Emploi et retraites complémentaires : la CGT manifeste jeudi

La CGT accuse le patronat de « viser une régression sociale historique après le cadeau fiscal de 20 milliards que lui a accordé le gouvernement sans aucune contrepartie ».

« Le social, c’est le moteur de l’économie. La vie, c’est tout le temps, pas seulement quand il y a du travail ! » Ces deux petites phrases témoignent de l'état d'esprit de la CGT qui organise ce jeudi des rassemblements dans toute la France pour protester contre l'attitude de Medef dans les négociations sur la sécurisation de l'emploi et les retraites complémentaires ARRCO et AGIRC. La CGT accuse le patronat de « viser une régression sociale historique après le cadeau fiscal de 20 milliards que lui a accordé le gouvernement sans aucune contrepartie ».
Le syndicat dénonce les préconisations de flexibilité accrue du Medef : « destruction du CDI en généralisant les contrats de projets et les contrats à durée indéterminée intermittents, contournement du licenciement économique par la création de nouvelles procédures, chantage à l’emploi au travers de la généralisation de "compétitivité emploi", délai allongé pour demander réparation aux prud’hommes : 12 mois au lieu de 5 ans pour réclamer des salaires et limitation des dommages et intérêts…, possibilité d’un motif de licenciement imprécis, obligation d’accepter un nouveau poste s’il est situé à moins de 50 km ou 1 h 30 de trajet…»
Quant aux retraites complémentaires, la CGT n'est évidemment pas d'accord avec le gel des pensions pendant 3 ans ou une indexation 1 point sous l'inflation pendant 5 ans. Elle estime qu'il s'en suivrait une perte de 6% du pouvoir d'achat.
Des rassemblements sont organisés à Belfort (12h, devant la CCI), Besançon (12h, place du 8 septembre) et Dole (11h, devant le Medef). 

 

 

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