Eau et assainissement : une coordination jurassienne veut partager connaissances, expériences et batailles…

Elle organise deux réunions publiques, le 26 novembre à Saint-Claude avec Emmanuel Poilane (fondation Danielle Mitterrand), le 27 à Saint-Amour avec Raymond Avriller.

Une toute nouvelle coordination Jura eau-assainissement propose de partager connaissances, expériences et analyses dans une perspective d'entraide mutuelle : « pour faire valloir vos droits, par exemple sur les prix, vous n'êtes plus seuls », explique Gabriel Amard qui en est l'un des animateurs. Un premier objectif est l'organisation d'un « événement fort », puis la construction d'un « observatoire de la qualité, des tarifs et des investissements ».

Réunions publiques à Saint-Claude et Saint-Amour
La coordination organise deux réunions publiques. Mercredi 26 novembre à 20 h à Saint-Claude, salle Bavoux-Lançon, avec Emmanuel Poilane, directeur de la fondation Danielle-Mitterrand France Liberté, et Gabriel Amard, coordinateur du Guide de la gestion publique de l'eau (ed Bruno Leprince).
Jeudi 27 novembre à 20 h à Saint-Amour, salle Victor-Hugo, avec Raymond Avriller, ancien adjoint au maire de Grenoble, coauteur du Système Carrignon, er Gabriel Amard.

On y trouve aussi l'association des citoyens de la Petite montagne où 2000 personnes sont confrontées à des réclamations de « redevance indue car ne correspondant à aucun service » pour l'assainissement non collectif, explique Charles Amblard, son président. L'association, afiliée à la CLCV, partage son combat avec un collectif né à Beaufort.

Quelques dizaines de citoyens sont également regroupés dans un « embryon » de collectif sur Saint-Amour (Jura) et Coligny (Ain). Ils entendent améliorer la gestion du fermier actuel, la Sogedo, et se demandent si ce ne serait « mieux pour moins cher » en retournant en régie. Philippe Beauve-Recordon indique qu'il a notamment « fallu se battre » pour faire remettre l'eau, en application du décret du 27 février dernier, après une coupure chez un particulier.

Le collectif Eau Dole a également rejoint la coordination, tout comme les Amis de la rivière d'Ain où une centaine de personnes militent depuis une vingtaine d'années pour la qualité de l'eau.

Enfin, un collectif s'est constitué à Saint-Claude où l'ancienne municipalité de gauche avait « essayé », sans succès, de passer en régie, explique Michel Chagnard.

Newsletter

Lisez la Lettre de Factuel

ABONNEZ-VOUS À LA NEWSLETTER !