Fralsen-Besançon : deux jours de grève et peut-être trois…

Les salaires et des horaires plus souples sont les revendications principales de cette entreprise du groupe américain Timex qui emploie une centaine de salariés sur la zone industrielle de Besançon-Trépillot.

Les négociations annuelles obligatoires se traduisent par un conflit, dans l'entreprise bisontine Fralsen (ex Kelton) qui appartient au groupe américain Timex. Appuyé par les syndicats CGT et CFDT, une large majorité des quelque 80 ouvriers, pour 97 salariés, se sont mis en grève mercredi 16 mars en début d'après-midi.

A leurs revendications d'une augmentation de salaire de 5% avec un plancher de 160 euros pour les bas revenus, et d'un horaire libre d'arrivée entre 7h30 et 8h30, pratique pour les jeunes parents, la direction avait fait des propositions qu'ils ont jugées insuffisantes : 1,2% d'augmentation avec 0,8% garanti, et une petite ouverture sur les horaires libres. Quand les délégués les ont rapportées aux ouvriers rassemblés, ceux-ci ont décidé de débrayer.

Un nouveau rendez-vous, jeudi matin, n'a pas vu les positions évoluer. « Quand on est retourné vers les gens, ça a coincé, ils ont sorti les banderoles. La direction ne nous prend pas au sérieux », regrette un délégué. Le mouvement devrait se poursuivre ce vendredi matin : « on attend que la direction fasse un effort ».

Fralsen fabrique des montres Timex en effectuant de nombreuses opérations : taillage, décolletage, injection plastique, découpe, etc. L'entreprise effectue également des travaux de sous-traitance en diversifiant ses clients qui ne sont plus seulement dans l'horlogerie, mais également dans le médical ou l'aéronautique comme de nombreuses entreprises disposant de savoir-faire microtechniques.

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