« J’étais convaincu que notre film apporterait des rires, des larmes, et de la colère », estime le député insoumis, qui a coréalisé J’veux du soleil ! avec Gilles Perret. Ensemble, ils sont partis à la rencontre des gilets jaunes, filmer « la fraternité des ronds-points » et les « Gaulois réfractaires ».
Sortie le 3 avril.
C’est en moins d’une semaine, du dimanche au vendredi, que Gilles Perret et François Ruffin ont tourné J’veux du soleil ! (sortie le 3 avril). « Je suis bon en guérilla, et là c’est une espèce de guérilla cinématographique », précise Ruffin, journaliste (il a créé « Fakir), cinéaste (il a reçu le César du meilleur documentaire pour Merci patron ! ), et député de La France Insoumise. Avec Gilles Perret, qui avait réalisé L’insoumis sur la campagne présidentielle de Jean-Luc Mélenchon, ils sont partis sur les routes de France, à la rencontre des gilets jaunes, sur les ronds-points.
De la Picardie jusqu’à la Méditerranée, d’Amiens à Montpellier, en passant par Mâcon, Annecy, Nîmes, Loriol… ils sont allés voir des « Gaulois réfractaires » dans leurs cabanes, les Corinne, Khaled, Carine, Rémi, Denis, Loïc, Cindy, Marie… Là où Emmanuel Macron a vu « la négation de la France », eux ont senti « la fraternité des ronds-points ». « C’est un moment de l’accélération de l’histoire », estime Ruffin, « C’est miraculeux que ça se soit produit, on voit tellement comment la pauvreté éloigne du reste de la société ».
Rencontre avec le co-réalisateur à la bonhomie naturelle, le débit de parole archi-rapide, et une cote de popularité énorme, lors de l’avant-première de « J’veux du soleil ! » au Caméo, à Nancy. Interview.
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