Jacques Grosperrin : « la politique autrement, à Besançon comme à Paris »

Le sénateur LR prend appui sur Macron et L'Est républicain pour critiquer Jean-Louis Fousseret

Le sénateur LR et leader de l'opposition municipale bisontine (LR-UDI-MoDem) Jacques Grosperrin ironise sur l'absence à Besançon de Jean-Louis Fousseret dimanche soir. Le maire président de l'agglo a en effet choisi de fêter à Paris la victoire d'Emmanuel Macron. Il embraye de fait sur ce que notre confrère Bernard Payot, de L'Est républicain, considère comme « un rendez-vous raté » avec les militants locaux d'En Marche rassemblés au Kursaal...

En attendant la réplique du maire lors du conseil municipal de jeudi 11 mai, voici ce qu'écrit Jacques Grosperrin :

« Le dimanche 7 mai au soir Jean-Louis Fousseret a choisi d’être à Paris plutôt qu’à Besançon pour fêter l’élection d’Emmanuel Macron à la Présidence de la République.
Il a préféré le Louvre au Kursaal.
L’ambiance n’y était pas la même : ambiance de « sacre » sur le parvis de l’ancienne demeure des rois de France, ambiance plus tendue dans l’antre historique des victoires électorales de la gauche bisontine.
Il a préféré Paris à Besançon.
Ce choix (cet abandon ?) sera-t-il couronné de succès ? L’avenir proche nous le dira !

En tout cas, j’encourage Monsieur Fousseret à s’inspirer du nouveau Président de la République.
Emmanuel Macron a construit une nouvelle offre politique en voulant dépasser le clivage droite-gauche et rassembler des gens de gauche, du centre et de la droite. Il se dit progressiste, « de gauche et de droite ». Son élection marque peut-être une étape dans une recomposition de la vie politique.

En avril 2014, la liste de l‘Union de la droite et des centres que je conduisais a été devancée de seulement 1129 voix par celle menée par Monsieur Fousseret (44,41% contre 47,39%).
Dès le 1er Conseil municipal, je suggérais au Maire réélu de nous étonner : en changeant de méthode, en travaillant avec nous, sur un pied d’égalité, en toute franchise. Cela aurait été une belle façon de montrer qu’il avait entendu ce que les Bisontins avaient exprimé par leur vote.
Malheureusement nous n’avons pas été entendus.

Bien sûr, la vie publique c’est le débat d’idées et la confrontation des projets. Mais c’est aussi la capacité à rassembler, à surmonter les clivages et à donner un sens concret au vivre ensemble. Cette conception de la politique est très souvent invoquée dans le débat public, notamment lors des périodes électorales. Je souhaite qu’elle trouve à se réaliser concrètement.
S’occuper des préoccupations du quotidien de nos concitoyens, c’est une exigence pour tout élu de la République. Cette exigence impose de travailler ensemble, en dépassant les positions partisanes, tout en confrontant les points de vue. C’est une exigence, incontournable,

Cette exigence - "décider ensemble et gouverner autrement" - c’est aussi celle d’Emmanuel Macron.
Je souhaite que Jean-Louis Fousseret la fasse sienne. »

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