Un exorciste ? Quand l'ancien archevêque de Besançon, Lucien Daloz, lui proposa cette mission en 1995, Max de Wasseige s'étonna : « J'avais mis le Diable au placard depuis longtemps ! » Ce franciscain à casquette et veste en cuir venait d'arriver de sa Belgique natale et avait fait sienne la boutade de Rainer-Maria Rilke : « Si mes démons doivent me quitter, j'ai peur que mes anges prennent aussi leur envol... » Il interrogea les frères dont il partage la vie à la Chapelle des Buis, sur les hauteurs de Besançon : « Ils avaient une expérience négative de cette mission. Ils m'ont cependant donné leur accord à condition que j'aie un bureau au Centre diocésain de Besançon et un téléphone privé afin de ne pas interférer sur la vie de la fraternité ».
Max de Wasseige a annoncé mi-août qu'il cessait ses fonctions d'exorciste. Il sera remplacé par M. Cachot, aumonier de... prison.Dès...
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