Coup d’arrêt au réaménagement du centre commercial des Marnières à Chalezeule

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La Communauté d'agglomération du grand Besançon a fait savoir que le traité de concession d'aménagement des Marnières conclu avec la société Segece est caduc depuis le 1er janvier 2013. Le projet d'agrandir ainsi le centre commercial de l'entrée-est de la ville est donc abandonné. L'agglomération avait fixé à l'échéance du 31 décembre la réalisation de conditions suspensives, dont la signature d'une promesse de vente avec Carrefour. Mais, selon Jean-Louis Fousseret, « un ou deux propriétaires détenteurs de moins de 1% des surfaces commerciales, refusent de vendre et ont conduit à cette issue. Ils se privent aussi d'une revalorisation de leurs biens. Sept avenants n'ont pas suffit depuis 2008. Le départ de Segece (dont Jean-Pierre Martin, vice-président en charge de l'économie, avait précisé que, détenues par des capitaux américains elle ne semblait finalement pas trop affectée d'avoir à se désengager, NDLR) est une déception mais nous ferons redémarrer cette zone. Quatre millions d'euros ont déjà été investis pour acquérir des terrains. » Le maire de Besançon et président de l'agglomération s'inquiète de ce que, si Carrefour venait à fermer dans quelques années, la zone ne devienne un « désert commercial ». Aucune modification d'aménagement importante n'y a été réalisée depuis 1976. 
Le président de l'agglomération fait valoir de bonnes relations avec les dirigeants de l'enseigne qui se sont engagés, à défaut de s'agrandir, à rénover la galerie actuelle. 

Mais après ces péripéties, « il est encore temps ». Le bureau de la CAGB a décidé de relancer le projet et de confier la réalisation d'une étude de redéfinition à la Société publique locale (SPL) Territoire 25, pour un montant de 86.818 euros TTC. Les résultats sont attendus à l'automne. L'agglomération entend également « acquérir les terrains situés dans le périmètre de la zone des Marnières. » Jean-Louis Fousseret suggère qu'il pourrait y avoir du tertiaire, du loisir dans la zone. Il se réfère à ce qui a été fait à Amnéville. Et puis, « ayons bon espoir que quand le tramway arrivera dans la zone en septembre 2014, on y aura bâti. » Selon lui, sans l'arrivée future du tramway, Carrefour se serait peut être décidé à fermer. Pour Benoît Cypriani, élu bisontin Europe Ecologie Les Verts, se référant à une enquête sur les habitudes de consommation des Français qui évolueraient, il serait plutôt utile de revoir un projet plus modeste.

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