers  pour vérifier que les travailleurs étrangers ne travaillent que 35 h (ce pour quoi ils sont déclarés ). Preuve aujourd’hui que nous n’étions pas des affabulateurs. Ce n’est pas une victoire. Nous aurions préféré que l’on nous démontre notre erreur mais le constat est là. Et l’actualité aujourd’hui révélée n’est que la partie devenue visible. 

Nous ne lâchons rien sur ce dossier. Notre proposition de loi avance, portée aujourd’hui par plusieurs élus. Sur le terrain, une plateforme de Retombées Sociétales portée par la CGPME va voir le jour en Franche-Comté.

D’autres chantiers publics vont démarrer ou être attribués prochainement. Il est temps que les donneurs d’ordre arrêtent d’être les recéleurs de l’argent public. Une communication dans ce sens, à destination des élus, est en préparation. Nous restons mobilisés pour que l’intégralité de chaque €uro d’ argent public investi  fasse travailler les entreprises et les salariés localement et contribue au financement de notre société. »

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